« Elle s’étendait à plat ventre cette fois, et découvrais ses hanches, puis elle remplissait de boisson deux verres, les plaçait chacun sur le sommet d’une de ses fesses, qui tremblotaient à chaque mouvement tant elles étaient grasses. Ensuite, elle secouait ses deux fesses ensemble avec habileté, de façon symétriques afin que les récipients vinssent à s’entrechoquer, tout en restant sur sa croupe, au sommet de ses fesses. C’était là un spectacle qui remplissait l’esprit de stupeur, un spectacle qui surprenait les regards. Tout en agissant ainsi, elle chantait cette strophe :
Mes fesses dansent avec deux verres.
Mes instants durent avec mes joies.
Ô toi, l’amant, es-tu saoul,
Ou es-tu dégagé de l’ivresse ?
Lève-toi, prends-moi,
Renverse-moi, couvre-moi.
Par ma vie, lève-toi pour m’embrasser
Les sommets de mes joues. »
Ali Al-Baaghdâdî (XIVe siècle)
Les fleurs éclatantes dans les baisers et l’accolement éditions Phébus
Traduction de René Khawam
Si vous avez envie de propos plus sérieux mais saignants, comme certains d'entre vous les aiment, pour ceux qui ne l'aurait pas lu, allez consulter ma chronique supplémentaire de samedi " L'important c'est moi et mon vin " http://www.berthomeau.com/article-27117637.html