Hier, trois chroniques, trop, cote d’alerte atteinte, ce matin compensation :
« Tu connais l’histoire du soldat napoléonien ? demanda Corrado d’une voix pâteuse tout en faisant des bruits étranges dans les toilettes à côté des miennes.
- Oui », dis-je. C’était l’histoire d’un lancier à Austerlitz qui précédait les troupes dans la fumée et les canonnades et qui finissait par perdre ses jambes puis ses bras, sans pour autant cesser d’avancer, irréductible, rampant sur le chemin de bataille avec son drapeau entre les dents. Le soir, à l’hôpital, Napoléon lui donnait une médaille en lui demandant s’il avait fait ça pour son empereur, « Non », disait le soldat. « Pour ton drapeau ? » « Non plus. » « Pour la patrie ? » « non plus. » « Pourquoi alors ? » « Pour gagner un pari, répondait le soldat. « Une jolie histoire, dit Corrado.
Le dernier été en ville Gianfranco Calligarich
Annexes :
- Le 25 mai 1804, soit seulement sept jours après sa proclamation en tant qu’empereur, Napoléon 1er décide par décret, de transférer la préfecture de la Vendée de Fontenay le Comte, située au sud du département, vers La Roche-sur-Yon bien plus centrale et se trouvant à une journée de cheval au plus des limites de la Vendée. ICI
- Lors de mon premier voyage à Paris, l’année de ma première partie de bac, avec mon copain Dominique nous sommes allés aux Invalides pour voir le Tombeau de quartzite rouge de Napoléon ICI
Cambacérès et Cambon aux côtés de Bonaparte.
- Le 30 ventôse an XII (21 mars 1804), Bonaparte, Premier consul, ordonne la réunion des lois civiles en un « Code civil des Français », c’est une entreprise de longue haleine qui arrive à terme. « Ma vraie gloire, ce n'est pas d'avoir gagné quarante batailles (...). Ce que rien n'effacera, ce qui vivra éternellement, c'est mon Code civil », déclare-t-il, exilé à Sainte-Hélène.