Plaisanter sur l’essence est, par les temps qui courent, s’exposer à la vindicte des propriétaires de SUV ou autres gros chars qui puent.
Mais je n’ai pu m’empêcher de fredonner la ritournelle d’Alain Souchon :
On avance, on avance, on avance
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens
On avance
On avance, on avance, on avance
Tu vois pas tout ce qu'on dépense On avance
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense
Il faut qu'on avance
Le 24 janvier 2008 j’écrivais :
Les champenois y font rien comme les autres...
La croissance régulière et consolidée de la demande exigeait que l’on se décidât à desserrer le carcan de la loi de 1927. Là encore, le modèle champenois, piloté par l’aval, n’en déplaise à mes détracteurs, sans bruit, avec la bénédiction des deux familles professionnelles, voit le SGV, en 2003, prendre la décision politique d’ouvrir une révision.
Là, apparemment, rien de nouveau sous le soleil de l’INAO, les commissions d’experts travaillent sur les 319 communes de la zone de l’appellation avant de passer le parcellaire au crible. Je ne vous fais pas un dessin, pour les intéressés c’est une partie de cache-cache, le loto, l’euro millions, le paradis futur des plaideurs, en être, ne pas en être, en avoir été et y revenir, être exclu… quand le coefficient multiplicateur avoisine 100 pour un lopin de terre à betteraves ou un taillis, le facteur temps est essentiel.
Le temps est politique. Rappelons qu’il s’agit d’une révision pas d’une extension mais qu’en définitive l’aire va s’enrichir d’un certain nombre d’hectares permettant d’alimenter la croissance. Combien, demande le naïf que je suis ?
Pas de chiffres avancés, bien sûr, trop d’hectares ajoutés effraieraient le monde, pas assez renforcerait l’inflation des prix du foncier et gripperait la belle mécanique. Alors, en un bel euphémisme on me répond que l’adjonction se devra d’être significative. Avec un soupçon d’ironie, on ajoute que cette progression ne sera pas entachée du soupçon de délit d’initié que recelait la distribution des nouveaux droits de plantation et, toujours très sérieusement, on ajoute auprès de moi qui suis bon public, et même si certains puristes de l’AOC, intégristes ou hommes des terroirs, vont rire jaune, que la belle mécanique inaoiste va renforcer le niveau qualitatif du vignoble champenois qui, rappelons-le fut formaté d’une manière très administrative en un temps où ni le raisin, ni l’hectare n’étaient rare. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes en Champagne...
La nouvelle aire d'appellation Champagne dévoilée en 2026
Le travail de la révision de l'aire de l'AOC Champagne se poursuit. Le nouveau parcellaire devrait être connu dans quatre années.
Par Aude Lutun Le 25 mars 2022
« Cela avance », assure Maxime Toubart, le président du syndicat général des vignerons de Champagne. La révision de l’aire de l’AOC Champagne, qui ne manque pas d’enjeux avec un prix moyen de l’hectare dépassant le million d’euros, est un sujet très suivi. Certains aimeraient qu’elle n’aboutisse jamais, la rareté étant à leurs yeux plus facile à gérer qu’une hypothétique augmentation de la consommation mondiale. Pour d’autres, la Champagne a toujours su gérer sa croissance. Lancé en 2005, ce travail de révision n’a toujours pas abouti. La commission des experts nommés par l’Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) a débuté son travail d’expertise sur le terrain en 2013, pour valider que les parcelles de l’aire AOC méritent bien d'y être et pour déterminer celles qui pourraient y entrer.
« Nous menons un travail de concertation avec l’INAO, poursuit Maxime Toubart. Nous aimerions, par exemple, intégrer les effets du changement climatique. On voit certaines parcelles situées plein sud qui souffrent de sécheresse les années sèches. Qu’en sera-t-il dans trente ans ? Nous sommes en train de retravailler sur un calendrier. Le projet de la nouvelle aire devrait être présenté en 2026 ».
2029
La gestion des probables recours étant estimée à trois ans, la nouvelle aire devrait donc être finalisée en 2029.
Julien Le 25 mars 2022 à 13:18:28 ( en l’état sans correction)
Quelle bêtises pour rester polie, de rouvrir de nouvelle surface en appelation, sa ne rime a rien, la champagne sub viens parfaitement à la demande nation et internationale ça fait déjà des années sans problème, d'ailleurs nous sommes même obligé de restreindre l'appellation pour éviter d'innonder le marché...comme en 2020... Si cela se fait, il y aura une baisse de l'appellation chaque année pour la vendange.. Au final on vendra toujours au temps de bouteille chaque (je l'espère) mais on devra mettre des raisin parterre faut d'une appelation basse tout les ans, sans parler des produits phytosanitaires qui serrons plus utiliser pour le même coût... Franchement j'espère que ça n'aboutira si il doive justifiée le travail il comprend que le temps n'et plus à l'augmentation de surface comme il y a u. Le temps maintenant et de tenir un marché constent, sans le frigilisée avec de nouvelle air, pour des marchés déjà bien Remplir actuellement...