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3 juin 2021 4 03 /06 /juin /2021 08:00

Caricature Des Premiers Cyclistes Histoire Du Cyclisme Au Début Du Xixe  Siècle Vecteurs libres de droits et plus d'images vectorielles de 1820-1829  - iStock

Mercredi de la semaine dernière, sur le coup de 17 heures je décidai d’emprunter le nouveau couloir cyclable de la rue de la Rivoli. Temps gris, un peu de pluie, je pédale pépère, en face les grappes de cyclistes s’égaillent, je les surveille. Erreur, je fais un léger écart et mon pneu avant heurte une petite bordure reliquat de la piste d’avant : les services municipaux ne sont guère soucieux de notre sécurité. Je m’étale de tout mon long. Deux jeunes gens viennent à mon secours, m’aident à me relever. De suite je sens que je n’ai rien de cassé. L’un d’eux prend en charge mon vélo, l’autre m’accompagne à la pharmacie d’en face car je pisse le sang. Je m’inquiète de mes lunettes. Elles ont été ramassées, elles sont brisées mais les verres sont intacts. On m’y soigne. De retour dans le magasin où l’on a garé mon vélo le second jeune homme m’indique qu’il a appelé les pompiers. Ceux-ci me font monter dans le fourgon rouge, me palpent, prennent ma tension, consultent le médecin de service, m’entourent la tête d’un bandage. Je reçois mon bon de sortie et je décide de rentrer à la maison en poussant mon vélo. Exercice indispensable pour vérifier que je n’ai rien de cassé. Bref, j’ai le flanc droit tuméfié, ma rotule n’a pas souffert, il ne me reste plus qu’à prendre mon mal en patience. De mon expérience de la précédente chute je sais que le plus difficile sera la position allongée. Tel fut le cas, j’ai donc accumulé les nuits plutôt blanches mais y’a plus grave.

 

Une semaine vient de s’écouler, j’ai toujours le flanc douloureux mais je me suis adapté à la situation. Par bonheur j’avais des séances de kiné pour mon épaule gauche, ce qui m’a soulagé pour mes côtes. Je marche. J’ai levé le pied sur le clavier, si je puis m’exprimer ainsi. Première décision arrêt momentané de mon petit roman qui me semble faire l’objet d’une curiosité malsaine de la part de certains.

 

Bref, j’en suis là. Mon avenir cycliste est-il compromis ? Je ne sais. Lorsque la vieille carne sera de nouveau d’aplomb je prendrai ma décision.

 

Bonne journée sur mes lignes.

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commentaires

M
Bonjour cher Monsieur Berthomeau. Le vol plané de la buse est pourtant élégant et grâcieux, mais, vous n'êtes pas à la Mothe Achard, et à Paris, on voit ce que cela donne de vouloir imiter ce rapace; De là à imiter le vol stationnaire de l'émouchet, je ne vous vois pas rester trop longtemps en place. En tout cas, je suis, en lecteur assidu de ceux qui vous souhaitent un prompt rétablissement et de pouvoir reprendre rapidement vos activités épistolaires. <br /> Profitez du temps devenu libre pour me faire parvenir votre adresse : j'ai un bon remède à vous faire parvenir. Bien cordialement. Michel R
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G
Bon rétablissement<br /> Amities<br /> Dominique
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P
c'est ça quand on veut faire le jeune homme, la relation des faits me parait équivoque. , je crois que la bordure a bon dos: vous feriez mieiux de dire qu'elle faisait 1m70, la bordure des yeux bleus et une jupe en coton léger!!
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P
C’est sans doute pour cela que, par sympathie (anthroposophique – lol !) j’ai traversé une de mes périodes « black dog » Churchilienne (on a les ainés qu’on peut) qui fait que les commentaires se sont un peu raréfiés<br /> La « chaine des causes » comme on dit dans le monde de l’expertise est claire. Ce n’est pas la faute au vélo. C’est la faute à Hidalgo ! * La reine du n’importe quoi et surtout de la ferraille qui, à la suite de son prédécesseur, sans que personne ne lui dise rien corsette Paris, ses boulevards, ses avenues et ses rues de divers équipements métalliques destinés à empêcher le stationnement sauvage des voitures (mais pas des motos oh la conne ! Tu ne saurais penser à tout toi, dont le seul horizon est de rester à la Mairie de Paris comme n’importe quel homme politique de bas étage Le reste tu t’en fous. Tu ne vois pas que ta ville, hors, bien sur, autour des quelques lieux et monuments qui attirent les touristes, s’enlaidit. Le Point que je ne lis pas d’ordinaire nous parler de tes destructions aussi discrètes que sauvages telles les grilles de l’Hôtel Lauzun. Dernièrement les bancs historiques où pouvaient se bécoter les amoureux évoqués par Brassens, Prévert ou Peynet. Tout cela pour complaire à ton électorat friqué qui se plaint du sommeil des clodos, pardon, aujourd’hui on dit SDF. Tu les remplaces, pauvre démagogue, par ces absurdités de bancs à accoudoir central. Mais qui donc à besoins d’accoudoir sur un banc ? Tu as vu le résultat ? Plus de clodos dans les rues ? Tu es sur pôv pomme ? Et merde pour l’histoire de Paname. Mon dieu je te choque ? Mais sache, pauvrette que ce n’est pas le politiquement correcte qui a fait cette capitale qui fait rêver plus de monde que beaucoup d’autre malgré leurs charmes et attraits certains. <br /> Mais je suis une voix qui crie dans le dessert puisque même un Parisien de plus de trente ans à l’audience assurée de beaucoup, Benoit Duteurtre, voit ses suppliques sans effet.<br /> Enfin, pour ce que j’en dis…<br /> Et en tous cas, selon la formule consacrée, prompt rétablissement, cher Taulier !<br /> <br /> * Il est dommage que la Secsoc ait autre chose à faire. A leur place, je rechercherais la responsabilité de cette bonne madame Hidalgo.
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X
Bon rétablissement et bon courage pour la suite
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