Les insoumis sont déçus, je les comprends mais pour autant agonir d’injures : salauds, de noms d’oiseaux : traîtres, étrons, ceux des candidats de gauche, qui ont déclaré voter Macron pour faire barrage à Le Pen, est bien dans la tradition des extrémistes.
Pour eux, pas de problème, être le challenger de Macron signifiait, sans l’ombre d’un doute, que leur favori gagnerait, foutrait Macron dehors de l’Elysée ouvrant ainsi les portes du paradis.
Sauf que, je fais deux hypothèses, tout à fait plausibles, de ce qui aurait pu placer Mélenchon en seconde position :
- Celle que le petit Zemmour, au lieu de s’étendre comme une bouse à 7% se soit situer à 10% grignotant des voix à Le Pen qui se retrouvait troisième.
- Celle que Mélenchon ait réussi à faire l’union des gauches de Jadot à Roussel en passant par Hidalgo.
Dans la 1er hypothèse son réservoir de voix pour espérer remonter son handicap est dans les résultats des « traîtres », ça ne fait pas un gros pactole, le gros réservoir est chez Le Pen et Zemmour.
Dans la 2e hypothèse le réservoir de voix est chez Le Pen et Zemmour.
« Objection votre honneur ! »
La dynamique Mélenchon réveille les abstentionnistes qui, en masse, volent au secours du sauveur.
Pourquoi pas, mais je pense que si Mélenchon avait choisi l’Union des gauches, au lieu d’une candidature en solitaire, cette lame de fond pouvait s’imaginer.
Voilà, j’ai posé ça mais l’heure n’est plus aux hypothèses mais à se poser la question : la position de Mélenchon « pas une voix à Le Pen », se traduit, dans les sondages par 30 % de ses électeurs s’en battent le coquillard et voteront Le Pen.
À chacun de réfléchir dans l’isoloir...