Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 06:00

La viscose de Gillet : TASE - Sandrillon in Lyon

Vous y découvrirez la condition ouvrière des années 30, dans les usines Gillet filant la viscose, la soie naturelle...

 

L'usine TASE fut construite en 1924 par le groupe Gillet dans le but de produire de la viscose, l'autre nom de la soie artificielle. En un an, une gigantesque usine capable d'accueillir plus de 3000 ouvriers et une cité ouvrière de 97 pavillons sortent de terre dans le secteur de Vaulx la Cote. C'est le début d'une grande aventure textile vaudaise qui durera jusqu'en 1975, date de la fermeture de l'usine TASE.

La suite ICI 

 

 

 

Lisez « Et ils dansaient le dimanche » de Paola Pigani plutôt qu’Annie Ernaux !

« Et ils dansaient le dimanche est un très grand roman historique et social, montrant une fois de plus l'extrême attention de l'auteure aux simples « choses de la vie » humaine, sa manière bien à elle de révéler dans le quotidien la violence ou la beauté.

 

En 1929, Szonja, une jeune paysanne hongroise, quitte son pays avec sa cousine Marieka, pour gagner Lyon, où les attend une promesse d'embauche dans une usine de fabrication de viscose, cette soie artificielle qui connaît alors un bel essor. Au cours même du long voyage ferroviaire, pourtant, le rêve d'émancipation commence déjà à s'effriter, et la découverte de leur nouvel environnement industriel à l'arrivée ne fera qu'empirer le désenchantement. Szonja est obligée de se loger dans une triste pension tenue par des sœurs, de partager avec les autres ouvrières les maigres repas au réfectoire, de subir à l'usine cadences infernales et mauvais traitements, victime des brimades et des inégalités entre hommes et femmes, abimant ses mains dans des produits toxiques, sa tête et ses poumons dans un brouillard de fumées nocives. Et pourtant, avec ses collègues immigrés d'Europe centrale et d'Italie, elle découvre aussi la camaraderie et la solidarité, la joie des conversations, de la fête dominicale, et des danses au bord de la Rize.

 

Quand surgit la grande Crise, conséquence du crash économique de 1929, entraînant le chômage et l'hostilité à l'égard des étrangers, cette fraternité des ouvriers, dans la colère et la lutte, leur permettra de résister jusqu'au Front Populaire et ses promesses de jours meilleurs… Dans un récit engagé, trouvant toujours les mots justes pour dire les tourments du corps comme les sentiments, traduisant avec la même poésie la douleur et l'amour, Paola Pigani nous entraîne, comme ses héros, dans la plus belle des valses littéraires… Laissez-vous emporter par sa musique, comme par le souffle de l'accordéon du « petit bal perdu » !

 

CRITIQUES ICI 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
https://www.le-trace.fr/le-trace/musee-de-la-viscose/<br /> Merci pour votre dernier message sur ET ILS DANSAIENT LE DIMANCHE.<br /> Je vous signale qu'à GRENOBLE on entretient cette mémoire et j'ai visité il y a longtemps sous la conduite d'anciens ouvriers qui maintenaient la mémoire ouvrière. Comme c'est le cas à NANTES<br /> avec la MAISON DES HOMMES ET DES TECHNIQUES (chantiers navals) ou encore la mémoire ouvrière ET paysanne avec le CHT (Centre d'Histoire du Travail) (CDMOT à LA ROCHE-sur-YON).<br /> https://www.passagesaintecroix.fr/programmation-culturelle/depart-dusines-1970-1990-les-photoreporters-nantais-racontent/<br /> autre site présentant hier et avant hier des films sur la condition ouvrière.<br /> <br /> Roger BONNET à NANTES
Répondre

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents