Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 06:00

 

Je ne chasse pas en meute, ni ne me dresse en donneur de leçons, je vais me contenter de regretter que des hommes publics, politiques ou médiatiques, adeptes de discours moralisateurs, de  sentences sans appel, d’exclusion, se retrouvent au banc de ceux qui sont accusés de violences faites aux femmes, les leurs d’ailleurs pour les 3 premiers.

 

Hommes de pouvoir, PS, EELV, LFI, ego surdimensionné, sentiment de supériorité et d’impunité, pour le  dernier prédateur.

Aurélie Filippetti : accusée de violences par son ex Thomas Piketty, elle  l'attaque en diffamation : Femme Actuelle Le MAG

 

1-Thomas Piketty a été condamné ce mercredi par la cour d’appel de Paris en diffamation contre l’ex-ministre socialiste de la Culture, Aurélie Filippetti. L’économiste devra verser à son ancienne compagne un euro en réparation du préjudice et 3 500 euros au titre des frais de justice. En première instance, le 13 janvier 2021, le tribunal judiciaire de Paris avait débouté Aurélie Filippetti de ses demandes.

 

L’ancienne députée de Moselle avait attaqué en décembre 2019 l’intellectuel, après que ce dernier l’avait notamment qualifiée de «personne extrêmement violente vis-à-vis de [ses] filles» lors d’une conférence publique filmée à l’université de Toulouse. Thomas Piketty répondait à une étudiante qui l’interrogeait sur une affaire survenue dix ans plus tôt : en 2009, Aurélie Filippetti avait déposé contre son ex-compagnon pour des faits de violences sur concubin. La procédure avait fait l’objet, après une médiation, d’un classement sans suite, mais avec rappel à la loi à l’encontre de l’économiste, qui s’était excusé dans une lettre.

 

© JULIEN DE ROSA / AFP

2- Sauver le soldat Quatennens, l’erreur fatale de Mélenchon ICI 

 

OPINION. En cherchant à soutenir son bras droit auteur de violences conjugales, Jean-Luc Mélenchon a montré encore une fois les limites de son tribalisme acharné.

 

Paul Ackermann

Paris

J’essaie de varier au maximum les thématiques abordées par ces chroniques hebdomadaires mais je dois malheureusement en enchaîner deux sur les failles de la gauche radicale française et les dangers pour ce camp de l’acharnement caractériel de son leader, Jean-Luc Mélenchon. Car cette fois, la gueule de bois est carabinée. Et la gauche française a un important problème de succession.

 

De quoi parle-t-on? Il y a une semaine, Le Canard enchaîné a révélé l’existence d’une main courante pour violences (un signalement à la police sans dépôt de plainte) déposée par l’épouse du bras droit de Jean-Luc Mélenchon, le député du Nord Adrien Quatennens. Depuis, tous les regards se tournent vers La France insoumise et l’alliance de la gauche qu’elle mène tambour battant, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. La lutte contre les violences faites aux femmes est effectivement un de leurs principaux combats, de ceux sur lesquels on ne peut pas tergiverser.

 

Il faut savoir qu’Adrien Quatennens, un des rares Insoumis à allier charisme et talent, était le favori pour succéder à Jean-Luc Mélenchon et devenir le candidat du parti, voire de toute la gauche à la prochaine élection présidentielle. On dit même que c’est ce Lillois de 32 ans qui a eu l’idée du slogan «Mélenchon premier ministre», si efficace pour forcer les autres partis à s’aligner derrière le sien aux élections législatives.

 

Ce dimanche, celui qui était «coordinateur» de La France insoumise, s’est mis en retrait de cette fonction et, surtout, a reconnu dans un long communiqué avoir giflé son épouse il y a un an et, plus récemment, lui avoir «saisi le poignet» et lui avoir «pris son portable», une altercation lors de laquelle «elle s’est cogné le coude».

 

Séisme en terres insoumises. Le jeune numéro 2 du parti coupable de violences sur son épouse! On ne peut pas imaginer pire scénario. «Cette décision, que nous saluons, a été prise en concertation avec les instances du mouvement et sera suivie des dispositions nécessaires à la bonne animation de notre mouvement», a cependant très sobrement commenté La France insoumise dans un communiqué.

 

Procureurs du reste du monde

 

Dans l’affaire Quatennens, encore une fois, comme la semaine dernière avec l’ostracisation du patron du Parti communiste, ce n’est pas tant l’accident politique lui-même (l’explosion en vol du petit prince de la gauche radicale) qui coûtera le plus cher au parti. C’est la mauvaise réaction du leader, et donc de ses troupes, qui le suivent toujours à la lettre. Ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a effectivement tenu à soutenir son poulain envers et contre tout. «Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection», a-t-il tweeté, profitant de l’occasion pour pointer «la malveillance policière» et «le voyeurisme médiatique» qui seraient coupables de ce scandale en ayant fait fuiter la main courante.

 

Les autres Insoumis ont été moins maladroits dans leur soutien mais très rares sont ceux à s’être franchement désolidarisés. Parmi les grands noms, seuls Sandrine Rousseau, écologiste mais grande avocate de l’alliance avec la gauche radicale, et quelques autres Verts ou socialistes ont vigoureusement condamné les faits de violence et leur auteur. La députée de Paris a appelé Adrien Quatennens à aller plus loin et à se mettre «en retrait de toute parole publique». «Il a pris une décision courageuse», a répondu la cheffe du groupe des Insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, appelant à laisser «un peu le temps» au parti pour s’organiser et «discuter». Pour elle, Adrien Quatennens a toujours un avenir dans les instances dirigeantes du mouvement. «Nous ne pensons pas qu’un homme, même s’il a commis à un moment un acte de violence, est un homme qui est violent à vie», explique-t-elle.

 

 

Cette retenue à propos d’un auteur de violences conjugales avérées, très inhabituelle du côté des Insoumis quand il ne s’agit pas de leurs membres, est d’autant plus problématique que le parti avait déjà été pointé pour sa mauvaise gestion des affaires Eric Coquerel et Taha Bouhafs, accusés pour leur part de violences sexuelles. Ce lundi soir, c’est Julien Bayou, patron des écologistes, qui a été mis en cause par Sandrine Rousseau pour des «comportements de nature à briser la santé morale des femmes». Catastrophique pour ce camp qui a fait du féminisme un de ses principaux chevaux de bataille et de la dénonciation du comportement du camp présidentiel sur ce sujet un de ses leitmotivs. La cheffe du groupe présidentiel à l’Assemblée, Aurore Bergé, a d’ailleurs sauté sur l’occasion pour critiquer cette «indignation à géométrie variable». On ne peut peut-être pas demander aux procureurs du reste du monde d’être les procureurs de leurs propres troupes, mais le tribalisme de Jean-Luc Mélenchon commence à véritablement poser problème.

 

L’affaire Quatennens fait vaciller la statue Mélenchon ICI 

 

Des voix se font entendre au sein de LFI et de la NUPES pour critiquer sa posture et plus largement son omniprésence au sein du parti.

 

La députée LFI Clémentine Autain à Aubervilliers, au nord de Paris, le 7 mai 2022

« SES MOTS, PAS LES MIENS »: CLÉMENTINE AUTAIN PREND SES DISTANCES AVEC JEAN-LUC MÉLENCHON SUR L'AFFAIRE QUATENNENS ICI

 

Julien Bayou. (Photo by Thomas SAMSON / AFP)

3- Julien Bayou accusé par Sandrine Rousseau de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes » ICI 

 

EELV La députée écologiste affirme avoir longuement écouté une ex-compagne du patron d'EELV

 

Sandrine Rousseau pointe du doigt le patron de son parti. La députée et finaliste de la primaire écologiste a rapporté lundi sur France 5 avoir reçu chez elle une femme accusant le secrétaire national d’EELV Julien Bayou de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ».

 

Interrogée à propos du député de Paris, dans un numéro de l’émission C à vous consacré en partie aux violences conjugales qu’a avouées dimanche le député LFI Adrien Quatennens, Sandrine Rousseau a répondu : « J’ai reçu chez moi très longuement une ex-compagne de Julien Bayou [...] Elles sont manifestement plusieurs, moi je n’ai entendu qu’un seul témoignage. Une enquête journalistique semble être en cours. »

 

Sandrine Rousseau évoque « une tentative de suicide »

 

L'éco-féministe a raconté : « Au moment où j’ai reçu cette femme, elle était dans un état très déprimé, elle était très mal, elle a d’ailleurs fait une tentative de suicide quelques semaines après ». « Ca fait partie des questions qui vont venir sur la table » au parti, a ajouté Sandrine Rousseau.

 

Interrogée pour savoir si elle pensait qu’il fallait que Julien Bayou se mette en retrait comme Adrien Quatennens vient de le faire chez LFI, elle a répondu : « On verra, step by step ("chaque chose en son temps"). »

 

Une « instrumentalisation » pour Julien Bayou

 

Julien Bayou, qui n’était pas joignable dans l’immédiat, avait assuré début juillet au Figaro qu’il serait interrogé par une commission interne du parti « dans les meilleurs délais sur ce qui ne constitue en rien des violences sexistes ou sexuelles ni des comportements inappropriés envers quiconque ».

 

« Il s’agit malheureusement d’une histoire qui se termine dans la souffrance, et d’une rupture qui s’accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit et d’une forme d’instrumentalisation que je ne peux que déplorer », avait-il ajouté.

 

Il avait évoqué « une rancœur qu’elle ne cache pas puisqu’elle m’a clairement écrit, trois jours après avoir saisi la commission interne d’EELV : "Inquiète-toi. Je vais revenir et en force. (…) La chute va être douloureuse." »

 

Affaire PPDA : trois nouvelles plaignantes accusent Patrick Poivre d’Arvor de viols et d’agressions sexuelles

4- Affaire PPDA : trois nouvelles plaignantes accusent Patrick Poivre d’Arvor de viols et d’agressions sexuelles

 

Trois femmes ont livré des témoignages glaçants contre Patrick Poivre d’Arvor, au journal Libération, lundi 19 septembre. L’ex-présentateur du JT du 20 heures de TF1 est accusé de viols et d’agressions sexuelles.

 

Deux nouvelles plaintes, pour un viol et des agressions sexuelles, ont été déposées au cours du mois de septembre contre Patrick Poivre d’Arvor, rapporte Libération.

 

Un autre signalement, portant sur une accusation de viol, a été adressé au procureur de la République. Les faits reprochés contre le journaliste sont prescrits et ne peuvent pas engager de poursuites judiciaires. Les trois femmes ont livré des témoignages poignants au quotidien, lundi 19 septembre.

 

 

Affaire PPDA : les confidences d'une victime présumée par Télé 7 Jours

 

Invitée sur le plateau de l’émission littéraire Vol de nuit sur TF1 pour parler de son manuscrit de nouvelles érotiques, en 2003, Bénédicte Martin accuse l’ancien présentateur du JT du 20 heures d’agression sexuelle. Dans son bureau, PPDA l’aurait saisie par la gorge en lui faisant une clef de bras, selon les dires de la journaliste et écrivaine, âgée de 24 ans à l’époque. Il lui aurait ensuite remonté sa jupe, avant de l’embrasser de force, raconte la plaignante. "Je n'ai eu cesse de relater les actes de PPDA, personne n'a jamais été choqué", déplore-t-elle, auprès de Libération.

 

Bénédicte Martin est ma voisine, elle ne fabule pas, j’en suis d’autant plus persuadé qu’une de mes amies intimes de l’époque avait subi le même sort qu’elle. Cette amie m’avait montré les SMS de PPDA qui « s’excusait » de son comportement.

Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents