« Depuis le début de leur liaison, trois ans plus tôt, c’est la première fois que Gaston Deferre, désobéit aussi effrontément au nouvel amour de sa vie. Edmonde et lui partagent beaucoup de passions, la poésie, la peinture, la littérature, l’opéra, le football, la politique, le pouvoir, l’ambition, mais pas la voile, en tout cas pas encore. »
Tel un vieil épagneul breton décati depuis que j’ai posé mon sac dans les Hautes Corbières grâce à Jean Héritier, d’abord à Cucugnan puis à Padern, je hume la trace des souvenirs d’un temps, si loin si près, cette étrange mission instiguée par Louis le Pensec : sauver le soldat VDN ! Clin d’œil au naturiste que je suis devenu : les seuls qualifiés de naturels ne le sont pas.
Sur la route qui mène de Paziols à Estagel lorsque nous franchissons la frontière entre l’Aude et les PO je sais que nous allons passer près du château de Jau, Bernard Dauré, Cases de Pêne, Perpignan, la Préfecture, le préfet Dartout, la salle Pams, la mairie nouveau fief d’Alliot où les Alduy Paul et Jean-Paul ont régné 50 ans. Nous poussons la porte d’une librairie et tels des Huns nous effectuons une razzia de livres. Parmi eux MAI 69 de Jean-Philippe Leclaire chez Fayard, celui que la Saporta n’a pas daignée me faire parvenir en service de presse.
C’est une uchronie qui place Gaston Deferre au centre d’une histoire rocambolesque dont je vous parlerai lorsque je pourrai écrire mes chroniques sur grand écran et non sur mon IPhone
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