On n’en sortira pas. <br /> La révolution française avait fait table rase de « La Noblesse »*** et ses hiérarchies, noblesse de robe, d’épée, seigneuriale etc.<br /> Plus de deux siècles plus tard les « bandelejaeger »* qui sommeillent en chacun d’entre nous n’aspirent qu’à une chose faire partie d’une aristocratie qui les séparera du vulgaire et de ses sordides contingences. Donc, pas de travail, pas de commerce.<br /> J’ai connu un hobereau alsacien qui avait été élevé ainsi : « Chez nous, on ne travail » pas lui serinait son père. Lui, trainait son ennui et ses soucis dans son joli château d’Osthoffen* dont le domaine était régulièrement démembré et vendu pour faire face au minimum d’entretien pour éviter la ruine de l’édifice**<br /> <br /> Aujourd’hui, à quoi assistons nous ? A l’existence d’une « aristocratie d’état » où seul le rang de sortie des grandes écoles permet d’accéder aux « Grands Corps » où ayant fait ses preuves on cultivera l’entre-soi. L’absence de notion des « basses besognes » est criante quand on voit comment les autoroutes ont été livrées ,il faudrait dire bradées, aux malins singes du secteur privé.<br /> <br /> P.S.<br /> <br /> L’exemple du Rhône me touche particulièrement pour avoir entendu parler pendant près de cinquante ans de la liaison Rhin Rhône devant permettre le trafic de péniches au gabarit international pour remplacer la liaison actuelle au gabarit Freyssinet obsolète.<br /> <br /> Le projet a fini par être abandonné et nous avons perdu cette liaison nord/sur – mer du Nord/Méditérannée.<br /> <br /> Pendant ce temps les Allemands ont réalisé la liaison Rhin/Neckar/Danube créant un très grand axe Ouest /Est soit Mer du Nord/Mer Noire via le Danube dont la France est exclue.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> * Collectionneur de ruban, titres et autres décorations comme on dit par cheu nous<br /> ** Les jeunes générations ont réussi à sauver le tout, la transformation en chambres d’hôtes pleines de charmes et de classe.<br /> *** « Il n’y a plus de noblesse aujourd’hui, il n’y a plus qu’une aristocratie. »<br /> – Savinien de Portenduère in Ursule Mirouêt de Balsac