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6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 06:00

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La nouvelle est tombée sur mon téléscripteur :

 

C’est un petit séisme en France : les ventes du légendaire camembert, star du traditionnel plateau de fromage, sont sur le point d’être dépassées par sa douce rivale italienne : la mozzarella.

 

Mozart est là…

 

Il en est de la mozzarella, comme du Canon de Pachelbel ou l’adagio d’Albinoni, elle est victime de son succès planétaire. Bien évidemment je ne parle même pas de la mozzarella au lait de vache produite partout, y compris en France, dans des usines. Non, je parle de celle que l’on trouve dans la GD sous l’étiquette Mozzarella di Buffala Campana par des marques comme Galbani qui elle aussi est un produit industriel.

 

mozza-001.JPG

1 septembre 2019

Mozart est là… et la mozzarella di buffala… ICI  

 

Ce désamour  préoccupe Ouest-France qui, même s’il n’est pas normand mais breton, a, dans son giron, le fameux Président (pas celui honni par Pax) produit phare de la maison Besnier devenue Lactalis.

 

Je cite :

 

Les deux fromages ne sont pas exactement rivaux : ils sont consommés différemment en fonction des saisons et la mozzarella est surtout utilisée en cuisine, quand le camembert est plus apprécié en dégustation.

 

Mais ce déclin réel laisse présager en creux un changement dans les habitudes culinaires des Français.

 

Selon une étude du ministère français de l’Agriculture, en 2020 les ventes de camembert chutaient de 11 % par rapport à 2015 quand celles de la mozzarella bondissaient de 62 %.

 

Le cabinet d’étude Nielsen assène : La tendance est claire, les ventes de mozzarella vont dépasser celles de camembert d’ici peu.

 

Nous vivons un deuil, comment le meilleur fromage a-t-il pu être détrôné ? s’est lamentée sur Facebook l’entreprise familiale de camemberts Gillot – leader français de la fabrication de camembert au lait cru – installée dans le village de Saint-Hilaire-de-Briouze (nord-ouest).

 

20 mai 2018

C’est la triste histoire d’un bon camembert Gillot au lait cru, moulé à la louche, congelé et coincé entre 2 Président dans une armoire de la GD : tout ça pour ça ! ICI 

 

Pour Émilie Fléchard, directrice adjointe de Gillot, ce putsch pourrait être lié à un changement de mœurs, par exemple un déclin de la tradition du plateau de fromage.

 

« Mes parents mangeaient du fromage deux fois par jour. Personnellement, à part quand je reçois, je ne mange pas de fromage à la fin du repas » observe-t-elle.

 

Une tendance que semble discerner aussi Loïc Bienassis (j’attends Pax) chargé de mission scientifique à l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) : En 2011, 40 % du fromage était consommé hors plateau mais depuis, cela a probablement augmenté indique-t-il à l’AFP.

 

Le camembert, une « aventure »

 

Mais le désamour vis-à-vis du camembert s’explique aussi par une réputation, ternie au fil du temps.

 

Le camembert souffre d’une image vieillotte, celle d’un fromage populaire, traditionnel, constate Mike Bija, fromager à La Crèmerie du 17e, dans un arrondissement chic de Paris.

 

Par ailleurs, selon l’étude du ministère, les amateurs des deux fromages n’ont pas forcément le même profil d’âge : le camembert est deux fois plus consommé par les plus de 65 ans que par les moins de 35 ans. La mozzarella est au contraire achetée massivement par les moins de 35 ans.

 

Car la petite boule blanche italienne est pratique : On la consomme plus en plat, dans les salades », explique Sakina Merazga, qui tient la boutique parisienne avec Mike.

 

Elle accompagne parfaitement une nouvelle alimentation, qui se veut plus saine, plus légère…

 

En rupture par rapport au repas français traditionnel, incarné par le camembert, un produit exigeant, fort en goût, qui se mange seul, selon Mme Merazga. Le camembert, cest une aventure !

 

La mozzarella, c’est un effet de mode, un fromage de jeunes urbains et branchés, estime Mike Bija.

 

La Crèmerie vend d’ailleurs un camembert au lait de bufflonne, sorte de synthèse crémeuse et osée des deux rivaux, à destination des clients rebutés par le goût trop prononcé du camembert.

 

L’industrialisation contre la tradition

 

Mais derrière la perte globale de vitesse du camembert, spécialité de Normandie, se cache des réalités très différentes.

 

Au niveau du goût comme du prix (presque deux fois plus élevé en moyenne), pas grand-chose à voir entre un camembert AOP de Normandie et un camembert industriel standardisé.

 

Pour obtenir le label « Appellation d’origine protégée », les producteurs doivent répondre à certains critères : moulage à la louche, lait cru… Une sévérité qui garantit un goût inégalé et un respect de la tradition.

 

Chez Gillot, où l’on produit notamment de l’AOP, la fabrique est une véritable ruche et les employés s’affairent dans un incessant ballet : Nos ventes progressent depuis huit ans, se félicite Emilie Fléchard.

 

Selon l’Association de défense et de gestion de l’AOP Camembert, les ventes ont augmenté de 20 % entre 2014 et 2020.

 

Les gens veulent manger moins mais de meilleure qualité, conclut Mme Fléchard.

 

Mais cette production ne représente qu’un peu moins de 10 % du tonnage global. L’écrasante majorité du camembert est produite par des géants industriels comme Lactalis, vendus en supermarchés.

 

 

 

L'info sent aussi l'A.F.P.

Les ventes du légendaire camembert, spécialité du nord-ouest du pays et star du traditionnel plateau de fromage, sont sur le point d’être dépassées par sa douce rivale italienne: la mozzarella. Photo d’illustration Pixabay

 Photo d’illustration Pixabay

Camembert: «Comment le meilleur fromage a-t-il pu être détrôné ?» ICI

 

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commentaires

P
Il y a mots et maux et ce nez pas Jean François Copé qui dira le contraire, tapi dans sa bonne ville de Seine et Marne occupé régulièrement à défendre le Brie de Meaux car la Moutarde (de Meaux) lui monte au nez quand la suprématie de ce fromage est contestée. Il a "beau suer", le combat reste rude<br /> Avec ce Brie de Meaux nous regagnons le thème de la Chronique du jour. Mais avant d’aller plus loin arrêtons nous sur le sort des mots à qui l’on fait tout dire surtout quand il s’agit de jeux de mollet et/ou de calembours bons. Ainsi fleurissent les questions idiotes telles le « Papa ou t’es ? » que chantait l’autre et la réponse du Catalan : « Papa est là » que n’a chanté personne contrairement aux Parisiennes, Madrilènes, Norvégiennes et autres Américaines *<br /> A mon sens rien de plus con que ce genre de statistique dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants et dont s’emparent les journaleux qui n’ont tien d’autre à se mettre sous la dent pour faire la « bouse ». Il y a Mozart et Beethoven. Mozart est là quand c’est Ives Nat ou Cortot qui au piano (Mais pas Léon à l’accordéon) Il n’y a plus de Mozart quand c’est André Rieux qui est à la baguette (bien cuite svp c’est pour accompagner mon fromage)<br /> Il faut savoir de quoi on parle. De fromage ou de produit industriel dont le dernier avatar est ce produit alimentaire synthétique destiné a se substituer au « fromage » pour pizzas.<br /> La réputation du camembert comme fromage n° 1 des Français. C’est une légende comme le béret basque, la clope au bec et la baguette sous le bras (Quelqu’un a dit braguette ?)<br /> Si l’on mange moins de calandos c’est qu’on en a marre de baigner dans ce que nous vend Lactalis. Je suis persuadé que les ventes de camembert AOC au lait cru résistent mieux. En tous cas, ils font certainement du mal aux industriels qui tentent, par tout les moyens de limité la porté de cette AOC qui interdit, entre autre, le lait pasteurisé ce dont les industriels semblent incapable de se passer.<br /> Pour la consommation de fromage, c’est comme tout, on consomme moins mais mieux et je pense que les petits producteurs locaux échappent peut être aux statistiques. Quand je les vois sur les petits marchés locaux je pense que notre statut de bouffeurs de fromage qui puent est bien assis. (Ca va comme ça Taulier ?)<br /> En matière de Président un qui a fait fort pour la défense du camembert jusqu’à payer de sa personne, c’est le pénultième, à la fois « Président » et « Le Petit »<br /> <br /> <br /> Petit souvenir scolaire. <br /> Ceux qui ont fait du latin se souviennent, certainement émus du célèbre dictionnaire Gaffiot qui, les jours de chance vous donnait la quasi totale traduction de la version latine du devoir du jour. Pour la mouche du coche dont l’esprit na guère évolué et qui reste très potache, c’est de sa collection d’Almanach Vermot qu’il ne sépare jamais, enrichi chaque année de l’édition du nouveau millésime.<br /> Ceci explique sans doute cela.<br /> Mais pour ce que j’en dis…<br /> <br /> * Paroles de la chanson México par Luis Mariano<br /> <br /> 1- On a chanté les Parisiennes, <br /> Leurs petits nez et leurs chapeaux <br /> On a chanté les Madrilènes <br /> Qui vont aux arènes <br /> Pour le toréro. <br /> On prétend que les Norvégiennes, <br /> Fille du Nord, ont le sang chaud <br /> Et bien que les Américaines <br /> Soient les souveraines <br /> Du Monde Nouveau, <br /> On oublie tout. <br /> Sous le beau ciel de Mexico <br /> On devient fou, <br /> Au son des rythmes tropicaux... <br /> Le seul désir qui vous entraîne <br /> Dès qu'on a quitté le bateau, <br /> C'est de goûter une semaine <br /> L'aventure mexicaine <br /> Au soleil de Mexico... <br /> <br /> {Refrain:} <br /> Mexico, Mexico... <br /> Sous ton soleil qui chante, <br /> Le temps paraît trop court <br /> Pour goûter au bonheur de chaque jour <br /> Mexico, Mexico... <br /> Tes femmes sont ardentes <br /> Et tu seras toujours <br /> Le Paradis des cœurs <br /> Et de l'Amour. <br /> <br /> 2 - Une aventure mexicaine <br /> Sous le soleil de Mexico, <br /> Ça dure à peine une semaine, <br /> Mais quelle semaine <br /> Et quel crescendo... <br /> Le premier soir on se promène, <br /> On danse un tendre boléro, <br /> Puis le deuxième on se déchaine, <br /> Plus rien ne vous freine, <br /> On part au galop... <br /> On oublie tout. <br /> Sous le beau ciel de Mexico, <br /> On devient fou, <br /> Au son des rythmes tropicaux... <br /> Si vous avez un jour la veine <br /> De pouvoir prendre le bateau, <br /> Allez goûter une semaine <br /> A l'aventure mexicaine <br /> Au soleil de Mexico... <br /> <br /> {Refrain}
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