Mai 2005, je rongeais mon frein dans mon placard, j'assistais avec tristesse à la résistible poussée du non, et puis un jour je suis allé faire un petit tour dans une grande maison soutenant le oui. A ma grande stupéfaction j'ai découvert que la bataille faisait rage sur le Net : un inconnu : Chouard distillait de la désinformation à jet continu et pulvérisait les records d'audience, les gens d'Attac manipulaient à merveille le pavé référendaire, les forums, les tchaches mobilisaient un électorat nouveau. Depuis le Québec Alain Juppé créait son blog. Alors, en toute immodestie, pourquoi pas moi ? Ainsi est né " Vin&Cie " l'espace de liberté, appellation que j'empruntais à Cap 2010. Saut dans l'inconnu, qui donc allait s'intéresser à mes écrits et combien de temps allais-je tenir ?
La réponse c'est votre fidélité, 350 abonnés à ce jour : je salue les trois premiers JL Vallet, Jean Clavel et Eric Rosaz, un lectorat assidu, pas encore à mon goût suffisament réactif mais vous êtes pour la plupart fort occupé, le réseau se construit lentement et sûrement avec la création du club " Sans Interdit ", reste à l'étendre avec votre aide mais ce jour est un jour anniversaire et je ne vais pas vous importuner avec mes demandes de pub pour ma petite entreprise. Ceci dit, les petites attentions entretenant l'amitié si le coeur vous en dit un petit mot tout simple, sans chichi, ne serait pas pour me déplaire. Bien sûr, si c'était possible je vous aurais invité autour d'un verre pour fêter ça. J'y réfléchis pour la deuxième bougie si Dieu me prête vie.
Comme cadeau je vous offre la chronique écrite le 30 mai 2005 intitulé Une bonne et une mauvaise nouvelle.
" La bonne : samedi soir j'étais heureux, le club de mes années étudiantes, le FC Nantes, par miracle, sauvait sa place dans l'élite et j'envoyais un SMS à un ami, lui aussi amoureux du jeu à la nantaise et partisan du oui, pour lui dire qu'il ne restait plus pour dimanche soir qu'à brûler des cierges...
La mauvaise : c'est le Non, un non de Galeries Lafayettes, on y trouve tout sauf un débouché politique clair pour notre beau pays... Je suis triste et colère car malheureusement la machine à fabriquer des déçus arepris du service, les leurres partent dans tous les sens, le peuple est mis à toutes les sauces, les voix lucides et courageuses font défaut...
Tel n'est pas le cas dans notre viticulture où les hérauts historiques reprennent du service, tonnent : " La patrie du vigneronne est en danger. Je vous demande vous les soldats de la passion, de vous organiser dans l'armée de la révolte... " Comme le disait ma grand-mère " il a pas de honte ! "
Un an après, le FC Nantes est toujours aussi lamentable, on attend le plan B des nonistes et je m'abstiens d'en rajouter une couche à propos de qui vous savez...