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Et je lui répondis : « des amis j’en ai 5000 sur Face de Bouc, si certains ne sont pas contents ils me retirent de leur liste d’amis… »
Sur Twitter, où je ne joue pas dans le bac à sable des journalistes, des politiques, de ceux qui se considèrent comme des gens importants, lorsque ça tourne au vinaigre les jouteurs excités se bloquent.
Qu’ai-je donc écrit ces derniers jours qui donneraient de l’urticaire à certains de mes « amis » ?
- Que les vins méthode nature sont un gros flop !
- Que je n’estime pas très élégant, c’est le moins que je puisse écrire, ceux qui profitent de la disparition d’une célébrité pour afficher leur tronche de cake auprès de lui lorsque celui-ci était encore en vie !
J’assume !
Ces omniprésents des réseaux sociaux, toujours prompts à faire la morale à leur petits camarades, à donner des leçons à la terre entière, se donnent des verges pour se faire fouetter, alors pourquoi me priverais-je de les utiliser ?
Comme je suis vieux et que je radote, le souvenir du cri d’horreur de l’actuelle directrice de l’INAO, qui occupait un poste à l’administration centrale, lorsqu’elle lut mon rapport : « On ne va pas publier ça ! »
« Pour ma part je crois que nous sommes en train de récolter ce que nous avons semé, nos échecs à l’exportation trouvent principalement leur source dans un manque de rigueur. En effet, depuis toujours nous sommes, et nous restons encore, la référence dans le domaine du vin. Une telle position, doublée de celle de leader mondial sur le marché des vins et spiritueux, nous oblige à maintenir notre niveau d’excellence sur tous les segments du marché du vin. Sous les grandes ombrelles que sont nos appellations d’origine contrôlée, surtout sous celles qui jouissent de la plus grande notoriété, s’abritent des vins moyens voire indignes de l’appellation. Succès aidant ou pression d’une demande momentanée une grande part de nos vins de pays, petits nouveaux dans la cour, se sont laissés aller, comme certains de leurs grands frères AOC, à confondre rendement administré, moyenne arithmétique, et qualité du produit. On optimisait la déclaration de récolte. Nous étions sur notre petit nuage, grisés, insoucieux telle la cigale de la fable, alors qu’il eût fallu capitaliser les dividendes de cette embellie en investissements commerciaux, en un pilotage fin de chacun de nos vignobles - quel que soit son statut juridique, sa notoriété, - par les metteurs en marché. »
Je répondis à la gente dame « c’est tout ou rien… »
Le CT du Ministre Glavany fut de cet avis et, cerise sur le gâteau il me dit qu’il allait publier mon œuvre impérissable sur le Net. Je lui répondis, « c’est pour faire joli. » Ben non, ça me valut une notoriété dont je ne suis pas certain qu’elle fut méritée, mais elle fut la mère de ce blog.
Ce fut donc tout et ça me valut bien des désagréments auprès des parrains de la viticulture nationale.
6 décembre 2019
Le 28 octobre 2009 le magazine US Harpers titrait « First Berthomeau, now it’s plan B » qu’en est-il 10 ans après ? ICI
Je suis ainsi fait, je n’ai pas l’échine souple et, même si ça me vaut des quolibets, je me suis toujours efforcé dans ma vie professionnelle de pratiquer le « parler vrai » cher à Michel ROCARD.
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