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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 10:15

" Sous les grandes ombrelles que sont nos appellations d'origine contrôlée, surtout sous celles qui jouissent de la plus grande notoriété, s'abritent des vins moyens voire indignes de l'appellation..." opus août 2001 par un drôle de zèbre.

A Vinisud, la grande marque ombrelle du Sud, symbole de l'union, venait tout juste de s'ouvrir telle une divine surprise sous un ciel chargé de lourds nuages et, sans vouloir jouer mon éternel rôle de rabat-joie, je pensais dans mon for intérieur : que va-t-elle abriter cette belle et attrayante ombrelle ?

C'est la seule question qui vaille : une marque, une vraie, celle sur qui on investi, on bâti une notoriété, se doit de tendre vers le zéro défaut, garantir au consommateur que les promesses affichées seront tenues. Une marque se gère. Dans la gamme qu'elle offre, même si les produits peuvent se positionner en fonction des différents segments du marché, les valeurs de la marque ne doivent à aucun moment être transgressées, mises de côté sous prétexte qu'il faut dégonfler les stocks ou permettre à une part de la production de subsister. Tous les petits arrangements sont autant d'accrocs dans le contrat de confiance avec le consommateur, ils se paient cash, détruisent la valeur accumulée par ceux qui ont joué le jeu, rendent l'investissement passé obsolète.

Nous, à "Sans Interdit", c'est notre premier chantier : nous mettre en position de challenger sur les parts de marché perdues, nous remettre en question, cesser de gloser, tel un compétiteur de haut niveau n'ayant pas atteint ses objectifs nous atteler à un travail de fond, patient, tenace, sur des bases connues, identifiées, confirmées par les évolutions de nos sociétés. Les bonnes intentions n'ont jamais donné à quiconque le mental d'un gagnant, elles servent à expliquer les revers. Bâtir une marque, c'est beaucoup de temps, beaucoup d'argent et, si le facteur chance existe, on ne peut en bénéficier que si on a su se placer au bon endroit au bon moment. Il est clair, qu'à ce jour, nous ne sommes nulle part et nous laissons filer les trains express...  

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commentaires

S
Et si ....<br /> Et si tout cela ne se résumait pas à un seul problème de marque ?  Si l'explication était trop facile ?<br /> Faites un rêve....<br /> Imaginez un  "ost" avec son Roi ses princes de sang ses ducs et ses Barons, ses chevaliers et sa pietaille ... imaginez toutes ces belles marques estampillées Bordeaux qui partent guerroyer dans le plus grand désordre.<br /> Comme aux plus beau jour du moyen age, comme aux temps immémoriaux de la chevalerie. Ces Barons que l'Ost Royal Bordelais a le plus grand mal a maintenir sous sa baniere, et qui ne demandent qu'à se déchirer entre eux.<br /> Ils sont sur une vaste plaine, et en face en ordre rangé de bataille ils ont une armée d'Impériaux, organisée, structurée, unitaire .... On peut voir les oriflammes Australien, Chilien, Californien....<br /> Les armées s'élancent et dans un fracas terrible on est en trains de rejouer Crecy et Azincourt sur les marchés aux vins de la planète.<br /> Non ce n'est pas qu'un simple problème de marque, car dans les princes de sang à Bordeaux il y a de belles marques, qui répondent aux critères de qualité et de respect du produit dans le temps, mais eux aussi comme a CRECY ils chargent la pietaille de leur propre armée l'accusant de tous les mots, sans s'apercevoir qu'en l'écrasant ils se condamnent eux même encore plus surement.<br /> Et si pour une fois le passé pouvait éclairer le futur ?<br />  
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