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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 18:56

Désolé de vous prendre la tête un dimanche soir mais la cause en vaut la peine. En effet, comme les helvètes de Nestlé qui nous fourguent du riz au lait la Laitière au prix du caviar pour la plus grande joie du compte en banque des retraités du Winconsin ou de l'Oklahoma, les petits génies du marketing de Danone savent prendre les vents portants de la vague bobo bio pour nous faire pétitionner via leur jolie petite marque bio Les Deux vaches :
mail_dossier_des_2_vaches_1.jpgC'est beau comme l'enfer pavé de bonnes intentions. Que l'on veuille, enfin, proposer autre chose dans les cantines scolaires, à nos chères têtes blondes, que du poisson pané et des escalopes de dinde, j'en suis bien d'accord mais de là à verser dans la démagogie du tout bio, via Danone, il y a un pas que je me refuse à franchir si c'est pour faire subventionner par les collectivités publiques les profits de cette belle multinationale française. Le bio c'est plus cher. Je le sais je passe à la caisse de mon Biocoop. Tant de sollicitude pour la santé de notre belle jeunesse de la part des Franck Riboud addict me pousse à demander à celui-ci de jouer les mécènes : quand on aime on ne compte pas c'est bien connu et merde pour les fonds de pension du Minesotta... 


En octobre 2007, le Grenelle de l'environnement fixait un objectif de 20% de repas bio dans l’ensemble de la restauration collective publique d’ici 2012.

En 2008, seules les cantines des ministères sont concernées.

Où sont passées les cantines scolaires ? Etait-ce trop bio pour être vrai ?

LE BIO DANS LES CANTINES SCOLAIRES
Du bio dans les cantines des ministères, c’est bien. Du bio dans les cantines scolaires, c’est mieux !
DU BIO DANS LES CANTINES SCOLAIRES C'EST POSSIBLE
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Notre reportage : de la ferme à l’école

Nous sommes parties enquêter au Collège de Saint-Jean-en-Royans dans la Drôme.

ET AUSSI UNE QUESTION DE VOLONTE POLITIQUE
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L’interview de Pierre Combes

Vice-President du Conseil Général de la Drôme, chargé de l’agriculture.

Pour avoir accès au site des Deux vaches pétitionnaires cliquer sur le lien : 
 www.les2vaches.com/lesdossiers/laPetition.php - 7k

 

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commentaires

A
OK sur la priorité d'amélioration de l'existant (ce qui en général rapporte plus mais après beaucoup d'efforts et de remises en question). Pour les difficultés de Danone, je leur laisse te les expliquer mais ce que je peux en dire, par analogie avec d'autres filières (la boule bio de Carrouf' par ex.), tient à la fiabilisation de la filière pour passer à un stade de production en grande quantité (y compris avec les aléas climatiques), à la fiabilité des diverses certifications, la régularité des audits et à la fin du fin, la réaction des consommateurs devant l'offre bio : est-ce vraiment bio, vraiment bon, pourquoi c'est plus cher, Danone est-il crédible avec une offre pareille etc etc. Je partage ta fascination pour Antoine R. mais vraiment Franck est un autre grand patron.... il en faudrait plus comme lui dans le patronat français cf sur mon blog la collaboration avec le Prix Nobel de la Paix Yunus http://consultingforever.typepad.fr/mon_weblog/2006/11/rinvention_du_m.html#more.Pour le vin bio, j'attends cette lecture avec impatience. Mais mes clients et amis sur le sujet font bcp plus que du raisin biologique, c'est aussi toute la vinification qui est conçue autrement, sans parler des bilans carbone pour toute l'exploitation.... On te lira avec beaucoup d'intérêt. A la tienne !
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A
Une fois n'est pas coutume, là je ne suis pas d'accord. Il me semble que tu oublies d'où vient le projet et qu'il te manque de quoi décortiquer en quoi, bien au contraire, "les 2 vaches" par Danone sont précisément un bel effort louable, dont il faut imaginer les difficultés de mise en oeuvre colossales que Danone a su franchir pour y arriver. Par ailleurs, ce sont de bons yaourts ! F. Riboud a d'ailleurs annoncé son orientation stratégique pour "l'organic food" à ses actionnaires. Tout comme Carrefour l'a fait en son temps avec sa boule de pain bio et comme Marks & Spencer fait de même. Revenons à notre sujet favori du vin : à quand une série de papiers sur les vins bio ? bien à toi,
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J
Bien sûr qu'ils sont bons, j'en mange. Ce que je conteste c'est le mélange des genres : buiseness et politique, le tout bio dans les cantines scolaires est un leurre, ce qui est en cause c'est d'abord le process des cuisines collectives externalisées plus que la qualité des matières utilisées... Quand aux difficultés de Franck Riboud pour aller vers le bio il faudra que tu me les expliques, je reste sceptique, normal j'en suis resté à Antoine qui lui me fascinait. Y'a pas de vins bios cher Alain mais des vins issus de raisins biologiques... Je vais faire un papier sur chateau Cajus qui fait un Clairet d'exception que je bois bien sûr en mangeant mes 2 vaches... J'adore ! 
F
Lors d'une réunion des expéditeurs de fruits et légumes, un grossiste spécialisé dans l'approvisionnement des cantines nous apprenait que le coût moyen des produits alimentaires dans un repas de cantine scolaire varie de 0,80€ à 1,10€ par repas et par enfant dont environ 15 centimes pour les F&L. On en reste rêveur... 
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S
Eh bien, c'est du joli, c'est du propre.C'est magnifique, de proposer du bio dans les cantines. De nous en promettre. Il suffit de savoir jouer avec les mots, de faire comprendre "cantine scolaire" alors que l'on envisage des "cantines ministérielles". Charité bien ordonnée commence par soi-même; c'est ça ?
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