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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 00:09

Le monde du vin, alors qu’il est partie prenante de l’univers de la consommation de masse – il l’a toujours été n’en déplaise à ceux qui l’ont placé sur un piédestal – reste trop souvent éloigné de l’observation des « micro-faits » de consommation, souvent considérés comme anecdotiques, qui apparaissent, à une fréquence de plus en plus élevée, dans cette sphère. Observer ne signifie pas adhérer mais se placer dans la position d’y déceler ceux qui sont annonciateurs de changements profonds. « Voir et comprendre » forme de vigie moderne qui, grâce aux outils modernes d’information, ne demande pas de mobiliser des moyens couteux.

L’Oeil Laser 2009 « Les nouveaux imaginaires du quotidien » sous la loupe de Jean-Claude Kaufmann (le sociologue de la consommation) fait parti de ses vigies modernes. « Depuis 15 ans, L’Oeil Laser, l’Observatoire mensuel des nouveaux imaginaires du Groupe LaSer www.lasergroup.laser , repère et analyse des « micro-faits » de la vie quotidienne, ces petites initiatives de « rien du tout » souvent ignorées par les médias au profit de ce qui « fait évènement » et pourtant révélatrices de nouvelles attitudes. Face à l’internationalisation des modes de vie et des imaginaires, à l’uniformisation des discours et des promesses et à la porosité des frontières des territoires d’expression des marques et des enseignes, la quête de la différence devient une manière de s’affirmer autant que de résister. Elle est essentielle pour toutes les entreprises que LaSer accompagne dans leur approche de la relation client. »

Philippe Lemoine, « le patron intello » dixit Télérama (il fut l'élève d'Edgar Morin) et auteur de "La Nouvelle Origine", essai singulier sur la révolution des comportements due aux nouvelles technologies) co-président du Groupe Galeries Lafayette et président le groupe LaSer, dans l’Avant-propos, déclare « Comme un défi à la morosité ambiante, comme un pari sur l’éclaircie, l’envie de modifier ses habitudes gagne du terrain. Nous ne traversons pas une crise dont on pourrait guérir, nous vivons une mutation qui suppose que nous nous adaptions. La nécessité économique n’explique pas tout. Modifier ses habitudes, c’est aussi afficher sa volonté de réinventer notre modèle de société. D’autant plus fortement que le pouvoir de changer n’est plus seulement du côté du politique et des pouvoirs publics. Chacun, dans ses gestes les plus quotidiens, peut agir pour l’autre. L’addition  d’initiatives individuelles est, parfois, plus efficace qu’une décision collective. Le XXIe siècle commence en 2009. »

Mais qu’est-ce donc www.solidaime.org ?

« Ni marque nationale, ni marque de distributeur, Solidaime est la première ma marque solidaire de grande consommation simultanément présente dans plusieurs enseignes et sur plusieurs marchés. Pour tout achat d’un produit de la gamme Solidaime, facile à repérer grâce à son emballage rose fuchsia, un don est fait à une association caritative dont le nom est clairement précisé. Les 23 produits proposés dans la gamme Solidaime (fabriqué par Matine, Héro, Bonduelle, Senoble, Jean Caby et Alpina) se veulent tous accessibles puisque leurs prix se situent entre ceux des marques de distributeurs et ceux des marques nationales. Ils sont disponibles depuis le 1ier octobre 2008 »

 

Je verse donc, dans notre grand tonneau, la question : à quand un vin sur www.solidaime.org ? Une marque rose fuchsia c’est vraiment dans la tendance ! Entrepreneurs du vin allez donc consulter le site…

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commentaires

N
Vouais, pourquoi pas, mais le choix est déjà tellement compliqué entre les appellations, marques, millésimes, bio, biodynamie, médailles, que se demander si cela vaut le coup de financer telle ou telle association rajoute une couche à l'incertitude et il faudra un gros écran de téléphone portable pour capter toutes les infos suivant le modèle Franprix! Sans compter que s'agissant du lait (qui préoccupe Gus), le choix entre le soutien à la FNSEA ou à l'APLI peut singulièrement compliquer les choses... De toute façon, si vous filez l'argent directement aux associations concernées, vous avez une déduction fiscale qui vous permettra d'acheter une bonne bouteille de plus!
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G
BonjourQuel altruisme ces marketteurs !Une petite suggestion:le montant du don indiqué sur la brique de lait (par exemple)pourrait être reversé directement au producteur de lait....Pas con,non?Mais je suis sur qu'ils n'y penseront même pas ! En cette "journée blanche",ayons une pensée pour tous ces producteurs qui la mort dans l'âme jettent au fossé le fruit de leur travail.Je suis de tout coeur avec eux!
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M
Bonne idée caritativo-marketinge. Encore faut-il ne pas mettre n'importe quel vin, encore faut-il bien le choisir. Solidaime.com, que je ne suis pas encore allé voir sur la toile, devrait se donner les moyens de filtrer les entrepreneurs intéressés par la démarche en imposant des critères qualitatifs indispensable et en sélectionnant les produits qui surfent sur la crête du bon goût au prix le plus juste. L'idée me paraît excellente pour une maison type Chapoutier, par exemple.
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