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18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 06:00

Un communiqué de notre ami Lefred-Thouron. | Glougueule

Co-auteur du Glou Guide (éditions Cambourakis), le journaliste Jérémie Couston nuance cependant cette idée de cherté : «Si certaines bouteilles sont chères, c’est aussi à cause des intermédiaires : une bouteille vendue 10 euros au tarif professionnel par le vigneron sera vendue deux fois plus chère chez le caviste, voire 2,2 fois plus chère à Paris, et cinq fois plus au restaurant. Pourtant, les vignerons ne roulent pas sur l’or, ne partent pas en vacances et n’ont pas de grosses voitures».

 

Jérémie Couston travaille à Télérama temple des ex-culs bénis reconvertis en conscience de la GOCHE. Il est un concurrent de Ciné papy mais il fait des extras en lichant du vin nu ce qui ne fait de lui un expert en économie des marges et des charges du petit commerce.

 

Au feu les pompiers la maison qui brûle le sieur Antonin Iommi-Amunategui sort la lance à incendie

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4 ans d'amour glou... On va pas se fâcher sur un malentendu ! Vive les cavistes indé et le vin naturel 🍷

 

Glou Guide

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Message des auteurs du Glou Guide :

 

« À nos amis cavistes : un récent article du Figaro dans lequel l'un des auteurs du Glou Guide est cité a pu laisser entendre que le prix parfois élevé du vin naturel était le fait des marges réalisées notamment par les cavistes. Mais les propos de l'auteur en question, Jérémie Couston, ont été tronqués (ce qui est très courant lors d'interviews, sinon les articles feraient 15 pages) et leur signification de ce fait déformée, ce n'est bien sûr pas du tout ce qu'il a voulu exprimer : le Glou Guide soutient et met en avant les cavistes depuis maintenant 4 ans, aucun de ses auteurs ne pense que les cavistes sont responsables de l'inflation des prix du vin naturel ; c'est un vrai malentendu dont les auteurs sont collectivement désolés... Bonne fin d'année à toutes et à tous, en espérant que les fêtes vous amènent une clientèle assoiffée ! »

 

Ah bon, la pauvre Marie-Eve Lacasse aurait tronqué les propos à l’emporte-pièce de Couston, permettez-moi d’en douter et je trouve particulièrement inélégant d’invoquer un tel type d’argument afin de ne pas se mettre à dos les cavistes de vin nu. C’est minable.

 

L’article est par ailleurs assez paradoxal puisque après avoir pataugé dans les raisons des prix élevés des vins nu elle fait de la pub pour le Glou Guide en mettant en avant : « Le premier vigneron nature du Glou Guide t. 1 (2018) est, d’ailleurs, le moins cher de France : Louis Julian, à Ribaute-les-Tavernes dans les Cévennes, propose une bouteille de blanc à 2,70 euros le litre. »

 

Ah ! Les Ingrats…

 

Le Figaro n’est plus ce qu’il était en promouvant : Un choix militant

Un sommelier qui déguste | Glougueule

Pourquoi le vin naturel est-il cher ?

 

Oui, le vin naturel est, en moyenne, plus cher que le vin en agriculture conventionnelle. Les vignerons expliquent pourquoi.

Par Marie-Eve Lacasse

Publié le 14/12/2021

Si le vin naturel est plus cher, les vignerons qui le produisent ne sont pourtant pas riches. Les raisons évoquées sont toujours les mêmes : ce sont des vins faits à la main, sans mécanisation à la vigne. Les surfaces cultivées sont plus petites qu’en conventionnel et les rendements moindre (moins de 40 hl/ha en moyenne). L'utilisation de peu ou pas de produits phytosanitaires rend le travail plus long, plus minutieux et, globalement, plus coûteux. Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant : «Cette année, à cause du gel, il a fallu sortir beaucoup plus de trésorerie que d’habitude pour les bougies, les éoliennes, les salaires» explique la vigneronne Catherine Breton (Restigné, Loire). «Ces changements sont très onéreux. Il y a trente ans, on arrivait à anticiper les charges variables. Le coût des vendanges pouvait passer de trois à huit, mais les traitements étaient les mêmes. Désormais, avec le changement climatique, il ne doit plus y avoir un seul grain de sable dans l’engrenage : les fluctuations sont trop importantes». 

 

Sauver un patrimoine

 

Résumons. Chez les viticulteurs qui se revendiquent du mouvement «nature», la plupart des gestes sont faits à la main : taille, traitement, binage, ébourgeonnage, palissage, récolte, sans compter toutes les étapes au chai, pour un total de «160 gestes à la vigne et autant sur le vin» affirme le vigneron Pierre Breton (Restigné, Loire). «Or, dans les vins naturels, il faut un employé pour quatre hectares ; en conventionnel, il en faut un pour 20».

 

Quant aux néo-vignerons sans patrimoine, ils doivent emprunter et mobiliser beaucoup de ressources pour se lancer. Et même lorsqu’ils sont du cru, les débuts sont forcément difficiles : «J’accuse le coup de la conversion en biodynamie, de l’achat de matériel, du petit outillage » nous confie la jeune Justine Vigne  (Richerenches, Rhône méridional), installée depuis quatre ans et qui élève ses vins en amphores. « Je viens d’acheter 5 hectares, j’ai des stagiaires et je prévois embaucher. La vraie question, c’est : jusqu’où je peux dégrever sur mon propre salaire pour garder un employé ?».

   

Un choix militant la suite ICI

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