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14 octobre 2021 4 14 /10 /octobre /2021 06:00

 

Sur Face de Bouc le 24 octobre

 

Laura Vidal se sent chanceuse.

 

C'est pas un secret pour beaucoup, mais je suis sober depuis + de 2 ans now and it's freaking amazing! Oh... I still taste ans spit and carry a spitoon around with me wherever I go

 

Le lien avec l’AVIS du Vin du Figaro ne fonctionne plus alors je vous livre l’info :

 

Laura Vidal, elle, a choisi, après d’innombrables soirées de fête qui tournaient au vinaigre, d’arrêter complètement de boire, et ce depuis deux ans. Le constat d’une vie plus apaisée, d’un sommeil plus profond, d’une énergie retrouvée, l’a convaincue de ce choix radical. L’accès à la cave est trop tentant, le stress trop intense. D’autres acteurs de la restauration ont fait ce choix, comme David McMillan, à Montréal, qui a beaucoup parlé du versant sombre de l’alcool dans le milieu de la restauration et qui a fait aussi le choix de rester sobre. ICI 

 

Laura Vidal est sommelière au restaurant La Mercerie à Marseille ICI 

 

Laura Vidal fut Première femme sommelière de l’année 2020 Gault & Millau ICI 

Zéro alcool : quand les professionnels du vin arrêtent de boire

« Les critiques de vins sont-ils tous alcooliques ? », Antonin Iommi-Amunategui en était arrivé à la conclusion que, si certains d’entre eux sont « bien rougeauds », d’autres pouvaient rester « plusieurs jours sans boire une goutte ». Le métier de critique n’aurait rien à voir avec le fait de boire pour s’enivrer, mais plutôt d’étudier son objet par petites touches, comme des coups d’œil furtifs à un tableau avant de révéler les secrets du peintre. Il y aurait donc les moments d’étude, sérieux, où le plaisir jouxte l’analyse, et des moments de détente, où le jugement du critique est suspendu le temps d’un repas, et où l’on boit pour boire. Vraiment ? N’y a-t-il pas des moments de dégustation où, le liquide roulant dans la bouche avec sa belle suavité, l’idée de le cracher apparaît comme un sacrilège ? Je me rappelle d’un dilemme particulièrement cornélien où, découvrant pour la première fois « Pulpes » de Sylvie Augereau, l’idée de cracher l’adorable venin au fond de son chai me semblait surhumain. C’était une cuvée particulière, oxydée par accident (un oubli d’ouillage pendant une nuit avait permis ce miracle), et j’ai préféré garder discrètement le liquide en moi, comme une denrée d’or.

 

Comme je ne suis ni critique, ni caviste, ni négociant, ni acheteur de GD, qui eux doivent choisir ce qu’ils vont revendre, je n’exprime ici que l’opinion d’un consommateur de vin, nu exclusivement. Chacun est libre de choisir la sobriété et, l’alcoolisme règne en maître dans le milieu du vin et de la restauration.

 

Pour moi, je le répète cochon de payant de consommateur, un vin doit être bu et non craché, pour ce faire reportez-vous à cette chronique :

 

PUBLIÉ LE 14 MAI 2010 PAR MISSGLOUGLOU

Crachons le vin, c’est bon pour lui (et pour nous) ICI

 

Afterwork du taulier : Des rafales de chiffres pour les vins de France à  l'export... - Le blog de JACQUES BERTHOMEAU

 

Ma réponse furibarde :

15 mai 2010

Lettre ouverte au Président de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse à propos de Miss Glou Glou...

 

Monsieur le Président et cher Jérôme Quiot,

 

 

 

Vous avez accueilli récemment dans votre beau château Miss Glou Glou – Ophélie Neiman dans le civil – qui commet des chroniques sur blog le Monde « Les tribulations vinicoles de Miss Glou Glou » Cette charmante personne s’est payée une semaine de vacances pour «apprendre à boire du vin, « genre t’as besoin de cours pour apprendre à picoler », m’a perfidement glissé une amie sur mon profil Facebook. On verra bien. » Elle a vécu s’enthousiasme-t-elle « une semaine incroyable » ce qui me réjouit vraiment d’autant plus qu’elle a pris « un pied pas possible lors des dégustations ». Son objectif initial est atteint puisqu’elle a structuré sa façon de goûter le vin « apprendre à analyser chaque détail, les arômes, l’alcool, l’acidité, les tanins, la fin de bouche... » Fort bien car elle est heureuse de mieux comprendre pourquoi un vin lui plaît et de pouvoir analyser son potentiel d’évolution. Pour faire court, c’est comme si après une retraite de préparation au mariage elle comprenait mieux pourquoi son fiancé lui plaît.

 

 

 

Je plaisante bien sûr.

 

 

 

Tout cela et bel bon me direz-vous. J’en conviens sans problème sauf qu’en ouvrant l’édition du Monde électronique du vendredi 14 mai je découvre ce titre accrocheur, racoleur et étonnant : « Crachons le vin, c’est bon pour lui (et pour nous) »

 

La suite ICI 

 

Pour finir je signale que Miss Glou Glou reçut alors le soutien de François O 13, le Pape des vins anciens ICI  qui crache son vin au restaurant dans une timbale en argent.

 

Académie des vins anciens | Wine-dinners.com et l'Académie des vins anciens  | Page 20

22 juin 2010

Un «enchaîné» de la dégustation crache son vin dans une timbale d’argent au restaurant tel Clint Eastwood son jus de chique dans «Impitoyable» ICI 

« Je suis mille fois d’accord avec miss glou glou. Cette idée, je l’ai depuis longtemps, et j’essaie d’en convaincre les autres. Enchaînant les repas avec de nombreux vins les uns après les autres, c’est un atout pour la santé. J’ai un gobelet en argent (mais l’argent n’est pas obligatoire bien sûr) qui me permet de le faire avec une discrétion totale, puisque quelqu’un à ma table m’a demandé : « mais pourquoi buvez-vous le vin dans cette timbale au lieu de le boire dans votre verre ». Donc, c’est discret. Ensuite, je quitte le repas l’esprit léger, même quand on s’est partagé nettement plus d’une bouteille par personne en moyenne. Enfin, on goûte mieux quand on recrache car l’air qui pénètre en bouche exacerbe le final. De plus, ça devrait intéresser les vignerons, car on boit beaucoup plus quand on recrache : on ouvre toujours une bouteille de plus. Si on veut avoir le délicieux picotement du vin que l’on avale, eh bien, on avale une fois sur trois et on a l’excitation du vin sans la lourdeur. Oui, je recommande l’extension de cette pratique qui n’a que des avantages. » François Audouze

Moderniser les rouges du Languedoc me dit-on, mais jusqu'où ira-t-on dans  la tambouille au chai pour retrouver la faveur des marchés ? - Le blog de  JACQUES BERTHOMEAU

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commentaires

P
Hilarante chronique !<br /> <br /> La mouche du coche se marre, mais alors se marre !<br /> Qu'ont-ils encore inventé là ? Le crachat comme signe de distinction !<br /> Faut il que certains s’emmerdent à ce point pour imaginer et tenter d’imposer<br /> un comportement dont le seul plaisir sera de pouvoir se dire « Je l’ai fait »<br /> La nouvelle convivialité remplace le plaisir un peu gaulois d’être ensemble et le « Il est des nôtres il a bu son verre comme les autres » par un « Il a craché son vin comme les autres »<br /> J’imagine déjà, dans ce beau monde qui se prend pour l’élite, de nouvelles conversations.<br /> - Et alors ton nouveau flirt ?<br /> - Ambrose ? Bien très, bien même, mais…<br /> - Mais quoi ?<br /> - Il ne crache pas !<br /> Boire par plaisir et pour le seul plaisir ne leur suffit plus. Il faut dire que la Réalité Augmentée est à la mode. Plus de contact avec le réel. Seul s’impose la technique qui vous permet de visiter Lascaux depuis votre canapé puis de passer à Chambord ou à la Grande Pyramide.<br /> On sera bientôt comme Dans le film de Roger Vadim « Barbarella » (1968) avec Jane Fonda où faire l’amour se fait sans se toucher. (Pour la petite histoire Jane Fonda a affirmé avoir été en état d'ivresse pendant la quasi-totalité du tournage. D'après elle, il s'agissait d'un conseil de Roger Vadim pour être moins nerveuse) Et toc.<br /> Mais ces augustes élites, crème de la crème, se voient parfaits. Pour eux, boire égale beuverie. Acte réservé aux ivrognes impénitents.<br /> On peut boire tout en restant maître de soi. La mouche du coche a été qualifié un jour par son médecin traitant , dans une lettre à un confrère auquel il l’envoyait, de « gros buveur » . Mais elle, reste plusieurs fois par ans abstinent par périodes de plusieurs semaine consécutives.<br /> Plus qu’une mauvaise cuite, cette détestation du plaisir simple et, allons y carrément, de la vie tout simplement me fait vomir. Eux jouent aux petits marquis de Molière dans le Misanthrope : Oronte, Acaste et Clitandre et plus particulièrement ce dernier dont la qualité essentielle semble être l’ongle particulièrement long de son petit doigt.<br /> Mais ce refus de la vie se retrouve aujourd’hui partout et pas seulement par le biais des jeux vidéo, des smerdephones manipulés par des couples assis à une même , chacun de son coté, sans se parler, sans même se regarder ni par cette Réalité augmentée évoquée plus haut . Je veux parler , par exemple, de cette horreur des jardins sur rue réalisés par les propriétaires de maisons individuelles. De végétation point. Seul le minérale a droit de cité. Des étendues de graviers blancs remplacent le gazon. Des jeux de gros galets et/ou quelques rochers remplacent les parterres de fleurs. Exceptionnellement une rare plante grasse qui n’a pas besoin d’être arrosée.<br /> Hourra ! Plus de corvées de tontes et de traitements des déchets vert. One parle plus du jardin qui ressemble à une grande tombe, au cimetière, sur laquelle on a mit cette plaque « Regrets éternels ». C’est dit, c’est fait, c’est gravé dans le marbre. Il n’y a plus à y revenir. Ouf, merci mon dieu !<br /> Quand à ce Monsieur François plus odieux qu’ Audouze il a su recycler sa timbale de baptême. Il l’affiche comme un vieillard handicapé, sa canne.<br /> Mais soyons assuré que cet incontestable Arbitre des Élégances aura bientôt craché tout ce qui lui passe par la tête plus que par le gosier. On peut lui suggérer la prochaine fois, de se contenter de prendre son pied à lire les étiquettes des ses vins moins vieux cependant que toute sa poussiéreuse personnalité.<br /> <br /> Mais bon, personne ne s’étonnera de cette nouvelle diatribe : c’est de la mouche du coche « tout craché »
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