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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 13:36

 Tchoo, qui est un fin connaisseur du microcosme bordelais, à raison, les prix canons des Bordeaux proposés par la GD en ces foires aux vins « d’automne » ne sont pas forcément synonymes de « daube » mais reflètent plutôt l’état de désarroi de la viticulture girondine qui est en train de découvrir, à l’instar du Grand Sud, les « collectifs ». Désolé Emmanuel, je ne vais pas monter en ligne pour les viticulteurs qui s’organisent du côté de Castillon-la-Bataille http://francois.caussin.free.fr/cdvia/ , non que je me désintéressasse de leur sort mais parce que, comme je l’ai expliqué hier, je ne suis plus preneur de ces combats où je n’ai que des coups à prendre. D’ailleurs, où étaient-ils au temps où je montais en première ligne ? S’ils veulent s’exprimer, expliquer le pourquoi de leur action, ma porte est ouverte.

Donc, comme le montre le bandeau ci-dessous, la course au moins cher du moins cher est ouverte : un Bordeaux 2007 Château Roulière du Closet à 2,20 euros accompagné dans le peloton d’un Bordeaux 2005 Château Portillon, médaille de bronze au concours général de Paris 2006, à 2,90 euros ; d’un Bordeaux 2006 Château de Reguignon, médaille d’or au concours de Bordeaux 2007  à 3,50 euros ; d’un Bordeaux 2008 château Joumes-Fillon à 3,80 euros ; d’un Bordeaux 2005, château Tour Chapoux, médaille d’or au concours de Bordeaux 2007, à 4,70 euros. Vive les petits châteaux ! Et dire que le Mouton-Cadet chalute entre 7 et 10 euros (le Professeur face à un tel crime au bon goût est dans tous ses états).


Bref, avant d’aller tirer des bords en compagnie des barracudas et des sars – qui ne dînent pas à l’huile, désolé ! – je me devais de vous livrer cette chaude actualité accompagnée, non d’une bouteille « gratuite » - j'adore ce concept qui permet d'afficher un prix de la bouteille qui n'est pas le bon, mais les français ne doivent plus savoir faire des divisions -, mais d’un petit cadeau de Cabu. J'ai un faible pour Jean-Louis Borloo, sans aucun doute le seul Ministre de la Ve République qui aurait endossé avec bonheur le costume de Ministre des Vignerons...

 

À bientôt sur mes lignes...

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commentaires

D
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> aimerai savoir qui contacter pour acheter des bouteilles du château La Roulière du Closet, sachant que ma maison de camapgne, dans le loir et cher s'appelle la Roulière.<br /> <br /> <br /> Ghislain du Closel  06 26 95 22 32<br />
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M
Merci Norbert de ces bonnes nouvelles du Bordelais.
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N
Bon, comme c'est dimanche et que mon quasi de veau braise doucement, je trouve un peu de temps pour donner les informations demandées par Michel.Le dernier Féret (17ème, 2004) donne bien 3 châteaux sur les 5 de la liste: Portillon à Ste Magne de Castillon, Reguignon à Marcillac, Tour-Chapoux, 2ème vin de la Commanderie de Queyret à St Antoine du Queyret. En revanche rien pour Joumes-Fillon, mais des éditions antérieures indiquaient bien un "Journès-Fillon" à St Laurent du Bois" et rien pour Roulière du Closet, mais ce château est indiqué à Courpiac (Coop de Rauzan) sur l'annuaire de la FGVB: http://www.monaoc.com/annuaire/chateaux/liste.aspEnfin, on peut noter que Font Vidal est mainteant en tête de liste pour les 9 de Juillac.
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N
Eh oui, il faut toujours utiliser les dernières éditions des annuaires! Mais pour le Féret, je garde aussi les anciennes, cela permet parfois des comparaisons intéressantes, ou bien de situer des vieux flacons.
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M
Monsieur Poncet,Vous avez raison, tout comme Norbet : pour être dans le Féret, il ne faut pas payer. Mais on a droit alors qu'à une simple ligne mentionnant le nom du Château, celui du propriétaire, la superficie et la production exprimée en tonneau (1200 bouteilles). En payant, je suppose, car il s'agit de faire vivre une équipe principalement basée sur le secrétariat, on occupe plus de place avec le baratin publicitaire habituelle - ou publi rédactionnel, si vous préférez, basé sur le blabla historique et la réputation du domaine. Comme vous le savez, les Châteaux répertoriés dans le Féret sont classés par commune (554 au total) dans l'ordre de leur mérite (très subjectif, mais l'objectivité existe-t-elle ?) et, si je prends l'exemple de la famille Poncet, à Juillac, son Château Font Vidal figure en 3 ème position d'une liste de 9 crus situés sur la même commune. Bravo.Sur l'édition que je possède, la 15 ème du nom, éditée en 1995, je n'ai trouvé qu'un seul des châteaux mentionnés par Jacques Berthomeau dans le post ci-dessus. Un seul château sur 5. Je suppose que les autres figurent dans les dernières éditions. Du moins, je l'espère pour eux comme pour le Féret. Je vous laisse le soin de vérifier. Navré d'enfoncer le clou, mais il existe à Bordeaux, comme partout ailleurs, des châteaux de pacotille. Dans mon dico, pacotille désigne des marchandises sans valeur. J'en ai goûté des milliers depuis que je me défonce au vin et je vous avoue que sans ces vins de pacotilles je n'aurais pas rempli ma cave de crus excellents.Quant aux barriques de journalistes ou de compétitions, je n'ignore pas qu'elles existent. Elles ont au moins le mérite de faire attribuer des médailles à leurs auteurs. Ca, c'est pour les concours. Pour les journalistes, il est certain que j'ai pu me faire blouser à mes débuts. On va dire que cela a fait partie de mon apprentissage. Mais maintenant que je suis aguerri, je vous assure que je ne me laisse plus impressionner. En résumant, je dirai que j'aime les jolies dames "natures" et surtout pas trop maquillées.En conclusion, je n'ai pas l'impression en effectuant mon métier de m'éloigner de la vérité. Bien au contraire.Merci de m'avoir lu. 
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