Tel était le titre dans les année 60 d'un sketch de Fernand Raynaud brocardant l'indigence de notre téléphone national. C'était au temps des PTT, traduction en langage populaire : Petits Travailleurs Tranquilles... De l'eau a coulé depuis sous les ponts de Paris : portables, sms, push e-mail, match de foot, GPS, téléchargement, j'en passe et des meilleures, la vieille barraque publique a accouché de deux entreprises sur les destins desquels je n'épiloguerais pas. Sauf à dire que la POSTE a fait don à la France du dernier avatar du vieux Léon, un jeune homme propre sur lui, le pti t'Olivier, qui serine la même vieille musique ringarde aux amateurs de grand soir avant de passer un sms sur son portable pour dire qu'il sera en retard car à la LCR on bavasse beaucoup depuis presqu'un siècle...
J'plaisante ! Tout ça pour vous dire que dans notre beau pays il ne faut jamais désespérer. Tout est toujours possible : le meilleur et le pire. J'étais hier à Bordeaux, demain je pars à Barcelone, non pour me balader mais pour porter la bonne parole devant des auditoires choisis qui s'inquiètent de voir notre beau secteur en pleine déprime (Mermet me pollue) Que voulez-vous je ne suis qu'un vendeur de mots, mais tout commence toujours par des mots, l'amour entre autre, reste ensuite à agir. Moi jsui toujours partant pour de nouvelles aventures car je ne voudrais pas que nous en restions, comme disait Fernand Raynaud, sur un " ça eut payé mais ça paye plus... " On n'est pas des branques tout de même !