Comme l'écrit l'ami Bernard, suis-je un indécrottable optimiste ?
Non, je suis un pessimiste actif, pour moi toute réflexion s'inscrit dans l'action, au jour le jour comme dans le temps long. La patience et la ténacité viennent à bout très souvent de blocages que l'on disait insurmontables. Que voulez-vous, et ce ne sont pas ceux qui ont travaillé avec moi dans le groupe stratégique qui me contrediront, j'aime convaincre, j'aime la discussion, mais une discussion qui mène au choix et choisir c'est agir.
Ne jamais transiger sur l'essentiel mais trouver des compromis sur l'accessoire, trop de conflits, de guerres ou de rapports de force du quotidien ne sont que des malentendus voulus, entretenus, ressassés... Avoir des convictions fortes certes mais ne jamais se contenter de camper dessus. Les idées fortes sont comme les plantes vivaces, elles mettent du temps à s'implanter, à raciner, mais lorsqu'elles ont trouvé leur terreau, elles prospèrent. C'est le cas pour celles émises dans la note stratégique " Cap 2010 " on les trouve aujourd'hui exprimées en des lieux où elles avaient été méprisées, déformées, vilipendées ou mieux encore ignorées...
Alors, sur mon petit vélo - qui est haut - je vais continuer à penser, c'est mon hygiène de vie, et pour ceux qui veulent agir, je leur donne rendez-vous d'ici le gui l'an neuf pour se retrouver dans un club où il fera bon réfléchir, mais aussi agir pour ne pas céder au pessimisme ravageur qui ne mène qu'à la désespérance.