Pierre Jancou n’est pas un coucou – j’ai entendu, pour la première fois de l’année, le coucou jeudi dernier dans les vignes qui dévalent vers les rives du lac du Bourget, j’avais plein de sous en poche, je vais donc être riche – il n’occupe pas le nid des autres, même si c’est un drôle d’oiseau, notre grand voyageur, nouveau citoyen de Padern, taulier du café des Sports, apprenti vigneron, va et vient dans la France des terroirs, l’autre jour à Banyuls à deux pas de Pax, dimanche à Marseille, et, cerise sur le gâteau, il est au piano avec la belle Jojo qui a un grand chapeau, Johanna Solal, joli patronyme...
Un tandem d’enfer !
Comme de bien entendu, ce tandem de feu va exercer ses talents au SARMENT, à Marseille, midi-minuit, dimanche 15 mai. Je ne sais si Pax va s’y rendre ventre à terre, pour ma part, à mon grand regret, je ne pourrai y aller pour licher des vins nu et croquer de belles carottes et de gros navets des fermes marseillaises tortorées par nos deux larrons.
Arrivé à ce stade de ma chronique je suis un peu sec pour broder, le mystère reste entier alors je vous ressors une vieille chronique de derrière les fagots de sarment :
9 mai 2010
Marseille : l'OM, ses bars, Nanar le "burné", Dédé, RLD et le millésime 93 ICI
La Bonne Mère veut entrer par le balcon.
Comme un miroir, le tableau reflète le Vieux-Port, quel est le vrai ?
La mer est fraîche, la mer est fresque,
Je m’y baignerais si elle n’était pas si haut perchée.
La belle bleue, label blues,
Charlie Parker se cache dans les bulles de champagne,
La statue me regarde, sur la proue de ma caravelle,
Je traverse embrumé l’océan éthylique. »