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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 07:59

Buvons, buvons, buvons,

Le sirop Typhon, Typhon,

L'universelle panacée, eh ! eh !

A la cuillère

Ou bien dans un verre,

Rien ne pourra nous résister.

En 1968 le très dynamique Richard Anthony, l'homme qui entendait siffler les trains, délivrait sur les ondes des radios périphériques (Europe n°1, RTL, RMC émettaient depuis l'étranger) ce refrain de haute portée universelle (1). La suite que vous pouvez consulter sur le net est du même tonneau. Mais qui connait la véritable histoire du sirop Typhon ? Quelques initiés, comme moi, des bourlingueurs, des gus qui savent prendre des risques.

Le sirop Typhon - dont la formule était codifiée par décret écrit par le syndicat de défense du sirop Typhon et du sirop Typhon Supérieur - était élaboré dans un périmètre délimité par une multitude de producteurs individuels ou regroupés en coopératives. Après fabrication le sirop était agréé par des commissions de producteurs. Yavait pas beaucoup de déchet. Certains producteurs procédaient au flaconnage eux-mêmes mais la majorité du sirop Typhon était enflaconné par des enflaconneurs du cru ou d'ailleurs. Tout allait bien jusqu'au jour où tout se mit à aller mal.

On commença à dire qu'il y en avait trop et qu'y'en avait du pas bon et que certains déversaient leur trop plein de Jouvence de l'abbé Soury ou de sirop des Vosges Cazes dans le bassin de production du sirop Typhon et qu'il faudrait faire des marques et petit à petit monta une grande agitation. Les prix piquaient du nez et même qu'un blocus fut décrété. Les enflaconneurs du cru et surtout ceux d'ailleurs furent accusés de brader le sirop Typhon. Bref on cherchait des solutions pour sauver le sirop Typhon.

C'est alors que quelques uns lancèrent l'idée qu'il faudrait obligatoirement enflaconner le sirop Typhon dans sa zône de production. Certains murmurèrent qu'ils voyaient pas quel effet il y aurait sur la surproduction, d'autres sans le proclamer officiellement soulignaient que si y'en avait toujours du pas bon y voyaient pas ce que l'enflaconner dans la zône de production changerait quoique ce soit à la désaffection. Des courageux demandaient qu'on réforme l'agrément pour que le sirop Typhon soit toujours bon. Mais comme en France tout finit par des chansons téléchargeons le sirop Typhon sur nos portables et buvons, buvons, buvons...

(1) cette oeuvre impérissable est une adaptation d'une version originale The Scaffold, Lily the Pink, écrite par Gorman, Mc Gear, Mac Gough. On dit même que Mc Gear était James Mac Cartney frère de Paul qui avait changé de nom pour ne pas faire du tort à son illustre frère. 

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Pour les étourdis je signale que depuis samedi le petit Pochon est de retour pendant le week-end : deux épisodes vous attendent dans la colonne articles récents vous ne serez pas déçu du voyage car le petit Léon fait des folies de son corps...

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