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5 août 2022 5 05 /08 /août /2022 06:00

Peut être une image de tomatePeut être une image de fruit et plein airPeut être une image de tomatePeut être une image de alimentPeut être une image de aliment

PHOTOS de David Millard De la diversité potagère

 

 

 

 

Canicule aidant c’est le dernier chic de l’été dans le monde des étoilés : la tomate ancienne en son état de pureté et de nudité tranchée avec délicatesse par la main éclairée du chef, tout juste assaisonnée, allongée alanguie dans son eau…

 

  • Quel délice !

 

  • Quel génie ce chef !

 

S’exclament, les critiques non assermentés, les peoples, les couples de communicants fêtant leur première année « en couple », Darmanin, les gars et les filles qui croient que The World's 50 Best Restaurants est la Bible, celles et ceux qui allongent la CB à plus de 600 boules par tête de pipe, le commun des mortels, quoi !

 

Bref, je n’ai pas de potager comme Alain Passard mais de bons et loyaux fournisseurs, donc les tomates de variétés anciennes je sais où en trouver en saison. Je les paye au prix demandé, je les tranche, en fraîcheur, selon mon humeur, en fines rondelles ou en quartiers grossiers, une moulinée de poivre – les meilleurs en mon moulin –, une pincée de fleur de sel de Guérande, un fil de vinaigre de cidre et, bien sûr, juste ce qu’il faut d’une huile non raffinée, pas forcément d’olive, pour leur donner du gras.

 

  • Un délice

 

  • Quel génie je suis !

 

Afin d’éviter de me faire avoiner par le syndicat des chefs étoilés je ne vous présente pas l’addition des premiers, ni la mienne, ça vous évitera de faire une soustraction qui, en ces temps de loi pour la pouvoir d’achat, ferait jouir le président Nupes de la Commission des Finances – très gastro-couillard selon les échos des 4 colonnes de l’AN – mais comme je le disais à un copain, c’est la tomate à 99,99 euros mon coco… Un prix de marchand de chaussures..

 

 

Bon appétit, avec mes vieilles tomates je liche nu.

 

 

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commentaires

P
Le prix s’explique peut être, dans la tête qui se trouve sous la toque et qui, en guise de cerveau ne contient qu’un petit pois, pour dissuader que des tomates de ce prix ne leurs soient balancé en pleine tronche. Mais cela sera surtout l’occasion d’une recette – que l’on aura complétée de la marque du couteau, pardon, de « l’outil tranchant – rassemblée avec d’autre dans un livre exposé et présenté un peu partout pour être sur que vous ne partirez pas sans l’avoir acheté. On saura insister, pour emporter le morceau, en vous demandant si vous ne souhaitez pas qu’il vous soit dédicacé par « Le Chef » avant de le retrouver sur votre addition !<br /> Il est rare qu’un chef de cuisine ne soit pas un caractériel. Tout d’abord, dés l’école hôtelière ou en stage de formation ils sont confrontés à la violence et/ou au mépris de leurs « enseignants » Par la suite, ils se rendent compte très vite qu’ils sont indispensables à leurs employeurs. Rendre son tablier à une heure du service à de quoi foutre une sacrée pagaille et doit en faire rêver plus d’un. Enfin, les louanges que doivent leurs rendre, même d’en un infâme bouiboui, une panse bien remplie complètent le décor.<br /> Mare de ce monde, ou la « célébrité » excuse tout et passe avant tout. Écoutez ceux qui fréquentent ce genre d’établissement. Dans la plus part des cas ils ne sauront pas autre chose que vous citer le nom du « Maître » - quel artiste ! - le nombre de macaron (récemment gagné ou perdu) éventuellement le nombre de plats servis pour le montant de l’addition ou le nombre de loufiats attachés à votre table. Très rare sont ceux qui vous citeront un plat, une sauce ou un tour de main.<br /> A l’époque ou comme nous dit Cesare Pavese dans « Un bel été » « À cette époque, c'était toujours fête », On fêtait déjà les « Grands Chefs » comme Alexandre Dumaine. Un discret vedettariat montrait le bout de l’oreille avec Raymond Oliver du « Grand Véfour » au Palais Royal qui avec Catherine Langeais – amour de jeunesse de François Mitterrand – anima l'émission culinaire « Art et magie de la cuisine » pendant 13 ans à la « RTF »<br /> Il court une plaisanterie à ce sujet. Officiait aussi, à cette époque, à la télévision Léon Zitrone dont la fatuité était à la mesure de sa très grande popularité. Zitrone et Oliver se retrouve dans l’ascenseur. Oliver salue Zitrone qui ne pipe mot. Oliver tente de timide mimique pour attirer l’attention du Gros Léon. Rien n’y fait. Oliver, joue alors son vatout : « Vous ne me reconnaissez pas ? C’est moi qui fais la cuisine à la Télé. » Réponse de Zitrone : « Je ne mange jamais à la cantine.<br /> <br /> So long’
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P
la tomate comme la lune remonte à la plus haute antiquité sud-américaine , au moins de l'arrivée de l'andine cornue!.lplus un cuisinier célèbre ne se risquerait à passer à la télé sans cité son maraîcher ou son marchand de beurre.<br /> ça me rappelle Jacques Maximin époque Négresco, , mécontent d'un papier de Henri Gault, fit annoncer par le serveur de faux intitulés de plats qui obtint un commentaire des plus flatteurs

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