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24 novembre 2021 3 24 /11 /novembre /2021 06:00

Charley varrick Stock Photos and Images | agefotostock

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’La Mothe Mothe-Achard REX CINEMA Billard’

 

Aujourd’hui c’est «Tuez Charley Varrick ! »  (1973)

 

AFFICHE DU FILM TUEZ CHARLEY VARRICK 120x160 cm - EUR 20,00 | PicClick FR

 

Pourquoi ce film ?

 

Retrouvons ces « petits films » qui réjouissent tant Ciné papy. Il est complété ici par la présence de Walther Matthau. Ce film est dans la veine des « Mes funérailles à Berlin » 1966 et « La loi du Milieu » 1971, avec Michael Caine, qu’on trouve parmi les premières fiches de Ciné papy. À leurs sujets il serait vain de parler de série B. Ce qualificatif, quelque peu méprisant dans le langage des cinéphiles, est erroné.

 

Tout simplement parce qu’il n’y a pas de série A. Il faut savoir qu’autrefois une séance de cinéma, véritable « spectacle », comprenait le grand film et un film de première partie (2 films pour le prix d’un), comme au music-hall par exemple. 

 

Ce vieux Ciné papy se souvient des séances de son enfance comprenant : un court métrage voire un documentaire, puis des « actualités » en noir et blanc, suivies de publicités Après un entracte où « l’ouvreuse » vendait des bonbons et « des esquimaux », enfin, le Grand Film.

 

Les petits films et/ou à petit budget d’avant programme étaient tournés dans un studio construit sur la parcelle B du cadastre des terrains de la maison de production. Pour s’en convaincre il suffit de regarder tous les cinéastes et/ou acteurs qui ont commencé dans les « séries B » Ce n’est que bien après et par commodités que l’on s’est mis à parler de « séries A »

 

Quelle est l’histoire ?

 

Avec l'aide de sa femme et de deux bras cassés, Charley Varrick cambriole une banque du Nouveau-Mexique. Le braquage tourne mal : sa femme et un de ses complices sont tués. En outre, à la place de la modeste somme désirée, il s'approprie un important magot. Il comprend que l'argent dérobé appartient à la mafia, qui fera tout pour retrouver les voleurs. Mais son dernier complice, un jeune alcoolique, au lieu de faire profil bas le temps nécessaire à ne pas éveiller les soupçons dépense au-delà de ce que ses apparences laisseraient entendre. Il est vite repéré par le redoutable car très efficace homme de main à qui la Mafia à confier le soin de récupérer les fonds et châtier les coupables. Charley Varrick doit donc à la fois échapper à la police, à la mafia et régler ce problème.

 

Réalisation

 

On trouve Don Siegel à la manœuvre. C’est un personnage étonnant dans un monde qui en compte pourtant beaucoup. Il commença par être monteur. Apparemment doué car Jack Warner refusa de dénouer son contrat pour bénéficier de ses talents. Il fut également directeur de la photographie, réalisateur et producteur mais aussi acteur.

 

Sa rencontre avec Clint Eastwood fut à l’origine des « Inspecteur Harry » énormes succès critique et public. Avec Clint il tourna aussi deux autres succès « Un shérif à New York » 1968 et « L'Évadé d'Alcatraz »1979. Il tourne le western « Le Dernier des géants » 1976 qui est sa seule collaboration personnelle avec John Wayne dont ses le dernier film.

 

On le trouve aussi acteur dans huit films dont certains « Inspecteurs Harry » On raconte, par ailleurs précise que durant le tournage de « L'Inspecteur Harry »1971, il souffrit d'une grippe et Clint Eastwood le remplaça provisoirement pour une scène, ce qui marqua ses débuts de réalisateur.

 

CHARLEY VARRICK (2)

 

Qui fait quoi ?

 

Walter Matthau :    Charley Varrick

 

Ceux qui prennent en route la lecture des fiches de Ciné papy , trouveront ici la note rédigée pour cet acteur qui ne saurait laisser indifférent.

 

« Il n'y a pas moins sérieux que Walter Matthau, adepte des loufoqueries les plus pendables.

 

Wikipédia précise : « Raffolant des farces, Walter Matthau a lancé des rumeurs que son nom était à l'origine Matuschanskayasky » 

 

Cet aspect de son caractère se retrouve dans son jeu ce qui le rend éminemment sympathique même quand il interprète « le méchant » de l'histoire.

 

Il a participé à quelque 50 films dont certains sont mémorables alternants tours à tours des rôles comiques ou plus sérieux.

Il est connu pour avoir, avec Jack Lemmon tourné 9 films ensemble dont 3 sous la direction de Billy Wilder grand metteurs en scène de comédies irrésistibles telle le chef d’œuvre « Certains l'aiment chaud » 1959 »

        

Joe Don Baker:        Molly

 

C’est un acteur américain, dont l’emploi sans être exactement celui de second rôle, est réputé chez lui. En 2012 il est crédité de 44 films. On y trouve quand même quelques réalisateurs de classe internationale tel Martin Scorsese ou Steven Soderbergh qui aurait pu permettre aux cinéphiles attentifs de le repérer. Je lui connais un film dont il est l’acteur principal  « Justice sauvage » 1973 ovni parmi les films policiers, Cependant, tiré d’une histoire vraie.

 

Don Siegel :              Murphy

 

On vous l’a bien dit

 

CHARLEY VARRICK (3)

 

Temps forts

 

Les temps d’avance  de  Charley sur le tueur à gage de la Mafia. Ce dernier semble imperturbable et plein d’une confiance en lui qui le convainc qu’il réussira.

 

Le piège subtil dans lequel Charley attire Molly. Certains y ont vu une citation hommage de  « La mort au trousse » 1959 d’Alfred Hitchcock

 

Les facéties de Ciné papy

 

Sur l’écran défile la diligence poursuivie par les bandits ou les indiens et ça file, et sa file…

 

Qui penserait que cette action horizontale se déroule à la verticale dans le projecteur.

 

Ciné papy facétieux ou loup phoque ?

 

Pax

 

Prochainement « Good Morning Vietnam »

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