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16 août 2022 2 16 /08 /août /2022 06:00

No steak (Documents) eBook : Caron, Aymeric: Amazon.fr: Boutique Kindle

Mon titre est volontairement putassier, plus accrocheur, on n’attrape pas les mouches (tapette à mouches) avec du vinaigre, Aymeric est un grand défenseur des moustiques suceur de sang ICI. La chronique qui suis, de Claude Boiocchi, consultant et philosophe, est très sérieuse, ce que je ne suis pas.

 

Aymeric Caron

Journaliste

 

Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Lille en 1995, Aymeric Caron quitte la France pour s'installer à Shanghai où il travaille dans un studio de production radiophonique pour le compte du Consulat de France. De retour en France en 1997, il travaille pour TF1, LCI, France 3 et l'agence CAPA.

En 1999, il rejoint Canal+ comme grand reporter, il couvre alors différents conflits parmi lesquels ceux du Kosovo, de l'Afghanistan, de la Côte d'Ivoire, du Congo et de l'Irak.

 

De mars 2006 à juin 2008, Aymeric Caron anime la matinale du week-end sur i> Télé.

 

Durant l'été 2009, il anime la matinale sur Europe 1 en remplacement de Marc-Olivier Fogiel.

 

En septembre 2009, la direction de la station lui confie la présentation des matinales du week-end. Après plusieurs allers-retours entre les tranches du week-end et de la semaine, en juillet 2011, il quitte la station, les propositions d'Europe 1 pour la rentrée "ne correspondant pas à ses projets".

 

En 2012, Laurent Ruquier et Catherine Barma lui proposent de rejoindre en l'équipe d'On n'est pas couché, comme chroniqueur aux côtés de Natacha Polony sur France 2.

 

En janvier 2013, il publie aux Éditions Fayard, No Steak, un essai dans lequel il explique pourquoi et comment le végétarisme remplacera dans le futur le régime omnivore.

 

Il quitte l'émission en 2015. Après un bref passage dans l'émission C L'hebdo sur France 5, il lance en 2019, une web TV baptisée Komodo TV. Mais c'est un échec et le projet est stoppé l'année suivante. A la rentrée 2019, Aymeric Caron arrive sur LCI où il devient éditorialiste et intervient dans plusieurs émissions.

 

Depuis plus de 20 ans, Aymeric Caron est végétarien. En 2020, il publie l'ouvrage La revanche de la nature, un essai dans lequel il présente la pandémie comme l'occasion de réfléchir à de nouveaux modèles pour la société future. En 2022, il revient en librairie avec son premier roman : Nous mourrons de nous être tant haïs.

 

Le 3 mai 2022, lors d'une interview accordée au Parisien il annonce sa candidature aux élections législatives de juin 2022. Le 19 juin 2022, il est élu député de 18e circonscription de Paris, sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES).

De quoi la viande cellulaire n’est-elle pas le nom ? ICI

Une chronique de Claude Boiocchi, consultant et philosophe


Présentée par ses promoteurs comme une solution prodigieusement ingénieuse, la « viande cellulaire » semble s’imposer comme le nouvel eldorado qui séduit les investisseurs et excite les entrepreneurs les plus avant-gardistes. Songez que cette fascinante alternative nous sauverait à la fois de la sous-alimentation à venir et nous libérerait de notre soumission fautive à l’élevage intensif cruel, polluant et dévastateur.

Mais de quoi parlons-nous au juste lorsque nous nous laissons aller à convoquer cette étrange expression pour tenter de conjurer notre sort ?

 

Pour tenter de répondre à cette question, il nous faut d’abord nous interroger sur le sens que nous attribuons aux mots et à l’importance que nous accordons à cette forêt de sens. En effet, nous vivons dans un monde bruissant de mots, des mots qui se disent, qui s’écrivent et nous servent à identifier des choses, des individus, des êtres, et notamment à les penser sous une forme organisée et dénombrable. Dès lors que nous comprenons ce que peux signifier une chose, ce que peut être une entité vivante, nous nous sentons capables de la désigner et d’en compter les manifestations.

 

Ainsi nous nous représentons notre environnement en repérant la présence de ce que nous pensons être un arbre, une pomme, une fourmi, un chien, une chaise, un voilier, un avion, etc. Or, pour qu’une chose soit comptable il faut qu’elle soit « une » afin que nous puissions en percevoir une autre puis d’autres équivalentes.

 

Ce qui nous ramène à cette fameuse dénomination de « viande cellulaire » appelée également « viande cultivée » ou « viande de culture », et qui selon Wikipédia : « est un produit carné réalisé par des techniques d’ingénierie tissulaire qui se passent ainsi de l’abattage d’animaux. Elle est produite à partir de cellules animales, que l’on fait croître en dehors du corps de l’animal. » Ainsi, nous parlons d’une substance produite en cuve à partir de prélèvements et cultivés indéfiniment en tenant compte d’un cahier des charges nutritionnel, gustatif et esthétique censé satisfaire notre appétit carnivore tout en réduisant considérablement notre impact fautif sur la planète et le monde animal.

 

Seulement voilà, cette création laborantine en passe d’être industrialisée (à un coût et dans des conditions encore peu communiqués !) n’est pas à proprement parlé de la viande, ou partie d’un animal ayant vécu, mais seulement le résultat d’une extrapolation tissulaire savamment assaisonnée pour tromper du mieux possible et d’aucuns diront de manière éthique, le consommateur reconnaissant de ne plus avoir à porter sa croix de pécheur viandophile impénitent.

 

Mais comment donc nous représenterons-nous ce que nous mangerons lorsque l’essentiel de nos nourritures ne seront plus comptables ?

 

Lorsque nous en serons à ingurgiter de la pâte d’origine animale produite par mètres cubes dans de gigantesques cuves supervisées par des « bouchimistes » formées dans les écoles dont rêve déjà Elon Musk, Xavier Niel  et consort ?

 

Comment parviendrons-nous à nous figurer que nous sommes vivants, vulnérables et organiques lorsque nos parfums seront de synthèses, comme notre viande et l’essentiel de ce qui devrait nous renvoyer ce que nous sommes fondamentalement et auquel nous participons depuis bien avant notre naissance : le monde des vivants et l’universalité des phénomènes naturels vitalisants ?

 

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commentaires

P
Quel avenir pour cette innovation qui va révolutionner l’approvisionnement des prisons entre autre. Viandes cellulaires ! Fallait le faire ! Et hop, double peine pour tous. *<br /> Il ne restera plus aux détenus à se rappeler, stade ultime de l’efficacité, le film de Bormann, «  Soleil vert » où les vieux sont transformés en portion alimentaire pour la population.<br /> <br /> * Cela me fait penser à l’histoire de ce détenu qui restait 24/24 et 7/7 devant la télé allumée sans interruption. Quand le personnel pénitentiaire inquiet lui posait la question il disait qu’il pensait que cela faisait partie de la peine.Quand au camarade Caron auquel je ne rappèlerai jamais assez que je deviendrai Vegas dès que les lions brouteront.<br /> En attendant je lui souhaite bonne chance pour convaincre les vers à sa théorie <br /> Dans le cas contraire je ne donne pas chaire de La résurrection des corps promises<br /> par l’église <br /> <br /> Mais pour ce que j’en ris...
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