Le vin, toujours le vin, je ne m’en lasse pas, surtout que je vais moucher les petits gardiens des tables de la loi des vins nu qui s’offusquent que notre grand Gégé, toujours sur l’action, comme Mr Wurtz l’arbitre de foot strasbourgeois en son temps, a concocté un vin orange.
Rien ne lui interdit, il ne qualifie pas son breuvage de vin nature, il se contente de surfer sur la mode du vin orange.
Bizarrement il l’a baptisé ORANGE GOLD, j’aurais préféré ORANGE MÉCANIQUE, plus transgressif.
Gégé se convertit au VIN de FRANCE, Bio de surcroît, avec la bénédiction de Butane&Degaz.
- Gérard Bertrand, Orange Gold, vin-de-France blanc 2020
En bref : La nouvelle référence du vin orange.
Ce qu’on en dit : Come-back réussi de la plus ancienne méthode de vinification. Profusion d’agrumes, de fruits blancs, de fleurs. Entre générosité gourmande et fraîcheur vive.
Avec qui, avec quoi ? Un apéritif original et plein d’émotion !
Le prix : 12,90 €
La note : Jury Gourmet
Le point de vue de Gégé :
Orange Gold rend hommage aux premiers vins oranges de Géorgie d’il y a 4500 ans.
Gérard Bertrand souhaite créer un nouveau profil de vins orange, très frais. Avec ce nom unique, Orange Gold rend hommage au pouvoir du soleil ainsi qu’aux magnifiques couchers de soleil du Sud de la France.
Vinification & Elevage
Orange Gold est issu d’une technique de vinification ancestrale. Les raisins blancs sont vinifiés et fermentés en grappes entières, à la manière des vins rouges. Cette macération avec les rafles et les peaux apporte une couleur orange remarquable aux reflets dorés et une tanicité très singulière. C’est un assemblage exceptionnel de sept cépages, essentiellement méditerranéens : le Chardonnay, le Grenache Blanc et le Viognier apportent du volume et la Marsanne, le Mauzac et le Muscat enrichissent la complexité aromatique du vin. La parfaite maîtrise de la vinification et le choix des cépages en font un vin orange au profil inédit, d’une finesse et d’une subtilité remarquables. Orange Gold reflète la vibration, le dynamisme, la minéralité et la fraîcheur du Sud de la France. Issu de raisins bios et empreints de toutes les nuances de leur terroir, Orange Gold est certifié AB.
Notes de Dégustation
Le nez est complexe, avec une explosion de notes de fleurs blanches, de fruits confits et de poivre blanc. En bouche, une fraîcheur aromatique très flatteuse, aux saveurs précises et sur un bel équilibre auquel la structure donne du corps et de l’esprit. Suave et fine, sa texture enveloppe le palais. La dégustation se termine par une belle longueur en bouche qui prolonge le voyage gustatif et une douce pointe amère qui stimule les papilles.
Où le trouvera-t-on ?
Sûrement pas chez les cavistes de vin nu qui depuis un bail ont promu les vins orange, mais dans les allées de la GD alors pourquoi s’inquiéter de l’arrivée de l’orange du grand Gégé ?
Suis donc allé à MONOPRIX qui est pacsé avec Butane&Degaz pour me fendre de 12,90 €, bel effort, et avec mon chat nous allons le déguster.
Sans me pousser du col j’ai plus de références de vin orange dans ma musette que Butane&Degaz, ainsi qu’une longue antériorité, alors je trouve un peu fort de café que ces 2 commis d’office osent parler de nouvelle référence en vin orange.
C’est du lourd : 1 kg 326, pour un ardent défenseur de la nature c’est trop !
Flacon genre eau de Cologne à la manière des Muscats de Beaume de Venise…
Bien évidemment je ne vais pas noter ce vin orange, versus Grand Gégé, ni vous livrer mes commentaires de dégustation, le site maison ci-dessus est dithyrambique, on est jamais si bien servi que par soi-même simplement je vais le situer par rapport à la large palette des vins orange que j’ai bu depuis plus de 10 ans.
Mon appréciation, élève appliqué, trop, trop de maîtrise nuit, c’est lisse, trop lisse, il eut fallu aller jusqu’au bout de l’expérience, je n’écris pas la copie, ce vin orange est un brave vin orange qui, n’en déplaise à Butane&Degaz affiliés Monop, ne constitue pas une nouvelle référence du vin orange. Je ne sais s’il plaira aux bobos de Monop, mais si nos grands goûteurs étaient honnêtes, ils accepteraient une dégustation comparative à l’aveugle avec les grands vins orange pour étalonner leur échelle de Richter des vins orange autour du Gold de Gérard Bertrand.
Dans mon approche, je suis sans reproche, j’ai payé de ma poche ce Gold, je l’ai bu dans des conditions idéales avec des produits de la mer, je ne le descends pas en flamme, j’estime simplement que lorsqu’on décide de produire un vin orange au nom d’une tradition ancestrale on va jusqu’au bout de son projet et surtout, au lieu de s’accrocher des médailles, on publie ce qu’on a fait dans le chai. Prendre des risques même pour un négociant vinifiant n'est pas hors de portée. J'attends !