Le script du film :
- Vendredi soir à ICI MÊME, la cave de la belle Claire, je fais table commune avec Laura Aillaud, néo-vigneronne du Luberon, la Tour d’Aigues. Elle me dit avant de partir qu’elle fera une dégustation à la cave d’Ivry de Paco Mora et m’invite. Je promets.
- Samedi midi je déjeune avec mon amie Émilie aux Climats, je rentre chez moi pour recharger la batterie de mon vélo, Ivry-sur-Seine c’est au-delà du périphérique, le dernier bastion rouge de la ceinture rouge. Quasiment une expédition ! Je pars vers 17 H 30 guidé par mon GPS : avenue Maurice Thorez, rue Marat, rue Saint Just, ça fleure bon le PCF.
- J’attache mon destrier noir face à la cave de Paco. 40 rue Marat 94200, Ivry-Sur-Seine 94 200 - 01 46 58 33 28 - Métro Mairie d'Ivry
- J’entre masqué de noir, y’a du populo, Paco est heureux d’accueillir mon auguste personne, pass sanitaire, un verre. Je vais goûter le Chablis de l’ami Thomas Pico. Puis, je goûte les vins de Thiebault Huber, un bourguignon ICI. Vu, mon d’état d’ignorance crasse en dégustation je vous épargne les commentaires que je n’ai pas fait.
- Place à Laura Aillaud, nous papotons, je lui promets d’aller chez elle dans son domaine du Luberon. Je lui parle du GFA de la Carbonnelle de mon amie Catherine Bernard. Laura souhaite la voir, voir son chai, échange de 06. La photo de Paco.
- J’achète un flacon de vin de pays de Champagne pour madame Gomes la gardienne de ma résidence.
- Je salue le populo, m’équipe, sort et trouve plus mes clés de vélo. Panique à bord : allais-je passer la nuit en banlieue rouge ! Paco s’inquiète, je fouine partout, enfin tout au fond de ma calebasse ces putains de clé étaient nichées.
- C’est parti mon quiqui ! Fabien Roussel est omniprésent sur les murs d'Ivry.
- Je rentre sans mon GPS, saute le périf, avale l’avenue chinoise d’Ivry sans croiser Houellebecq, je vire sur la rue de Tolbiac que je descends.
- à la maison je me fais une séance cinéma genre ciné papy : Salvatore Giuliano, Francesco Rosi, 1961
- Dîner tardif puis au lit...
- Lever tardif, termine une chronique puis consulte les infos et là : STUPEUR !
Un grave accident de la route fait une quinzaine de blessés dans le XIIIe arrondissement
Un important accident de la circulation a fait de nombreux blessés avenue d’Ivry et au croisement de la rue de Tolbiac dans le XIIIe arrondissement de Paris. Selon les premières constatations, une défaillance technique d’un véhicule pourrait être en cause.
Par Elie Julien et Denis Courtine
Le 11 décembre 2021 à 22h25,
Sur les premières images diffusées juste après le choc, le chaos et la confusion semblent régner sur le XIIIe arrondissement de Paris. Un grave accident de la circulation a eu lieu en début de soirée, peu avant 21 heures, au croisement des rues Tolbiac, avenue de Choisy et avenue d’Ivry. Au total, près d’une quinzaine de blessés auraient été recensés. Au moins cinq blessés graves ont été pris en charge par les secours en urgence absolue.
Selon le maire (divers gauche) Jérôme Coumet, un taxi, qui transportait des clients et dont « l’accélérateur est resté bloqué », aurait percuté un premier véhicule avant de ne pouvoir en éviter un second au croisement où il a aussi détruit un feu tricolore qui était au rouge dans son sens de circulation.
Un poste médical créé dans un restaurant
Entre-temps, selon nos informations, il avait aussi percuté un cycliste. Le chauffeur et son véhicule incontrôlable ont finalement terminé leur course dans un conteneur à verre et une station de Vélib’. Dans un grand fracas, le conteneur à verre a littéralement explosé et aurait fait, avec les projectiles des véhicules accidentés, des blessés plus légers parmi les passants.
Des dizaines de soldats de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) mobilisés sur place où tout le secteur a été bloqué par les forces de l’ordre. Les secouristes ont mis en place un poste médical avancé (PMA) utilisé lors d’événements avec de nombreuses victimes dans un restaurant du quartier, le Mandarin de Choisy.
L’enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident impressionnant devrait être confiée au Service de traitement judiciaire des accidents (STJA). Face aux nombreux débris, notamment de verre, éparpillés partout sur la chaussée, mais aussi au grand nombre de secours déployés sur place, de nombreux riverains partageaient leurs inquiétudes et incrédulités sur les réseaux sociaux.
« Un accident archi archi violent (...) L’accident est flippant », s’émeut, par exemple, Ying Yang. « On n’y comprend absolument rien », n’en revient pas une autre. « Chaud de voir autant de véhicules d’urgence », raconte une troisième.
- À une poignée de minutes j’aurais pu me trouver au cœur de l’accident.
- Mes neurones fatigués se reconnectent : je pense à l’Ironie du Sort de Paul Guimard
- L'histoire se déroule à Nantes, sous l'Occupation! Pierre Clémenti et Jacques Spiesser incarnent deux résistants qui ont pour mission d'abattre un officier allemand! Deux issues possibles nous sont proposées !
- Avez-vous remarqué comme la vie se charge, souvent brutalement, d'opérer à notre place des choix que nous n'osons faire? Comme si, après nous avoir laissé tout le loisir de réfléchir, d'aménager notre destinée, elle s'impatientait de notre aveuglement, de notre inertie et se chargeait, par un de ces coups de théâtre dont elle a le secret, de nous mettre face à ce changement secrètement désiré ou redouté?
- « Guimard, Molinaro et Kast s’interrogent sur la part d’indécidable dans le destin de ceux qui ont traversé cette période. Il est certain que le hasard, les rencontres ont joué un rôle dans le destin de tout résistant ou de tout collaborateur. Mais ce qui caractérise celui de Caracalla (Cordier), de Marat (Vaillant) ou encore de Jean et Paul, les deux héros du film de Molinaro, c’est l’exact contraire du hasard. C’est cet entêtement, cette volonté farouche à résister et cet engagement renouvelé dans le combat pour la liberté. Ce choix-là ne doit rien au hasard. Pour des raisons qui nécessiteraient d’être expliquées, pendant une longue période qui commence dans les années soixante-dix, le choix des résistants a été systématiquement minoré, dévalorisé jusqu’à considérer leur engagement au même niveau que celui contre lesquels ils se sont battus. C’est ce voile, cette approximation, ce trouble qui a été déterminant dans la décision de qu’a prise Daniel Cordier de raconter son histoire de la guerre. »
Les dossiers de l’écran du 23 avril 1974 animés par Alain Jérôme débat sur le film La traversée de Paris d’Autant-Lara. Avril 1974 c’est la sortie de Lacombe Lucien de Louis Malle, le scénario est signé Patrick Modiano. Malle a été très clair : « semer la confusion », « montrer un salaud au sens sartrien du terme » ; « montrer que tout était possible » : une jeune juive qui couche avec le gestapiste qui va déporter sa famille, un curé qui torture en soutane, un homme « extrêmement ordinaire qui devient tortionnaire à la botte des nazis »
- Les débateurs : Henri Amouroux, André Frossard, Jacques Laurent, Paul Guimard, François Nourissier…
- Lorsque Guimard intervient il déclare : « Il ne faut pas prétendre, que la France, unanimement, s’est dressée contre l’occupant, parce que c’est faux. » Il ajoute ensuite : « Il faut encore moins prétendre que la France, unanimement, s’est couchée et a rampé, parce que c’est encore plus faux, et là, c’est odieux en plus. »
- Guimard, avec justesse, parle de la masse des Français qui étaient favorables à la Résistance sans y être pour autant engagés.
- Sa conclusion est admirable : « On n’a pas le droit de s’étonner qu’il n’y en ait pas eu assez ; on est obligé d’admirer qu’il y en ait eu autant. »
Y’a une leçon à donner à l’avorton Zemmour !