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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 00:05

Pause, comme sur votre lecteur de DVD ou le disque dur de votre décodeur TV, arrêtons l'action, plan fixe, arrêt sur image. Asseyons-nous. Qui ouvre une bonne bouteille ? Fort bien, un Cos d'Estournel 1985. Désolé, Patrick, c'est un vin de château. Qui se lance ? Allez ne soyez pas timides, aucun de vos propos ne sera retenu contre vous chers lecteurs. Ici, c'est un espace de liberté, sans interdit. Lâchez vous, ne craignez pas de me faire de la peine. Osez l'avouer, pour beaucoup d'entre vous les aventures du jeune Pochon n'ont ni queue, ni tête, elles sont limite n'importe quoi. Même chez les plus bienveillants je sens poindre de l'agacement teinté d'incompréhension. Vous balancez de me dire que ce jeune Pochon acoquiné à un ex top model, reclus au George V, forniquant, tançant son père vertement, ironisant sur l'important Bourdalou, tout cela n'est guère crédible. Je vous le concède et je m'explique.

Les propos à l'emporte-pièces de Léon aux deux has been sont vérité. Je le sais, c'est mon privilège de narrateur. Dans la vraie vie le jeune Pochon prendrait des gants mais, au fond, il dirait la même chose. En le plaçant dans une situation guignolesque je lui confère la liberté de parole. En position de tout dire sans fard, il le dit. Le huis clos permet la catharsie. Tout est possible mais il faut avoir gardé un coeur d'enfant pour entrer dans le jeu. Car ce n'est qu'un jeu. Un jeu cruel certes, mais pourquoi diable faire croire que la cruauté, la férocité, seraient l'apanage des animaux, ces grands prédateurs qui, eux, ne luttent que pour leur survie.

Laissons un instant Léon de côté pour jeter un oeil qui ne soit pas concupiscent sur Carlotta. Elle incarne l'autre face du pouvoir qui, selon le mot d'Henry Kissinger, est un "aphrodisiaque absolu". L'associé-gérant, lui, est une caricature. Une caricature que l'on croise dans les couloirs feutrés et déshumanisés des adeptes du langage formaté. Des moutons bien sapés. Pour le poulet trahi par ses pieds, c'est la tradition française barbouzesque entre Dupont et Dupond et l'espion aux gros godillots. Reste, et je l'ai gardé pour la bonne bouche, le comportement de carpette des deux vieux qui s'accrochent à leur glorieux passé. Comment peuvent-ils subir une telle humiliation sans ruer dans les brancards ? Aussi étonnant que cela puisse vous paraître, ces messieurs adoptent le comportement normal des obligés. J'ai à peine forcé le trait. C'est la règle, au sens monastique du terme. Tout entendre, tout avaler, courber l'échine, faire le dos rond, pour obtenir la prébende, la médaille...

à demain où tout se joue pour l'avenir du petit Pochon...

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