Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 09:55

Dans mes vertes années, lorsque je voulais devenir radio-reporter sportif et que j'écoutais "Sports et Musique " sur Paris Inter, le nom de Limoux évoquait pour moi le Jeu à XIII : la quintescence de l'exotisme que les matches entre Lézignan-Corbières et les vaillants Limouxins. Le temps passant, et c'est l'un des bonheurs de la vigne et du vin,  je découvrais les plis et les replis de notre beau pays et je garde un souvenir ému d'un grand dîner à Limoux, au temps d'Antoine Verdale, avec le grand orchestre accompagnant d'ordinaire Michel Sardou, les Fécos, un trou normand et une nuit bien courte avant de reprendre l'avion pour Paris.

A Limoux j'ai maintenant un bon ami : Pierre Mirc, le président de Sieur d'Arques - en son temps il a été le plus jeune président de coopérative - un de mes compères de Cap 2010, ce qu'il a assumé avec courage et pugnacité dans le Grand Languedoc où les tribuns ont plus d'audience que les hommes d'action. Bon passons à ce qui m'amène ce matin : la 17ième édition deToques et Clochers, une manifestation unique au monde. Pierre m'y a invité en 2003. J'en suis revenu bluffé.

Tous les ingrédients y sont rassemblés. Le pays au travers de la rénovation du clocher de l'église d'un village : cette année l'église St Jacques du village de la Digne d'Aval ; le samedi on flane, on déguste, on discute avec les vignerons, c'est bon enfant, c'est bien organisé et on sent les gens heureux et fiers. Le produit ensuite, c'est la vente aux enchères des futs de Chardonnay et maintenant de Limoux rouge ; le dimanche matin, à la dégustation, on y croise des grands noms, le monde entier, des anonymes et des amis. C'est top. La convivialité ensuite avec le grand repas des vignerons le samedi midi et enfin, la Fête et le plaisir d'un grand repas conçu par la Toque de l'année : Christian Le Squer de chez Ledoyen pour la présente édition ; c'est bon, c'est la teuf, on s'amuse : même le préfet se bouge c'est dire, on danse, pas coincé le dîner on peut y amener sa douce et tendre sans risque qu'elle regarde sa montre.

C'est du beau, du bon, du joyeux, du simple et de bon goût, du comme j'aime pour que nos vins français séduisent, s'encanaillent, se lâchent, soient des vins à vivre, bien dans leurs baskets ou dans leurs souliers vernis... Que la fête commence. Tous mes voeux à Pierre et aux vignerons de Limoux pour que cette 17ième édition soit encore un grand succès.

Pour aujourd'hui, branchez-vous sur France-Inter pour le journal de 13 heures : Miren de Lorgeril et votre serviteur y débattront de l'avenir du vin français ! 

Partager cet article
Repost0

commentaires

E
Votre intervention , sur Inter , en compagnie de Miren De Lorgeril ,<br /> m' a beaucoup interéssé , et  nouveau résidant  en  aude ( à 3 km<br /> de Lézignan) je souhaiterai relever le défi de redonner à cette fabuleuse région toutes les considérations qu' elle mérite .<br /> Mais comment joindre Miren De Lorgeril  afin d' échanger<br /> avec elle quelques idées dans la perspective de ce projet <br /> de reconquête ? In vino , véritas ....
Répondre
T
J'ai aussi écouter le face à face sur france Inter: j'ai bien aimé la réponse de Miren de Lorgeril sur la désalcoolisation, elle avait des accents " berthomesque".........
Répondre
D
cher Jacques<br /> quel plaisir d'entendre parler en bien d'une manifestation viticole en languedoc roussillon!!heureusement qu'il n'y apas que des videurs de cuves ; des casseurs de peages..et des tribuns steriles. je salive deja d'etre Dimanche au milieu de gens qui aiment le vin qui en parle at qui communique sur le terroir la culture et le savoir faire des vignerons<br /> merçi a mon ami Guy Giva qui nous a invite avec ma femme a partager ce moment de bonheur je vous raconterai avec moderation ça va de soi<br /> .<br />  
Répondre
J
J'ai écouté trés attentivement France Inter aujourd'hui a 13 h 30. C'était de la bonne onfo et le journaliste a joué honnêtement son rôle, il a laissé chacun parler . Une remarque sur la désalcoolisation partielle ou on a senti beaucoup d'hésitation dans la question et les réponses. Peut être que traiter de la désalcoolisation partielle sans parler de la chapatalisation est un non sens. La problématique est la suivante: La recherche d'une meilleure expression aromatique des vins du sud, avec de faibles rendements sur des cépages habituellement alcoogènes, type grenanche, entraine au final, des taux d'alcool trés élevés (entre 14 et 15° parfois) . Il existe des techniques pour extraire les excédents d'alcool tout en conservant les caractères de complexité, de gras, de longueur, de capacité d'élevage du vin rouge. Ces techniques sont trés utilisées en Californie ou prés de 50% des vins rouges sont ainsi désalcoolisés de 2 ° environ. Des résultats trés intéressants ont été démontrés en particulier par Vincent Pugibet, jeune oenologue ayant travaillé en Californie, sur les vins blancs de La Colombette, domaine trés réputé de Béziers. Il avait un trés important marché en Allemagne que les Douanes lui ont interdit de fournir , avec procès verbal....car la désalcoolisation n'est pas un procédé oenologique autorisé , dans la liste fermée des procédés. Exemple entre autres des absurdités administratives françaises. Jean Clavel
Répondre
J
Merci cher Jean Clavel de cette info je suis preneur des coordonnées de Vincent Pugibet pour éclairer ma lanterne sur ce sujet car je suis un peu court.
M
bonjour,<br /> J'ai particulièrement apprécié votre blog de ce jour sur la manifestion "Toques et clochers" ;  c'est très positif, enthousiaste et cela donne réellement envie d'y participer !!!<br />  <br /> à bientôt<br /> Y<br />  <br />  <br />  
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents