En ce jour de Pâques, où mécréant que je suis-je ne les ai pas faites, je ne vous raconte pas des menteries, sinon vous me sonneriez les cloches, tout particulièrement la mouche du coche qui se dore au soleil de Collioure, j’ai, en mes années de présidence des cidres&calvados réunis, habité à Selles près de Pont-Audemer et, pour m’y rendre depuis Paris je passais à Corneville-sur-Risle.
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Les Cloches de Corneville, une légende : pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais pillèrent l’abbaye de Corneville. Ils chargèrent le trésor et les cloches dans une barque qui chavira à cause de leur poids. Les moines récupérèrent le trésor et les cloches excepté une seule que l’on ne retrouva jamais. Selon la légende, lorsque les cloches de l’abbaye sonnèrent à nouveau, celle restée au fond de la Risle répondit au carillon de Corneville. Robert Planquette s’inspira de cette légende pour composer la célèbre opérette « Les Cloches de Corneville ».
Les Cloches de Corneville est un opéra-comique en trois actes de Robert Planquette, sur un livret de Clairville et Charles Gabet, créé à Paris, au Théâtre des Folies-Dramatiques, le 19 avril 1877. C’est l’œuvre la plus célèbre de Planquette.
L’action se passe en Normandie à la fin du XVIIIe siècle.
Après une longue absence, Henri (baryton), marquis de Corneville, revient incognito en son domaine, et s’éprend de Germaine (soprano), qui passe pour une simple paysanne. Ils confondent Gaspard (baryton) qui a voulu dilapider les biens d’Henri, bravent les prétendus fantômes du château hanté et déjouent les mensonges du mousse Grenicheux (ténor) et Serpolette (soprano), une enfant trouvée. Henri épousera Germaine, qui se révèle être la vicomtesse de Lucenay.
En 1877, le directeur des Folies-Dramatiques, salle spécialisée dans les opérettes où étaient jouées les œuvres d'Hervé et Lecoq, cherchait une nouvelle pièce pour remplacer le succès inégal de La Fille de madame Angot. Il choisit Les cloches de Corneville d'un compositeur assez méconnu : Robert Planquette.
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L'accueil critique fut très mitigé pour ne pas dire négatif mais ce fut un triomphe auprès du public.
L'opérette a été traduite en plusieurs langues et jouée en anglais (sous le titre The Chimes of Normandy) au Fifth Avenue Theatre à New York, à partir du 22 octobre 1877. Une autre version appeleée The Bells of Corneville a été jouée au Victoria Theater, à New York, à partir du 21 avril 1902. Elle a également été présentée à Londres en 1878 pour 705 représentations.
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