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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 06:00

Noirmoutier : le pays de la Bonnotte ... - Cuisiner... tout Simplement, Le  Blog de cuisine de Nathalie

« J’ai mis cinq heures de Paris.

 

-         Moi une heure et quart de Nantes.

 

-         Tu as pris le pont ou tu as goisé ?

 

-         Le pont, à cause de la marée, et puis il y avait du monde à Bouin alors j’ai bifurqué par St Gervais. Là j’ai pris Saint-Urbain et j’ai filé vers la Barre-de-Monts et enfin l’Océan.

 

-         Je ne sais pas si c’est mieux, mais peu importe, nous sommes là.

 

-         Oui nous y sommes, sur notre chère île de Noirmoutier. »

 

Frédérique Decré, Delphine Boju et Agathe Stefani Goûts du Gois les éditions de l’épure ICI 

 

Goûts du Gois

 

8 mai 2009

Les bonnes adresses de l’Amicale du Bien Vivre : Goûts du Gois et la Bonnotte du 5 mai… ICI 

 

Create your own 'Bonnotte' and charge the Potato Price you want | PotatoPro

 

21 mai 2009

Mesclun de l’Océan aux Bonnottes de Noirmoutier confites et le vin qui va avec… ICI

 

18 juillet 2007

Noirmoutier ICI 

 

Gratin-004.JPG

25 août 2013

Noirmoutier n’est plus une île mais il lui reste son Gois, son mimosa et elle peut toujours faire son cinéma… depuis César et Rosalie ICI 

 

La Bonnotte, la pomme de terre de luxe de Noirmoutier

 

 

LA VENDEE DANS NOS ASSIETTES (1/8) Tout l'été, Les Echos vous emmènent à la découverte des produits locaux vendéens. Premier volet de la série : la pomme de terre Bonnotte, qui a échappé de justesse à la disparition, grâce à des agriculteurs, aidés de l'Inrae et de Monoprix. Elle est aujourd'hui un symbole de l'île de Noirmoutier.

Par Olivia BASSI

Publié le 3 août 2021

 

 

Elle a bien failli disparaître de nos assiettes. Aujourd'hui, la Bonnotte, une pomme de terre ronde, à la peau très fine et au goût iodé, cultivée sur l'île de Noirmoutier, s'exporte jusqu'au Japon ou à Dubaï. Le tubercule n'a dû son salut qu'à la détermination, à la fin des années 1980, d'une coopérative de producteurs, soutenus par l' Inrae et Monoprix. Ensemble, ils décident de sauver cette variété fragile, qui ne peut être plantée et ramassée qu'à la main, rendant la mécanisation de sa culture impossible.

 

La pomme de terre la plus chère du monde ?

 

Sa production reste d'ailleurs limitée à 100 tonnes, qu'il faut vendre vite, la primeur, récoltée entre le 8 et le 20 mai, ne se conservant qu'entre trois et six jours. Pas étonnant dès lors qu'elle a été déclarée pomme de terre la plus chère au monde lors d'une vente à Drouot !

 

A Noirmoutier, la production de pommes de terre ne se limite pas à la Bonnotte. Avec son microclimat, sa terre sablonneuse, nourrie de goémon et naturellement salée par les embruns, l'île offre des conditions idéales - il y gèle rarement - pour obtenir des pommes de terre hâtives et primeur. Récoltées tous les jours, sept variétés se succèdent sur l'île, du 15 mars au 15 juillet : Sirtéma, Lady Christ'l, Zen, Bonnotte, Laurette, Anna lisa, Iodea.

 

Marins patates

 

« La pomme de terre est une tradition à Noirmoutier depuis le XIXe siècle. Aliment complet pour les familles, elle était produite jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale par des « marins patates ». Des Noirmoutrins à la fois pêcheurs, sauniers, éleveurs et agriculteurs selon la saison », explique Nicolas Paille, directeur de la coopérative agricole de Noirmoutier.

 

En 1945, pour s'affranchir de l'intermédiaire des courtiers agricoles, 350 de ces « marins patates » se regroupent en coopérative pour conditionner et vendre en commun leur production. Mais aussi se défendre face à la pomme de terre bretonne, préférée car moins coûteuse, par la grande distribution. Pour faire face, les producteurs décident de se faire connaître et d'investir, à la fin des années 1980, 5 % de leur chiffre d'affaires dans de grandes campagnes de pub. Leur combat paie. La pomme de terre primeur de Noirmoutier est finalement reconnue par un arrêté réglementaire et, en 1996, fait son grand retour sur les étals.

 

Label Rouge et IGP

 

De quoi encourager toute la filière locale, qui poursuit sa montée en gamme et obtient, en 2018, un label rouge obtenu pour quatre des sept variétés, et deux ans plus tard, la précieuse Indication Géographique Protégée (IGP). Sous l'impulsion du cahier des charges de l'IGP, les producteurs sont aujourd'hui engagés dans une démarche d'agriculture durable et zéro pesticide pour une partie de la production. « Limités en termes de périmètre par l'insularité et l'IGP, nous avons trouvé un équilibre économique. Sur 12 tonnes produites, un tiers de la production est réservé aux restaurateurs, aux maraîchers et aux grossistes en fruits et légumes et les deux-tiers vont en grande distribution ». En saison, la coopérative emploie 80 personnes pour le conditionnement et la vente des pommes de terre et 150 en comptant les renforts chez les producteurs.

 

Olivia Bassi

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commentaires

P
3000 francs, anciens ou nouveaux? je suis toujours aux anciens francs vous allez finir par me perturber!
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P
Les bonnes histoires de l’Oncle Jacques !<br /> <br /> Qu’elles soient spirituelles ou terrestres avec lui il y en a toujours a se mettre sous la dent. Et il n’oublie rien. Il y a toujours à boire et à manger. Et fissa ! On est loin d’un , lent, six clopes et dit.., qui tournerait autour du pot, avant de cracher le morceau.<br /> Aujourd’hui, cependant en cette période de plaisirs obligés, aussi sinistre qu’un réveillon de jour de l’an, la photo me ferait plutôt penser à une image de « Germinal » de cet humoriste méconnu Émile Zola.<br /> <br /> Mais pour ce que j’en dis…
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