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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 06:00

Total Western - film 2000 - AlloCiné

Total Western - film 2000 - AlloCiné

Aujourd’hui c’est « Total Western» (2000)

 

Pourquoi ce film ?

 

Ciné papy, sauf erreur due à son grand âge et dont vous voudrez bien l’excuser, n’a pas encore  abordé ce genre qui pourtant occupe une grande place dans l’histoire du cinéma. Le ringard  revendiqué parle du western bien avant le cinéma purement technique ou numérique. Avant que l’I.A. et les faiseurs de fric comme Netflix et con sorts ne viennent faire perdre sa spécificité à la fabuleuse autant que maléfique « machine à rêves » qu’était Hollywood

 

Total Western (Eric Rochant, 2000) | TALKING WADE

 

Quelle est l’histoire ?

 

Gérard Bédécarax, dit Bédé, travaille pour une organisation criminelle parisienne où il est  chargé de récupérer l'argent de la "protection". Son chef, Bergosa, lui demande de conclure un  achat avec un autre groupe de malfrats mais la rencontre tourne au carnage à cause du neveu  de Bergosa. Seul survivant du massacre, Bédé récupère l'argent de la transaction et, sur les  recommandations d'un ami, part se mettre au vert dans un centre d'hébergement pour jeunes  délinquants dans l'Aveyron près de Millau, où il se fait passer pour un éducateur. Au milieu  d'un petit groupe de jeunes difficiles et d'une poignée d'autres éducateurs, Bédé pense pouvoir  souffler mais Ludo Daes, un redoutable malfrat, se lance sur ses traces avec acharnement pour  récupérer l'argent.

 

Réalisation

 

Total western - Film d'action sur Télé 7 Jours

Éric Rochant

 

C’est un « jeune metteur » en scène pour un Ciné papy qui faisait l’école buissonnière pour  aller au « cinoche » dans les années soixante. Avec « Un monde sans pitié » 1989, césarisé, il  met publique et critique dans sa poche. L’engouement est tel que toute une génération s’identifie à ses personnages. Je l’ai découvert avec « Les Patriotes » 1994 qui ne trouve pas  son public ni sa critique et se termine par un sérieux échec commercial. (Ciné papy et son  fils préféré, pour des raisons différentes l’ont bien aimé tant leurs plaisent les films d’espionnage et/ou policier ou encore gangster). Ses films sont d’ordinaire fort bien  documentés. Avec cette verve, il est l’auteur, avec succès de la série « Le bureau des  légendes »

 

Total Western (Eric Rochant, 2000) | TALKING WADE

Qui fait quoi ?

 

Samuel Le Bihan : Bédé

 

Acteur doué et intelligent de théâtre et de cinéma il fut non seulement compagnon de route de  la Comédie Française mais eut la curiosité d’aller fréquenter « l’Actors Studio ». c’est avec  des metteurs en scène comme Bertrand Tavernier, Alain Corneau, et Tonie Marshall que le  cinéma le découvre .Il quitte alors la Comédie-Française, mais revient très vite au théâtre en incarnant Stanley Kowalski dans la pièce « Un tramway nommé désir » de Tennessee  Williams avec la superbe et vénéneuse Caroline Cellier.

 

Il devient Norbert, l'officier raisonnable de « Capitaine Conan » 1996, pour lequel il est  nommé aux Césars, et qui marque le début de sa carrière cinématographique. Puis viennent  « Vénus Beauté » (Institut) 1999, pour lequel il obtient le prix Jean-Gabin, et « Le Pacte des loups », qui le consacrent aux yeux du public.

 

Jean-Pierre Kalfon : Ludo

 

Acteur et chanteur français

Ciné papy a découvert cet acteur, dans le film de Michel Cournot « Les gauloises bleues » 1968 (Quel pied ! On avait le temps de ne pas quitter les salles de cinéma) Comme souvent pour ce genre de film, je n’y ai rien compris. J’ai compris par la suite et me suis senti consolé. L’histoire de ce film vaut son pesant de peanuts.

 

On glane ceci sur Wikipédia

 

Les Gauloises bleues est le seul film réalisé par Michel Cournot, à l'époque critique de cinéma  au Nouvel Observateur *. La production souhaite que le rôle principal soit tenu par Annie  Girardot, à l'époque une vedette, mais le réalisateur impose son épouse, l'actrice russe Nella  Bielski dans ce rôle.

 

Le film est sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes 1968. Il est soutenu  notamment par Gilles Jacob, alors critique de cinéma, qui a pu le voir avant le festival et qui  titre en une des Nouvelles littéraires « L'Année Cournot ». Mais le festival est définitivement  interrompu par les événements de Mai 68 avant que Les Gauloises bleues ait été projeté1. Quelques mois plus tard, à sa sortie en France, Les Gauloises bleues remporte un assez  maigre succès d'estime et n'obtient qu'un succès commercial limité2. Le film est accueilli par  des moqueries, comme en témoigne par exemple l'article du Canard enchaîné avec son titre «  Les Gauloises bleues… fumeuses » ; certains auteurs de cinéma, notamment Michel Audiard  que Cournot attaquait en tant que critique, ne se privent pas de le tourner en dérision.

 

* Hebdomadaire où, en matière culturelle c’était le règne de l’antre soi. C’est de ce film que date mon aversion pour cet acteur. Il est, apparemment recherché par les  cinéastes car il a joué dans plus de 65 longs métrages. Abonné aux personnages troubles, il  tourné avec Jacques Rivette « L'Amour fou), François Truffaut « Vivement dimanche ! » ou  Claude Chabrol « Le Cri du hibou » alternant films d'auteur et films populaires.

 

Jean-François Stévenin : Jean-Mi

 

Acteur et réalisateur français aimé des professionnels comme du public. Il devient une figure incontournable du cinéma français dans les années 1980, se consacrant  particulièrement aux films d'auteur : « Une chambre en ville » 1982 de Jacques Demy,  « Passion » 1982 de Jean-Luc Godard, « Notre histoire » de Bertrand Blier et « 36  Fillette » 1988 de Catherine Breillat. En 1986, il passe pour la seconde fois derrière la caméra  et met en scène le film policier « Double messieurs », 1986 avec Carole Bouquet. Deux ans  plus tard, il tient le rôle principal du drame « Peaux de vaches », 1989 de Patricia Mazuy et  partage pour la toute première fois l'affiche avec sa fille, Salomé Stévenin, qui tient là son  premier rôle.

 

Acteur inclassable, il alterne dans les années 1990 polar avec « Le Grand Pardon »2 1992 d'Alexandre Arcady, , et films plus populaires avec « Les Bidochons »1996 de Serge Korber

 

Souvent confiné dans les seconds rôles, il est, les années suivantes, à l'affiche de nombreux  films grand public, dont « Le Pacte des loups »2001, où il joue avec Vincent Cassel et Samuel  Le Bihan, « De l'amour » 1981aux côtés de Virginie Ledoyen, « L'Homme du train » 2002  réalisé par Patrice Leconte, « Pas si grave » 2003 de Bernard Rapp,

 

Il est mort l’an dernier.

 

Alexia Stresi : Kristelle

Actrice, scénariste, romancière française élevée dans un milieu artistique. Depuis 1992, elle  œuvre surtout comme actrice dans de nombreux films. À ses débuts, les films dans lesquels  elle joue ne font pas de bonnes entrées, ce qui la fait peu remarquer : « La Petite Apocalypse »  par Costa-Gavras 1993, « Grande Petite » par Sophie Fillières, sorti en 1994. En 1998 elle est  révélée par « Trop (peu) d'amour » de Jacques Doillon

 

à la ville, comme on dit, elle est la compagne de François Berléand depuis 2004, 4 ans après  leur rencontre sur le tournage de « Promenons-nous dans les bois » 2000

 

Marc Andréoni : José

 

De 1987 à 1989, il fait partie de la Ligue d'improvisation française. En 1994, il écrit la pièce  « Zonzon », créée au Café de la danse. La pièce sera adaptée quatre ans plus tard au cinéma  par Laurent Bouhnik, avec Jamel Debbouze, Pascal Greggory et Marc Andréoni lui-même en  directeur de prison. Pour mettre un visage sur ce nom souvenez-vous de Serge Touati, un  psychologue d'entreprise, dans la série Caméra Café. C’est ainsi qu’il devient connu aux yeux  du public.

 

Total Western (Eric Rochant, 2000) | TALKING WADE

 

Philippe Khorsand : Bergosa

 

Fidèle comédien de Jean-Michel Ribes, il doit sa popularité à la série « Palace » Encore un  physique qu’on ne peut oublier. Souvenez-vous, il joue en 1982 pour le petit écran dans la  série télévisuelle Merci Bernard de Jean-Michel Ribes sur FR3. Six ans plus tard, avec la  même équipe ce sera « Palace », diffusée en 1988 sur Canal+. Il y interprète « John Lox »,  directeur de l'hôtel qui donne avec Éva Darlan des conseils de savoir-vivre aux téléspectateurs  pour « être palace chez soi », et doit faire face à un client éternellement insatisfait1. Il  reprendra dans les années 2000 ce rôle dans une publicité pour la compagnie d'assurance  MAAF inspiré par la scène récurrente « Appelez-moi le directeur ! » auquel Marcel Philippot  répond à la fin « Je l'aurai un jour… Je l'aurai ! » 

 

Jean-Marie Winling : Le colonel

 

Prolifique acteur de cinéma, de théâtre et de télévision.

Au cinéma et dans les téléfilms c’est un de ces seconds rôles essentiels ambigus à souhait  avec un physique et une voix qu’on n’oublie pas.

 

Marco Prince : Ange

 

Mention à part car c’est également l’auteur de la bande musicale du film Emmanuel Avena : Aliocha

 

Pensez à « Largo Winch » pour mettre un visage sur ce nom. En effet sa consécration  intervient en 2008 avec la sortie de « Largo Winch »adaptation cinématographique de la  bande dessinée. Il y campe le rôle d’Isham, le majordome de Mikhail Korsky (un sulfureux homme d'affaires russe).

 

Qui fait quoi bis

 

Le casting de ce film est vraiment long. Il serait fastidieux de consacrer une notice à chacun des acteurs d’autant que parfois on manque d’information soit parce qu’ils sont encore jeune  et nouveau dans la profession soit que leur carrière n’a pas encore vraiment décollée. Il serait  aussi injuste de ne pas évoquer leur très vivante participation y compris les spécialiste de kick  boxing et autres sports de combat.

 

Bons Moments

 

Quand Farida reprenant ses esprits dans la cuisine, après avoir été castagnée par les gangsters,  sur l’instigation d’un jeune ligoté sur la table, est convaincue d’intervenir s’ils veulent tenter  de s’en sortir. Elle nargue leur gardien en révélant que ce dernier qui avait l’avait violé en  réalité, n’y était pas arrivé. Fureur du gardien qui perd le contrôle de la situation et prend des  coups de poêle en pleine tronche.

 

Quand un autre jeune, poursuivi par un gangster se réfugie dans un local de douche. On voit  le gangster, qui a compris se diriger vers le local en savourant sa victoire. Il ouvre la porte et  voit le jeune à genoux face au bac à douche comme s’il vomissait. L’autre rigole et savoure  l’instant quand le jeune se redresse et lui assène, sur le crâne et en pleine tronche une arme  redoutable constituée d’un savon au fond d’une chaussette longue.

 

Et si pour une fois on parlait musique

 

Auteur-compositeur, musicien, chanteur et comédien français, Marco Prince a signé, de  manière récurrente la musique de film pour Eric Rochant, Mathieu Kassovitz ou Cédric  Klapisch ou encore Francis Weber. Il fait aussi de la pub comme pour le soixantième  anniversaire de la maison DIOR, sortie du nouveau parfum « Midnight Poison ».Il se  spécialise également dans l’événementiel : Coupe du monde de rugby, musique de la  cérémonie d'ouverture au Stade de France.

 

Il n’abandonne pas la scène pour autant ni la création de musique de film ou série ni de  poursuivre une petite carrière d’acteur.

 

Dans la série de qui se moque-t-on ?

 

Les détracteurs des westerns se plaisaient à ironiser sur le fait que les revolvers tiraient plus  de six coups sans qu’ils ne soient rechargés, comme si cela était l’essentiel.

 

Plus subtilement, il en va de même avec les poursuites automobiles dans les films policiers.  Les véhicules ne tombent jamais en panne d’essence. Il est vrai que tous les automobilistes,  nous tous y compris partent de leur domicile, chaque matin avec le réservoir plein. Ça m’énerve…De qui se moque ?

 

P.S. A ma connaissance il n’y a qu’un film qui prenne en compte, et en joue, ce problème de  réservoir. Basé sur une histoire vraie « Ordinary Decent Criminal » 2000 de Thaddeus  O'Sullivan avec Kevin Spacey dans le rôle du gangster Cahill. Il s’amusait, par mille ruses, à  ridiculiser la police. C’est ainsi qu’on le voit se laisser poursuivre par la police jusque dans les montagnes. Il les abandonna une fois leur véhicule en panne de carburant alors que lui roulait  dans un véhicule avec double réservoir. Mais il est vrai que c’était la réalité et non du cinéma.

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