Monsieur le Président,
Le 16 novembre dernier je me suis permis de poster sur mon blog : une Adresse à votre attention: «Il faut sauver le Conservatoire végétal régional d’Aquitaine du « soldat Leterme » ! ICI
Le procédé peut paraître cavalier mais, vous sachant féru des nouvelles technologies de la communication, j’étais convaincu qu’elle irait jusqu’à vous. Et que vous pourriez en prendre connaissance.
Par le passé, au temps du courrier parlementaire ou celui des simples citoyens, au 78 rue de Varenne, Paris VIIe, siège du Ministère de l’Agriculture, j’ai eu l’honneur d’occuper les postes de Directeur-adjoint puis de Directeur de cabinet, des Ministres Henri Nallet et Louis Mermaz, Michel Rocard, dont je fus le conseiller technique lorsqu’il occupa la fonction de Ministre de l’Agriculture, étant Premier Ministre, nous accusions réception avant de traiter au fond, la question ou la requête posée.
Mes trois Ministres, soucieux, respectueux, des parlementaires comme des simples citoyens, étaient très exigeants sur la qualité, la célérité de nos réponses, j’ai donc passé des heures à relire, à corriger les parapheurs contenant ces réponses.
Vous êtes de ce temps Monsieur le Président de la Nouvelle Aquitaine et je ne désespère pas que vous me répondiez.
C’est donc avec confiance que je poste cette lettre qui, en titre, reprend les premiers mots de la chanson interdite de Boris Vian Le Déserteur, n’y voyez rien d’autre qu’une accroche permettant de bien la positionner sur Internet.
Bien à vous.
Jacques Berthomeau