Il y avait sur les toiles « Le jour le plus long » ; maintenant il y a sur la toile « la fiche la plus longue de Pax »
JANINE DARCEY
Date et lieu de naissance:
14-01-1917, à Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine, France.
Date et lieu du décès:
01-10-1993, à Fontenay-les-Briis, Essonne, France.
Cause du décès:
Probablement de mort naturelle à l'âge de 76 ans.
Nom de naissance:
Janine Renée Casaubon.
État civil:
Mariée en 1937 avec : PIERRE TORRE - divorcée en 1941.
Mariée avec l'acteur : GÉRARD LANDRY.
Mariée en 1945 avec le chanteur et acteur : SERGE REGGIANI - divorcée en 1955.
Ils eurent deux enfants :
Stéphan, né en 1945. Chanteur, auteur, compositeur se suicidera en 1980
Carine, née en 1951. Chanteuse, qui fera partie de la troupe de Big Bazar de Michel Fugain.
Mariée le 6 mars 1957 avec l'écrivain : MICHEL JACOVLEFF.
Janine DARCEY a joué dans :
1994 - Priez pour nous
1991 - Un Homme et deux femmes
1991 - Une époque formidable...
1991 - La Montre, la croix et la manière
1989 - Moitié-moitié
1987 - Le Complot
1983 - Le Bon plaisir
1979 - L'Adolescente
1978 - La Carapate
1978 - Coup de tête
1974 - Le Fantôme de la liberté
1972 - Le temps d'aimer
1967 - Les Risques du métier
1962 - Le Glaive et la balance
1959 - Un témoin dans la ville
1954 - Du rififi chez les hommes
1953 - Les Enfants de l'amour
1953 - Les Compagnes de la nuit
1948 - Le Mystère de la Chambre Jaune
1948 - Retour à la vie
1947 - Le Dessous des cartes
1946 - Un drame au cirque
1943 - Le Carrefour des enfants perdus
1943 - La Bonne étoile
1942 - Les Petits riens
1942 - Cap au large
1942 - L'Auberge de l'abîme
1941 - Parade en 7 nuits
1941 - Tobie est un ange
1941 - Old Bill and son
1941 - Six petites filles en blanc
1940 - Sixième étage
1940 - La Nuit merveilleuse
1939 - Entente cordiale
1939 - Cavalcade d'amour
1938 - Entrée des artistes
1938 - Remontons les Champs-Élysées
1938 - Je chante
1938 - Le Drame de Shanghaï
1937 - Orage
1937 - Double crime sur la ligne Maginot
1937 - Yoshiwara
1937 - Soeurs d'armes
1937 - La Loupiote
1936 - La Tendre ennemie
1936 - Le Mioche
1936 - L'Assaut
Janine DARCEY a joué dans la série ou le téléfilm :
1985 - Un Garçon de France
1984 - L'Amour en héritage
1980 - Julien Fontanes, magistrat
1974 - Messieurs les jurés
1971 - Maigret à l'école - Maigret 13/88 1971
1970 - Madame êtes-vous libre?
1967 - Les Enquêtes du commissaire Maigret
Aujourd’hui c’est « Un témoin dans la ville » 1959
Pourquoi ce film ?
C’est souvent selon l’humeur et/ou les caprices de Ciné papy que, semaine après semaine sont rédigées les fiches initialement prévues pour être mises en pages le mercredi.
Mais parfois, on peut trouver un fils conducteur après une décision précise.
On prétendait coller quelque peu à l’actualité. C’est ainsi que fut proposé un film sur le monde de balle au pied en France profonde. L’acteur vedette de ce film : Patrick Dewaere amena à un film où il formait avec Lino Ventura la vedette d’un film ou éclatait leurs qualités professionnelles autant qu’humaine.
Aujourd’hui c’est la présence étonnante de Lino Ventura au film de ce jour véritable ovni dans le cinéma français
Quelle est l’histoire ?
Pierre Verdier lors d’une dispute tue sa maîtresse Jeanne en la précipitant d'un train en marche. Il obtient un non-lieu au bénéfice du doute et repart libre.
Quelques jours plus tard, Verdier rentre chez lui en voiture mais une collision sans gravité avec un autre automobiliste dans le Bois de Boulogne, le contraint à continuer à pied en pleine nuit.
Au même moment, le mari de la victime, Ancelin, entre par effraction au domicile de Verdier déterminé à venger le meurtre de sa femme malgré le fait qu'elle l'ait trompé. Il attend Verdier, qui arrive peu de temps après et appelle un radio-taxi mais il se trouve face à face avec Ancelin, qui l'étrangle. Ancelin maquille son forfait en suicide en plaçant un nœud coulant autour du cou de sa victime.
Il quitte l'immeuble, mais se heurte à Lambert, le chauffeur de radio-taxi venu chercher Verdier. Ancelin s'esquive, malgré l'insistance de Lambert qui croit d'abord avoir affaire à son client, avant de penser qu'il s'agit d'une erreur. Mais Ancelin se ravise et revient pour éliminer un témoin gênant, mais le taxi s'éloigne. Il a cependant le temps de noter son numéro d'immatriculation.
Alors va commencer une double chasse à l’homme. Ancelin va tout faire pour retrouver Lambert et Lambert, avec ses collèges taxis tout faire pour tenter de l’empêcher de nuire et le livrer à la police
Réalisation
Édouard Molinaro
Une soixantaine de films et de téléfilms en 40 ans de carrière pour ce cinéaste que personne ne peut prétendre ne pas connaître tant il rencontra des succès critiques et commerciaux.
Il connaît le succès au cours des années 1960 grâce à des comédies, dont « Oscar » 1967 et « Hibernatus », 1969 avec Louis de Funès. En 1969 « Mon oncle Benjamin, » avec Jacques Brel et Claude Jade. Brel est de nouveau en vedette en 1973 dans « L'Emmerdeur », aux côtés de Lino Ventura. « La Cage aux folles », 1978 adaptée de la pièce de Jean Poiret, et dont les rôles principaux sont tenus par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, est un grand succès commercial. Le film totalise 5,4 millions d'entrées en France et plus de 8 millions aux États-Unis.
Dans les années 1980, Molinaro réalise notamment « Pour cent briques, t'as plus rien... » 1982 avec Gérard Jugnot et Daniel Auteuil. Ce dernier tourne également dans « Palace » 1985 et « L'Amour en douce » 1985, qui révèle Emmanuelle Béart En « Le Souper » 1992, est l'adaptation du même nom de Jean-Claude Brisville. Molinaro réalise Beaumarchais, l'insolent en 1996, un film biographique consacré à Beaumarchais avec Fabrice Luchini dans le rôle du célèbre écrivain, tourné à partir d'un scénario inachevé de Sacha Guitry. Le film réalise deux millions d'entrées.
Ciné papy est persuadé que dans ces titres choisis dans la filmographie de Molinaro chacun retrouvera un film qui l’a marqué. On observera que cet excellent faiseur collectionnait les succès que ce soit sur un mode comique ou plus sérieux.
Voilà ce qu'il en est quand on suit son petit bonhomme de chemin sans se préoccuper de l'air ambiant. Il fut contemporain de la Nouvelle Vague mais ne s'associa pas au mouvement.
Qui fait quoi ? (voir la dernière vidéo)
Lino Ventura : Ancelin, un camionneur qui liquide l'amant et assassin de sa femme
Sachez que pour la rédaction des fiches *, Ciné papy va du plus simple au plus compliqué. La présente fiche, l’une des plus longues – 7 pages – une des moins faciles laisse de vieux Ciné papy, sur le flan. Il a hâte de passer à autre chose.
Aussi, aujourd’hui, il fera l’impasse sur la note consacrée à Lino Ventura.
On ne présente plus ce « monstre sacré » du cinéma français que personne n’ignore et dont il a largement été question dans la dernière fiche et quelques autres auparavant.
* Il n’est pas exclus qu’un de ces jours, Ciné papy, en lieu et place de la présentation d’un film, ne s’amuse, comme un petit prétentieux qui se prendrait au sérieux, à raconter « le making of » d’une fiche.
Sandra Milo : Liliane, la fiancée de Lambert, standardiste des radio-taxis
Sa sensualité et sa forte personnalité l'imposent à l'écran dans la deuxième moitié des années 1950. Elle tourne avec Édouard Molinaro, Jacques Becker, Roberto Rossellini, Federico Fellini, Antonio Pietrangeli (qui l'a découverte), Dino Risi, Claude Sautet, et parvient à une notoriété internationale dans une trentaine de film.
Daniel Ceccaldi : le client étranger du taxi
Daniel Ceccaldi est avant tout un homme de théâtre, s'illustrant surtout, entre 1946 et 1997, dans des pièces de boulevard.
Formé au cours de Tania Balachova, il tourne son premier film, « Le Diable boiteux » 1948, de Sacha Guitry .Il obtient son premier grand rôle en jouant Henri d'Anjou dans La « Reine Margot » 1954 aux côtés de Jeanne Moreau.
Daniel Ceccaldi est célèbre pour son rôle de Lucien Darbon, le père de Claude Jade, dans les films de François Truffaut, « Baisers volés » 1968 et « Domicile conjugal » 1970 .Il est aussi connu pour le rôle d'arnaqueur dans « Pouic-Pouic » 1963 de Jean Girault.
De plus, il travaille notamment pour les cinéastes Jacques Becker, Édouard Molinaro, Henri Verneuil, Pascal Thomas et Philippe de Broca.
Robert Dalban : Raymond, un chauffeur de taxi jovial, qui a trente ans de maison
C'est la tonitruante réplique de son personnage du majordome Jean dans Les « Tontons flingueurs » 1963de Georges Lautner qui marque durablement les esprits. Pour ceux ou celles qui voudrait en savoir plus prié de se reporter à toutes les fiches ou la rubrique « qui fait quoi » mentionnent Robert Dalban. C'est comme ça et pas autrement ! « Yes, sir ! »
Micheline Luccioni : Germaine, une femme chauffeur de taxi
Elle est remarquée dans « Gervaise » 1956 de René Clément, son premier rôle au cinéma, mais c'est le théâtre qui lui apporte la consécration avec de nombreux rôles comiques.
Janine Darcey : la propriétaire de l'hôtel
Ciné papy avoue un faible en raison de sa présence dans un de ses films cultes « Entrée des artistes » 1938 de Marc Allégret avec Louis Jouvet. Elle tient avec beaucoup d’ingénuité le rôle principal de la jeune première Isabelle. (Voir fiche)
Jacques Monod : l'avocat de Verdier
Encore une tronche reconnaissable de ces seconds rôles dont raffolaient les réalisateurs et spectateur du cinéma de Ciné papy.
Jacques Monod n’aborde véritablement le septième art que vers le milieu des années cinquante, notamment avec « Je reviendrai à Kandara » 1956, auprès de Daniel Gélin et Bella Darvi, « Les Grandes Familles » 1958, avec Jean Gabin et Pierre Brasseur, et « Les 400 coups » 1959 de François Truffaut.
Dans les années soixante, on peut voir Jacques Monod dans un grand nombre de films et/ou de téléfilms, tenant des rôles plus ou moins importants.
Jouant des rôles de notables, il a imposé au public une silhouette devenue familière aux spectateurs des salles obscures, d'autant plus que ses apparitions à la télévision se multiplient : Vidocq, les Compagnons de Baal, Les Cinq Dernières Minutes, Les Brigades du Tigre, etc.
Au tournant des années soixante-dix, le cinéma néglige de plus en plus les seconds rôles. Jacques Monod sera victime de cette politique économique préjudiciable à la qualité de notre production.
Michel Etcheverry : le juge d'instruction
Brève biographie de Wikipédia pour un très grand acteur de théâtre.
D'abord instituteur, il est renvoyé en 1941 pour avoir refusé de faire chanter aux enfants Maréchal, nous voilà !. Il commence sa carrière au théâtre comme régisseur, puis entre dans la troupe de Louis Jouvet.
Il entre à la Comédie-Française en 1961, est nommé sociétaire en 1964, sociétaire honoraire en 1984. Son répertoire comporte de nombreuses tragédies du répertoire classique.
Jean Daurand : Bernard, un chauffeur de taxi habitué du café
Connu du grand public pour son rôle récurrent d’adjoint du commissaire Bourrel à la télévision. Série à succès nommée « Les cinq dernières minutes » L’intrigue se terminait par le dénouement annonce par Raymond Souplex frappant un de ses poings dans la paume de l’autre main : « Bon sang ! Mais c’est bien sur… »
René Hell : "Grand-père"
Quelques 180 films pour ce second rôle traversant les réalisations de pointure comme Verneuil, Autant-Lara, Maurice Tourneur, Duvivier, Guitry et souvent plusieurs fois
Jacques Jouanneau : le propriétaire du garage Magdebourg
Il faisait partie de ces acteurs qui donnaient du relief aux plans secondaires, qui existaient davantage par leur visage, leur gouaille que par leur nom, qui ont donné quelques titres de noblesse aux seconds rôles de cinéma. Cet acteur a joué avec de grands réalisateurs : François Truffaut, Jean Renoir ( 2 fois) René Clair , dans l’ombre des Jean Gabin et des Gérard Philipe.
Il s’imposa sur grand écran, mais sans jamais quitter les planches. Tout au long de sa vie, il se partagea entre théâtre de boulevard et cinéma, cumulant plus de trente pièces et cinquante longs-métrages. Il fut un incontournable partenaire de Jacqueline Maillan.
Robert Castel : Bob la Tenaille
Essentiellement un acteur de théâtre de boulevard reconnaissable à son accent pied noir. Il formait souvent un tandem avec Marthe Villalonga. Il fut un personnage récurrent de la série « Les Saintes Chéries » à la télévision
Paul Bisciglia : un chauffeur de taxi
Encore un prolifique comédien, spécialisé dans des seconds rôles, avec près de 200 films à son actif. Beaucoup de cinéma populaire Il était également le jeune marié dans « Les Vieux de la vieille » 1960 de Gilles Grangier, le curé dans « Hibernatus » 1960 d'Édouard Molinaro.
Un Français moyen dans « On a retrouvé la septième compagnie » 1975 de Robert Lamoureux et le bagagiste dans « L'Aile ou la cuisse » 1976 de Claude Zidi.
Il fut aussi un acteur important pour l’œuvre de Jean Anouilh dont il créa plusieurs pièces et assura la reprise de beaucoup d’autres.
Gérard Darrieu : Pierre, un camionneur collègue d'Ancelin
Gérard Darrieu commence sa carrière comme décorateur de théâtre et assistant à la mise en scène4. En 1946, il devient comédien, jouant au théâtre, au cinéma et à la télévision. Au théâtre, Il monte sur les planches des théâtres parisiens sous la direction de Robert Hossein puis de bien d'autres, dont Louis Jouvet, Roger Planchon, Jean Vilar, Luchino Visconti ou Roger Blin .. Son physique athlétique et sa voix grave lui conféraient une forte présence sur scène immédiatement identifiable. Quand on aura précisé qu’on le trouve bien à sa place, dans « Z » 1968 de Costa-Gavras – rôle : Bonne, militant d’extrême droite et dans « Le professionnel » 1981 de Lautner – rôle : l’instructeur Picard, plus personne n’aura du mal à mettre une tête sur ce nom.
Billy Kearns : le soldat américain client du taxi
Sa gueule que tous reconnaissent tant il crève l’écran, mérite cette notule reprise de Wikipédia.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Billy Kearns sert en Europe dans la 10e Division de montagne (Infanterie légère), un corps d’élite de l’armée américaine formé de skieurs et d’alpinistes2. En 1954, iI s'établit en France en tant que comptable pour la American Battle Monuments Commission, une agence indépendante du gouvernement des États-Unis chargée de l'entretien des monuments et cimetières militaires américains hors des États-Unis. L’année suivante, il écrit sur divers sujets (sport, économie…) dans une publication en langue française de l’Agence de l'information des États-Unis. En 1958, il répond à une annonce parue dans The International Herald Tribune cherchant un acteur américain. En dépit de son inexpérience, il est embauché sur le champ. C’est le début d’une carrière d’acteur relativement tardive mais très prolifique, qu'il mène essentiellement en France, où son originalité, son visage qu’il qualifie lui-même de bulldog mug et sa façon de parler parsemée d’américanismes sont appréciés. On fait appel à lui pour de nombreux seconds rôles, alternativement d’Américains ou de Britanniques, dans plus de 150 films, plusieurs téléfilms français et pièces de théâtre. Il effectue aussi le doublage de rôles dans 1 200 films. En 1965, dans la série télévisée Bob Morane, il incarne le personnage de Bill Ballantine, ami inséparable du Commandant Morane incarné par Claude Titre.
Dora Doll : une prostituée
Comme pour Robert Dalban on se reportera utilement aux fiches de Ciné papy tant sa carrière, des deux côtés de l’Atlantique fut riche.
Pour une fois on s'attardera à sa vie privée qui ne fut pas moins riche.
Elle est la première épouse de l'acteur Raymond Pellegrin, avec qui elle se marie en 1949, ils ont une fille Danielle, l'année suivante. Ils divorcent en 1954, année où elle commence une liaison avec Jean Gabin qui dure deux ans. La rumeur lui prête également une relation avec Marlon Brando. Elle se marie ensuite avec François Deguelt
Michel Thomass : le client de la prostituée
Encore une tronche Reconnaissable par son physique imposant, son crâne chauve et sa moustache, Michel Thomass est notamment connu pour ses petits rôles au cinéma et son travail pour la publicité. Il a tourné dans une soixantaine de films et séries télé entre 1956 et 1977.
Il apparaît dans quelques films américains dont « Charade » en 1963 où il joue face à Audrey Hepburn ce qui devrait permettre à tous de mettre un visage sur son nom. Il retrouve l'actrice l'année suivante dans « Deux têtes folles » 1964 où il donne la réplique à William Holden. Entre 1966 et 1969, il apparaît dans trois films réalisés par Terence Young.
Henri Marteau : le client amoureux
Les amateurs de cinéma de l'après-guerre, se souviendront du visage d'Henri Marteau, second rôle assez prolifique, mais dont le nom a été quelque peu oublié.
Ses débuts, à la limite de la figuration, expliquent son absence de certains génériques. Il apparaît quelques secondes dans « Un témoin dans la ville », dans « Le Grand Restaurant » 1966 avec Louis de Funès où il incarne tout aussi brièvement, le deuxième inspecteur. Dans « Le mors aux dents » 1979, il sera ministre, puis automobiliste en panne dans le film de Jean L'Hôte, « La Communale », 1965 trafiquant dans « Une Sale Affaire » 1981. On notera surtout sa prestation comme colon français et père de Catherine Deneuve, dans « Indochine »1992.
On le découvrira plus facilement à la télévision, dans Les coquelicots sont revenus et Poil de carotte de Richard Bohringer. Également au détour de bon nombre d'épisodes des Cinq Dernières Minutes avec Raymond Souplex, mais aussi dans la saison avec Jacques Debary.
Guy Piérauld (ou Pierrauld): le portier de la boîte de strip-tease
C'est grâce à la télévision qu'il se fait connaître du grand public, en participant cinq ans durant à l'émission dominicale « Sérieux s'abstenir » (1965-1973). Poussé par Roger Carel, il se lance dans l'univers du doublage dont il devient l'une des plus célèbres voix, dont celle de Bugs Bunny pendant près de 40 ans, mais aussi de Woody Woodpecker8, Kiri le clown ou Looping (dans Satanas et Diabolo). Il est également la voix régulière de Red Buttons ou de Don Adams dans la série « Max la Menace ». Il prête également sa voix au personnage d'Astérix dans un feuilleton radiophonique diffusé sur Radio Luxembourg en 1960, tandis que celle d'Obélix est interprétée par Albert Augier.
Il s'essaye parallèlement à l'opéra (L'Histoire du soldat d' Igor Stravinsky) et enregistre des chansons pour plusieurs livres-disques Disney.
Au cinéma, il est notamment apparu dans « Domicile conjugal » 1970 de François Truffaut. Enfin, il a connu une importante notoriété auprès de la nouvelle génération au début des années 1990 en jouant le rôle de Monsieur Albert dans la série télévisée « Le Miel et les Abeilles » (1992-1994).
Jimmy Perrys : un bistrot
Après avoir débuté à la fin des années 19203 comme danseur fantaisiste4
à Bobino, au Moulin-Rouge et à l'Empire puis à l'ABC et aux Deux-ânes, il a été cantonné après-guerre dans des rôles secondaires, voire de figuration, au cinéma à l'ombre de grandes vedettes comme Jean Gabin, Fernandel, Louis de Funès ou Bourvil. Il a tenu le pittoresque rôle du cocher du vin du Postillon, plus vrai que nature, dans « Un cheval pour deux» 1961
Jacques Préboist : un voyageur du métro
Jacques Préboist est le frère de Paul Préboist. Comme celui-ci, il débuta comme jockey, métier qu'exerçait leur père.
Il participera durant sa carrière à plus de 300 films et téléfilms, principalement comme figurant. La plupart des films où il est visible voient aussi à l'affiche son frère Paul qui avait des rôles plus importants.
Il consacrait l'essentiel de sa carrière aux cabarets, où il présentait des spectacles qui le mettaient en scène.
Jean Ferrat : un voyageur du métro
Et oui, notre Ferrat national qui fit, au cinéma, deux caméo tel Hitchcock apparaissant dans ses propres films
Lucien Desagneaux : un chauffeur
Surtout connu pour sa participation dans « La Bataille du rail » 1946 de René Clément. Près de 57 films par la suite avec plutôt des seconds petits rôles voir de la figuration intelligente, si l’on peut dire car essentiellement cantonné dans des rôles de policiers ou de gendarmes. Il figure aux génériques de films réalisés par Lang, Tourneur, Duvivier (2fois), Guitry (2fois), Decoin, Reed, Allegret, Sautet (2fois) ,Donen, Costa-Gavras, Denis de La Patelière , Malle, Grangier (2 fois), Cayatte, Gene Kelly. Que du beau monde. Soit il avait un excellent agent soit il faisait vraiment bien dans le décor.
Bons Moments
La dernière scène ou les chauffeurs de taxi, toujours guidés par le central téléphonique, rattrapent et encerclent Ancelin, tous phares allumés au milieu d'une place.
Ce dernier refuse de se rendre et, brandissant son pistolet dont les munitions sont épuisées, provoque la riposte des tirs de la police sous lesquels il meurt. Ces scènes peuvent être rapprochées du film devenu culte premier film parlant de Fritz Lang « M le Maudit » 1931
Sans oublier les scénaristes
Édouard Molinaro, Gérard Oury, Alain Poiré, Georges Tabet, Pierre Boileau et Thomas Narcejac.
Il a fallu tout ce monde pour confectionner ce film qui, pour Ciné papy constitue un ovni dans le monde du cinéma français, même de cette époque. (Il s’agit là d’une simple observation et nullement d’un jugement qualitatif.)
Pax
Prochainement « Avant le déluge »