Désolé de vous prendre la tête un dimanche soir mais la cause en vaut la peine. En effet, comme les helvètes de Nestlé qui nous fourguent du riz au lait la Laitière au prix du caviar pour la plus grande joie du compte en banque des retraités du Winconsin ou de l'Oklahoma, les petits génies du marketing de Danone savent prendre les vents portants de la vague bobo bio pour nous faire pétitionner via leur jolie petite marque bio Les Deux vaches :
C'est beau comme l'enfer pavé de bonnes intentions. Que l'on veuille, enfin, proposer autre chose dans les cantines scolaires, à nos chères têtes blondes, que du poisson pané et des escalopes de dinde, j'en suis bien d'accord mais de là à verser dans la démagogie du tout bio, via Danone, il y a un pas que je me refuse à franchir si c'est pour faire subventionner par les collectivités publiques les profits de cette belle multinationale française. Le bio c'est plus cher. Je le sais je passe à la caisse de mon Biocoop. Tant de sollicitude pour la santé de notre belle jeunesse de la part des Franck Riboud addict me pousse à demander à celui-ci de jouer les mécènes : quand on aime on ne compte pas c'est bien connu et merde pour les fonds de pension du Minesotta...
En octobre 2007, le Grenelle de l'environnement fixait un objectif de 20% de repas bio dans l’ensemble de la restauration collective publique d’ici 2012.
En 2008, seules les cantines des ministères sont concernées.
Où sont passées les cantines scolaires ? Etait-ce trop bio pour être vrai ?


Nous sommes parties enquêter au Collège de Saint-Jean-en-Royans dans la Drôme.

Vice-President du Conseil Général de la Drôme, chargé de l’agriculture.
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