Avec le confinement j’ai le sentiment, en pondant des chroniques, tel une poule en batterie, de faire du vélo d’appartement, je me lasse comme le disait le Colonel de Guerlasse dans Bons baisers de partout de Pierre Dac et Louis Rognoni, en clair de faire du surplace.
Avec le confinement j’ai le sentiment, en pondant un journal qui n’en est pas un, tel une poule en batterie, de faire du vélo d’appartement, je me lasse comme le disait le Colonel de Guerlasse dans Bons baisers de partout de Pierre Dac et Louis Rognoni, en clair de faire du surplace.
Aux grands maux les grands remèdes, alors barre toute, pour le supplément à ma chronique de 6 heures, publié à 8 heures, je change de cap sans trop savoir où je souhaite aller, mais, du fond de mon arrière-cuisine j’ai envie de mettre plus de piments et d’épices dans ma tambouille, du saignant, profiter du marigot politique si fade, si minable, qui va se mettre en ébullition pour la succession de Macron, touiller dans mon gros faitout, avec je l’espère la réouverture des terrasses et des restaurants, la barbaque et les vins nu, étriller les vaches sacrées, déconner mais aussi toujours aborder sérieusement des sujets sérieux sans esprit de sérieux…
Vaste programme !
Faire court, incisif, pertinent, impertinent…
De l'extrait sec !
« Un long discours n’avance pas plus les affaires qu’une robe traînante n’aide à la marche »
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
À demain…
Je vous offre l’intégrale du Barbier de Séville