Je suppose que le feuilleton de la désignation de Ségolène Royal, par le dernier quarteron des dirigeants du PS, pour l’élection sénatoriale, représentante les français de l’étranger, ne passionne pas les foules et, bien sûr, vous chers lecteurs.
Mais, en classant les livres de ma bibliothèque j’ai découvert une œuvre impérissable, signée d’OLIVIER FAURE : Ségo, François, papa et moi… 2007
CRITIQUES
Ségolène Royal, qui avait fait des élections sénatoriales son principal objectif en 2021, et espérait pouvoir briguer l’investiture des Français de l’étranger avec le soutien du Parti socialiste (PS), a appris lundi 6 septembre que sa candidature avait été rejetée. Le PS lui a préféré Yan Chantrel. « C’est bien Yan Chantrel [conseiller des Français de l’étranger basé à Montréal, NDLR] qui a obtenu l’investiture socialiste » lundi, a indiqué à l’Agence France-Presse le PS, confirmant une information du Figaro. De même source, on fait valoir que Yan Chantrel est « le plus à même de convaincre les grands électeurs de gauche ».
« Nous sommes un parti démocratique dans lequel il y a eu un débat, long, au cours duquel quatre candidats se sont présentés. Et en fonction de ce que chacun a pu apporter, en fonction aussi du choix des militants des Français de l’étranger, le choix a été d’investir Yan Chantrel », a expliqué sur Public Sénat le premier secrétaire du parti, Olivier Faure. « Ce qui n’enlève rien aux qualités des autres. Mais à un moment, un parti politique c’est aussi là pour dire qui doit y aller finalement sous [nos] couleurs », a-t-il ajouté. Yan Chantrel a remercié mardi sur Twitter sa formation pour cette investiture, qui est la « prise en compte des acteurs de terrain qui se battent au quotidien pour nos compatriotes hors de France ».
Sénatoriales : Ségolène Royal reçoit le soutien de plusieurs personnalités de gauche ICI
Sur son compte Twitter, Ségolène Royal a partagé une vidéo énumérant quelques soutiens. Parmi eux, José Bové, pour qui l'ex-ministre est "une voix forte et qui a prouvé ses convictions par l'action, tant locale que globale", qui "est nécessaire pour porter les combats climatiques." "Vous pourrez compter sur son engagement total", a promis l'ex-député européen.
Ségolène Royal avait également obtenu, avant la décision du PS, le soutien de l'influente présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
On peut ne pas aimer Ségolène Royal ou ne pas partager ses engagements... Mais ce fut un bon ministre et qui plus est une formidable candidate. Donc la moindre des choses et des corrections, ce n’est pas de jouer à 'je t'aime moi non plus' avec elle... Pas très classe, ce PS", avait aussi déploré mercredi l'ex-député Julien Dray.
"Plein soutien à Ségolène Royal, qui a tant donné à la gauche et dont la voix sera précieuse au Sénat, face aux défis du climat et de l'écologie", écrit aussi le député PS de Mayenne et ancien ministre Guillaume Garot.
Stéphane Le Foll
@SLeFoll
Je suis surpris de voir que @guillaumegarot qui soutient sans faille @faureolivier découvre les méthodes contestables de cette direction. Cela fait 3 ans que je le dis.
François Rebsamen
@frebsamen
Comment le @partisocialiste peut-il refuser de soutenir @RoyalSegolene aux élections sénatoriales ?!!? Inacceptable et injuste pour celle qui a porté haut les couleurs du #PS et atteint le deuxième tour de l'élection présidentielle en 2007, recueillant 17 millions de voix.
Face à cette tambouille interne de cabine téléphonique deux réactions :
- Suis d’accord avec Rebsamen, et comme le dit Julien Dray, On peut ne pas aimer Ségolène Royal, mais ce camouflet ce n’est pas très classe !
- Sans oser évoquer l’âge de Ségolène, ce ne serait pas très classe, je me dis qu’elle aurait toute sa place au Sénat, qui ne sert à rien, une femme de plus, mais quand est-ce que les politiques, qui ont eu leur heure de gloire, accepteront de prendre dignement leur retraite ?
Après la bravitude… la finitude…