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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 00:00

« Quant à l'avenir des vins corses, il faut savoir rester humble et toujours se remettre en question, me dit-il, car c'est au prix d'efforts permanents que les vins corses, basés sur leur authenticité et leur typicité, peuvent tirer leur épingle du jeu, dans un marché mondial très concurrentiel. L'exportation doit être une ouverture, voire une vitrine internationale, tournée vers de nouveaux consommateurs, toujours plus avides de découvertes. »

« C'est aussi à travers le renforcement des A.O.C., notamment par la création d'un label d'excellence, en collaboration avec l'INAO, qu'on insufflera, peut-être, une autre image, plus valorisante des vins corses, car il n'y a pas si longtemps, me dit-il, le vin corse était synonyme de vin trafiqué. Il serait bon que l'histoire ne bégaye pas une nouvelle fois. »

Propos recueillis de Jacques Bianchetti du Clos Capitoro par Patrick Fioramonti, « Le vin Corse ».

 

Arrivée le 22 juillet à 9 heures 15 sur le tarmac de l’aéroport Napoléon Bonaparte, exit Campo del Oro, un quart d’heure d’avance : pourquoi ne parle-t-on jamais des avions qui arrivent en avance ?

 Une vache devant la Banque de France à Bastia : ça sert à quoi la Banque de France à Bastia ? À distraire les vaches qui, d’ordinaire, baguenaudent sur les routes de l’Île...

 

Déjeuner à Péri, chez Séraphin, au village. Que c’est reposant cette terrasse sous les charmilles. Face à nous une table d’hommes. Quatre sont arrivés pépères dans une Jaguar, un autre à pied, le dernier dans un Pick-up. Le pastis, le champagne, le manger, ils fêtent l’anniversaire de l’un des leurs qu’ils chambrent à propos de Navarro. Le portable de l’homme au Pick-up est très présent. Dieu que les beignets de fleurs de courgettes sont légers ! Le serveur nous en ramène une platée. Le vin de Péri est simplet mais l’important c’est d’être là... La patronne vient nous saluer. Nous sommes des habitués.

 à côté du clocher
20167 PERI
T 04 95 25 68 94

Horaires
De juillet à septembre, de midi à 14h (sauf mardi et mercredi) et de 20h à 22h ; fermé le lundi. De décembre à juin, de midi à 14h et de 20h à 22h, vendredi, samedi et dimanche.

Dans Corsica, info.club-corsica.com/  Antoine Albertini, d’une plume très identitaire, un poil machiste, dénonce « l’effroi du crime touristique » :

 « Le touriste, associé à cette calamité de « libre circulation des personnes » est avant tout un criminel esthétique. Ce n’est pas l’étranger honni ou le colon de saison, ce n’est ni le spoliateur ni le rapace ni le mec qui salope la nature : le touriste, c’est d’abord le laid.

Oui, ami touriste, tu n’y peux rien : tu es laid.

Que tu déboules en Corse le coffre de la Xantia chargé à ras bord de conserves discount ou que tu promènes tes airs faussement curieux (en fait, rien ne t’intéresses que toi, dans tes voyages ; éventuellement ton collègue de bureau, avec qui tu te livreras bientôt à une piteuse surenchère de souvenir polaroïd), que tu te balades, disais-je, sur les marches d’un palais vénitien ou à l’ombre d’un châtaignier trois fois centenaire n’y change rien. »

« [...] Elle : une tignasse grisâtre de lionne ménopausée qui accrochait les reflets du soleil couchant, la mine revêche derrière des culs-de-bouteille façon farces et attrapes ; sur les épaules, une délicate petite chose en mousseline bleue (ça va avec tout), improbable burqua estivale que la coquette avait ceinte d’une cordelette de cuir de gnou 100% commerce équitable ; aux pieds, des baskets fuchsia... »

« Attention, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, ami lecteur. Le pauvre est loin d’être le seul coupable de crime esthétique touristique. Bob Casanis ou masque Dior : même combat ! Ici, la vulgarité emprunte les oripeaux du beauf bien d’cheux nous. Là, elle dessine le visage hautain des pouffiasses précuites au soleil bleu des cabines UV. »

 

X comme Xantia ou X comme Xé... Moi monsieur j’arrive avec deux sacs et comme j’aime le brocciu, la tomme corse, les figatelli, les fruits&légumes du pays, le Patrimonio je les achète chez l’épicier de Sagone. Je bois des coups en terrasse au Bowling, qu’est le glacier du coin comme son nom ne l’indique pas. Comme j’ai une gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec les Corses ne me prennent pas la tête et je le leur rend bien...

 

Sur les routes sinueuses de la Corse l’obsession du conducteur (trice) local, qui travaille lui, est de dépasser, à la première occasion, dans n’importe quelle condition, la tire de location du pékin en vacances. Ce haut fait le classe, sur l’échelle de la stupidité, à l’égal du conducteur parisien, ce qui n’est pas une mince performance convenez-en. J’adore le gus ou la nénette qui joue sa vie ou celle des autres pour une place de gagnée même si c’est pour finir le trajet au cul d’un car ou d’un camion indépassable eux...

 

En Corse je trouve qu’il y a beaucoup de Gendarmeries mais, en 3 semaines, je n’ai croisé que par deux fois des gendarmes dans leur auto bleue.

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