Dimanche prochain second acte de la votation, le dénouement d’un « drame » à la française, choisir entre la « peste et le choléra » clament les insoumis, les « gâtés » de la Sorbonne, fracture, nous ne nous sortirons pas indemnes de ce choc entre populisme et universalisme, la social-démocratie est morte et enterrée avant même d’avoir pu vivre dans notre vieux pays.
Faire appel à Pierre Mendès-France peut paraître dérisoire à la cohorte des « en colère », étrange mélange de rouge et de brun, mais l’homme a su, en des moments décisifs, affronter ceux qui lui crachaient dessus pour solder une part de notre passé colonial.
Un sage... à qui l’on a souvent reproché son opposition têtue et obstiné au pouvoir personnel mis en place par la Constitution de la Ve République et l’élection du Président au suffrage universel.
« Je pensais m'abstenir ou voter blanc mais finalement je vais voter Macron car en fait le second tour c'était la semaine dernière. Et j'ai vu la peur d'ami.es racisées.es ou homo. Du coup je me suis dit, de toutes façons soit Macron est élu à 60 au lieu de 55 et je m'en fous, soit le Pen est élue et là je ne pourrai pas protéger mes ami.es des ratonnades et je m'en voudrais toujours. Donc je voterai Macron avec haine et j'attendrai les législatives qui seront j'espère des élections plus réjouissantes. J'ai vu aussi un ami qui a vécu 20 ans au Brésil. Ils n'ont pas cru que Bolsonaro allait passer et après en très peu de temps tous les réseaux militants ont été écrasés... »
En décembre 1921, à Calcutta, un certain Gandhi prône la désobéissance civile, les propos qui suivent sont tenus par le capitaine Wyndham de la police impériale, lors d’une manifestation des partisans du Congrès de Gandhi. C’est un roman
« Comme toujours, tout cela ressemble à un jeu où les deux camps sont d’accord sur les règles à appliquer et celles dont on n’a pas à tenir compte. Après tout, les règles sont importantes. On ne peut pas jouer le jeu sans elles, et heureusement les Indiens semblent les aimer autant que nous. Autrement, comment expliquer l’amour des deux races pour le cricket, un jeu tellement insipide et aux règles tellement ésotériques qu’il faut cinq jours pleins pour y jouer correctement et qui, même alors, se solde le plus souvent par un match nul ? En fait, on a parfois l’impression que toute la lutte non-violente n’est qu’un long match international de cricket où nous maintenons obstinément notre position de batteur face aux Indiens qui nous lancent toutes sortes de balles sur un terrain inégal. »