Moi, le baby-boomer fourbu, doublé en permanence par des Vélibistes aux jupes légères, vilipendé par le cartel des beaux esprits gauchistes reconvertis parce que, comme je n'avais pas encore 20 ans en mai 1968, j'aurais du rester au chaud chez mes parents, sorte de prédicateur solitaire de la toile, je suis stupéfait du relatif désintérêt, ou lorsqu'ils s'y intéressent c'est avec des gros sabots, des "hommes" du vin pour les consommateurs de ce que nos amis américains buveurs de vin regroupent dans la " Echo Boom Generation" soit en traduction libre les enfants des baby boomers. Faux, me rétorquera-t-on, tout le monde s'intéresse à la EBG et, aux femmes actives, les working woman bien sûr. Tout le petit monde du marketing trépigne, on sonde les cervelles blondes ou brunes ou rousses, vive les bimbos de la Star Ac, les boottles font la danse du ventre, les étiquettes se mettent en string et paillettes, Galatée F donne des cours par correspondance à tout ce petit monde, bref, selon une coutume gauloise : après s'être gobergés des écrits d'un crétin de BB, un HF de Paris, un ennemi juré du vin à la française, les voilà tous dehors, en ordre dispersé, en tongs et en panta-court, c'est la curée. J'exagère bien sûr. Je force le trait mais, tout de même, ce n'est pas ainsi, avec de la quincaillerie, des conseils à deux balles, de la petite réclame racoleuse ou des recettes réchauffées qu'on inverse une tendance lourde.
Au risque de décevoir mes plus chauds supporters je ne vais pas ce matin en repasser une couche sur ce sujet. Je me lasse. J'ai trop écrit. Je graffite dans la choucroute. Pour comprendre, expliquer, choisir des moyens d'action il faut se plier à une règle d'or : ne pas penser que tout le monde pense comme soi. S'efforcer de se mettre à la place de pour mieux transcrire les codes, les nouveaux us et coutumes de ces consommateurs qui ne nous ressemblent pas. Que voulez-vous ils passent des groles Nike à l'écharpe Burberry's et leurs meufs sont des Louis Vuitton victim avec lunettes Gucci incorporées alors à nous de bien vouloir condescendre à descendre de notre supériorité naturelle pour que la belle image du vin porte ses fruits. C'est un vrai challenge, un défi lancé par les américains pour 2015. En effet, l'édition 2007 de l'étude Impact Delabank The US Wine Market qui situe la consommation américaine, avec 304 millions de caisses de 9 litres, juste derrière la France en termes de volume global consommé, prévoit que cette situation pourrait s'inverser d'ici 2015. D'après leurs pronostics, l'apport des de la "Echo Boom Génération" se chiffrerait en un raz de marée de 60 millions de consommateurs supplémentaires d'ici 2010. J'adore ces dates ! Alors mes petits loups : Cap 2015 ! En se bougeant légèrement le popotin nous pouvons redonner à notre consommation des couleurs : le pink wine montre la voie et, n'en déplaise aux touchent pas à un verre, nous n'allons pas dépraver notre belle jeunesse mais lui redonner le goût des choses.
In the Generations theory of William Strauss and Neil Howe, the Echo Boom Generation is a sub-generation in North America and some European countries branching off Generation Y. The Echo Boom is an expansive term for children born between roughly 1982 and 1994 (though sources disagree on the exact years). In 1989 the number of live births exceeded four million for the first time since 1964, and the Echo Boom peaked in 1990 (33 years after the peak of the Baby Boom) with 4.16 million live births, the greatest number since 1962.[1]
Children of this generation are called Echo Boomers, a reference to the fact that the generation falls between about 30 and 36 years after the Baby Boomer generation, and thus many Echo Boomers are the children of Baby Boomers.
In this theory, the generation spans from, and immediately follows, the so-called MTV Generation and immediately precedes the Internet Generation. This generation is significant because they are the last born to appreciate the changes of the digital revolution, and the rise of the internet and computer technology. The "Echo Boomers" are expected to be highly involved in what is sometimes being called Generation C.