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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 07:00

20110126114317.jpgPaul de Candolle avait sauté à pied joint sur la proposition de Marie, laissant à son premier clerc la gestion de l’étude il fit un aller-retour éclair à Londres pour renouveler sa garde-robe de fond en comble chez Vivienne Westwood. En rentrant il annonça à Marie-Charlotte son épouse son intention de faire part de son un coming-out dès le lendemain dans Sud-Ouest. L’enseigne de sa nouvelle agence : Paul&John permis d’identifier très vite l’heureux élu, un rejeton des Chartrons qui fumait la moquette tout en dilapidant la fortune accumulée par son grand-père. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans Bordeaux et sur les deux rives, dans les châteaux l’angoisse était à son comble, tout ça c’était d’après eux l’effet « hérisson ». Le surnom de Marie était descendu de Paris jusqu’à Bordeaux via l’acheteur vins de Monoprix qui l’a connaissait car elle l’avait un jour dépanné pour une animation de foire aux vins. Tous les propriétaires des GCC avaient reçu le carton d’invitation du « hérisson » au « Bal des Vampires » sur le refuge de l’île de Patiras au coeur de l’Estuaire de la Gironde au pied du phare link. L’illustration du carton était de Christophe Blain le co-auteur avec Abel Lanzac de la bande dessinée culte Quai d’Orsay : chroniques diplomatiques mettant en scène le grand agité dont Jacques Chirac avait fait un Premier Ministre. En en tête une citation d’Héraclite « La sagesse : dire le vrai et agir selon la nature » puis les réjouissances :


- accueil des invités : coupe de Cerdon Bartucci ou de Mont Blanc du domaine Belluard

- les petites annonces de la patronne

- souper fin (costume de ville et pas de chichi pour les dames)

- un pot pourri des Rita Mitsouko par Catherine Ringer

- la pochette-surprise sur le bateau du retour

 

Des deux rives, et Marie l’avait manuscrit de sa main, partiraient des bateaux afin que cette soirée sur cette île, atypique et mystérieuse mais hospitalière, marque un réel trait d’union et devienne le symbole du renouveau de Bordeaux. Que faire ? Ne pas y aller équivalait à une déclaration de guerre. Y aller c’était passer sous les fourches caudines de cette gourgandine. Les partisans du boycott furent vite mis en minorité lors de la réunion de l’UGCC. L’affaire fut pliée dès que l’on sut que Bernard Arnault y enverrait sa fille, François Pinault son fils et que Christian Moueix s’y rendrait en personne.

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