À l’entame de ma seconde année à la Fac de Droit, ayant épuisé les charmes du CEG de Pouzauges, où j’exerçais en tant que prof à mi-temps, j’optai, afin de régler ma situation financière peu reluisante, pour une solution très en vogue à cette époque : le pré-concours à l’école nationale des impôts de Clermont-Ferrand. Même si ça peut paraître de nos jours incroyable, l’État peinait à recruter des fonctionnaires et proposait à des étudiants une rémunération pour qu’il s’engage à passer le concours d’Inspecteur des Impôts. Je réussis l’examen de filtrage, suivis les cours, rendis les examens sur table, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Pour me loger je devins colocataire, place Victor Richard, avec un autre étudiant en droit et un étudiant en médecine marié à une belle irlandaise à qui il avait fait un enfant, dans une maison avec jardin, le couple occupait le rez-de-chaussée, les deux célibataires à l’étage. Le propriétaire était un expert-comptable important, trois de ses employés travaillaient dans une soupente de notre logement.
Si je vous raconte cet épisode de ma vie trépidante d’étudiant c’est que pour meubler ma chambre je fréquentai la salle des ventes. L’idée me vint alors que je pourrais embrasser la profession de commissaire-priseur, non pour diriger les enchères de meubles pourris mais pour devenir une star du marteau. Le cursus titulaire d'un double diplôme en droit et en histoire de l'art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques, m’y fit renoncer.
Pour conclure cet épisode:
- je passai le concours mais rendis une copie blanche en droit commercial, le zéro étant éliminatoire, le divisionnaire, qui me considérait comme son meilleur élément, faillit s’étrangler, il me convoqua pour explications, je lui répondis effrontément : j’ai fait l’impasse je pensais que ce serait le droit civil qui serait choisi. Je lui épargnai le « je n’ai pas une tronche à aller à Clermont-Ferrand pour faire plaisir au déplumé de Chamalière… »
- dans la même veine, mon propriétaire me fit du rentre dedans pour que je passe le concours afin de devenir un expert en fiscalité afin d’aller pantoufler dans son cabinet par la suite.
- Enfin, j’ajoute que mai 68 passa par là, mon colocataire étudiant en droit, se révéla être un activiste CDR qui organisa à Nantes avec sa bande se fachos le défilé frère de celui des Champs-Elysées
Enchères : une collection très privée de 9000 flacons met à l'honneur la Bourgogne et le vin nature ICI
Le spécialiste des ventes aux enchères viticoles iDealwine, dévoile jusqu’au 24 mars une sélection de bouteilles d’exception à travers une collection privée de 9 000 flacons mis à l’encan et mettant à l’honneur les plus grandes signatures françaises.
Par Arthur Frydman
Publié le 14/03/2022
Après une énième année record sous le marteau – 42 % des adjudications de vin et de spiritueux en France pour la plateforme – iDealwine dévoile une nouvelle vacation de prestige. Jusqu’au 24 mars prochain, les amateurs peuvent enchérir en ligne sur une sélection de 9 000 bouteilles pour une estimation globale de 1,5 million d’euros. Des vins provenant de la cave d’un collectionneur privé et connaisseur aiguisé des plus belles signatures des vignobles hexagonaux, notamment la Bourgogne et le Jura, une région qui est de plus en plus recherchée aux enchères, surtout pour ses vins de type oxydatifs (vin jaune) et plus généralement ceux issus du cépage phare de la région, le savagnin donnant des vins d’une grande originalité.
Un patrimoine viticole conservé dans des conditions idéales
«Cette cave représente le rêve des amateurs pointus qui forment l’essence de la clientèle d’iDealwine. Dans chaque région, nous retrouvons les meilleures signatures mais pas forcément les “étiquettes“ donc les plus chères, mais plutôt les domaines prisés des grands connaisseurs. Avec 9 000 flacons, cette collection privée promet d’être une des plus belles ventes jamais enregistrées sur notre plateforme», commente Cyrille Jomand, PDG d’iDealwine.
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