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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 08:00

Première séance de négociation des travaux du sommet de la gauche, le 14 septembre 1977, au siège du Parti socialiste à Paris, sous la présidence de François Mitterrand. ImageForum/AFP

Loin des affres du choix du postulant à Sciences-Po : plan en 2 ou en 3 parties, thèse-antithèse puis conclusion ou thèse-antithèse-synthèse, ma prose de billettiste occupe l’entame, les écrits des autres suivent, aucune conclusion.

 

 

Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste: Vincent, François, Paul... et les  autres - Claude Sautet (1974)

Il était beau le temps, que les gens de vingt-ans ne peuvent pas connaître, du trio Mitterrand-Marchais-Fabre, François, Georges, Robert et les autres aurait titré Claude Sautet…

 

Aujourd’hui, du côté gauche, de la sinistra, c’est plutôt plus on est de fous plus on rit, Yannick, Olivier, Anne, Julien, les 2 Éric, Sandrine, Ian, Benoît, Raphaël, 10,ils auraient pu arriver à la douzaine en ajoutant le bel Arnaud (Montebourg) et l’inconnu de Bourg-en-Bresse Guillaume (Lacroix) le chef des radicaux de gauche, mais où sont donc passés les radicaux de gauche, cher au pharmacien de Villefranche-de-Rouergue, sans doute auraient-ils pu prêter aux invités du beau Yannick Jadot leur cabine téléphonique…

 

 

Un hôtel sans fard ni artifices au 68 quai de la Seine dans le 19e arrondissement de Paris

 

Holiday Inn Express Canal de la Villette sur Hôtel à Paris

 

C'est le lieu choisi par l'entourage de Yannick Jadot pour accueillir la réunion des principaux leaders de la gauche samedi à 10 heures, en vue d'une hypothétique alliance pour la présidentielle de 2022.

 

« C'est un lieu qui n'a aucun intérêt particulier et c'est d'ailleurs pour ça que nous l'avons choisi », ironise un lieutenant du candidat écologiste.

 

Bien vu camarade, puisque cette réunion ne présente, à mon sens, aucun intérêt particulier, c’est du mou pour chat, un ensemble vide, de la geste médiatique pour occuper le terrain, d’où mon titre en attendant Jadot

 

 

Jugez-en !

 

Après un propos introductif de Yannick Jadot, à l'initiative de la rencontre, les échanges seront libres. Seule limite : le temps. « Il n'est pas prévu de plateaux repas », précise un proche de l'écologiste, pour qui les débats ne devraient pas dépasser « deux à trois heures », sans accoucher d'une déclaration commune.

 

Autour de la table, une personne par parti ainsi que les candidats déclarés – ou pressentis – à l'élection présidentielle : Olivier Faure et Anne Hidalgo pour le Parti socialiste, Julien Bayou, Yannick Jadot, Éric Piolle et Sandrine Rousseau pour EELV, mais aussi Éric Coquerel (LFI), Ian Brossat (PCF), Benoît Hamon (Génération.s) ou encore Raphaël Gluksmann (Place publique).

 

 

Coquerel, Mister No ?

 

« Laisser croire qu’on va pouvoir s’arranger autour d’une table entre candidats, ce n’est pas crédible… Pour l’instant, il y a de vraies différences de fond qui existent entre les différents mouvements »

 

Une vingtaine de dirigeants et cadres de la gauche, dont Sandrine Rousseau (EELV), Benoit Hamon (Generation.s), Olivier Faure (PS), Anne Hidalgo (PS), Julien Bayou (EELV), Yannick Jadot (EELV), Corinne Lepage (Cap Ecologie) après leur réunion en vue de la présidentielle 2022, le 17 avril 2021, à Paris. — Thomas SAMSON / AFP

La jauge a monté :

 

Ils étaient une vingtaine, même si le MRC cher au coeur de JP Chevènement qui a rallié Montebourg absent n'était pas de la partie... 

Présidentielle 2022 : Les gauches s'entendent pour poursuivre le dialogue ICI

 

UNION Après trois heures de réunion à huis clos, la plupart de la vingtaine de dirigeants et cadres de gauche affichaient leur satisfaction de voir dialoguer une famille souvent émiettée

B.D. avec AFP
  •  

A gauche, derrière l’unité, un axe social-écologiste se dessine pour 2022 ICI 

Les formations de gauche doivent se réunir samedi 17 avril à Paris, à l’initiative de l’écologiste Yannick Jadot, pour discuter de la présidentielle.

Par Abel Mestre et Sylvia Zappi

 

C’est son moment. Même s’il n’est pas le candidat officiel d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) – le parti doit désigner son représentant à la présidentielle lors d’une primaire en septembre –, Yannick Jadot agit comme s’il l’était déjà. Jeudi 15 avril, il était l’invité principal de « Vous avez la parole », l’émission politique de France 2, où il a débattu avec le ministre de l’économie, Bruno Le Maire. Un coup de projecteur bénéfique pour le député européen qui réunira, samedi 17 avril dans un hôtel parisien du 19e arrondissement, l’ensemble des forces politiques de gauche et écologistes.

 

Ce rendez-vous fait suite à son appel à l’union lancé le 29 mars sur France Inter. « On doit se parler franchement, clarifier les divergences et se mettre d’accord sur une perspective pour construire un rassemblement, précise aujourd’hui M. Jadot. On doit d’abord travailler sur le fond, les idées. Il faut un pacte de législature. La question d’une candidature commune viendra après. » L’idée est donc de créer les conditions d’une candidature sociale-écologiste commune qui permette à cette famille politique de ne pas partir divisée au premier tour en 2022.

 

Socialistes, écologistes, communistes, « insoumis »… si les principales formations seront représentées samedi – ainsi que des partis de taille plus modeste –, certaines n’y vont pas avec un grand entrain. La France insoumise (LFI) a posé très tôt des conditions à sa participation : que de la rencontre émergent un « pacte de non-agression » et une volonté de « lutte contre l’extrême droite et pour les libertés publiques ».

 

Après des échanges épistolaires, LFI sera finalement présente mais sans son leader, Jean-Luc Mélenchon, qui est à l’étranger. « Yannick Jadot est l’un de ceux de la gauche d’accommodement qui rompt avec le “tout sauf Mélenchon” », estime toutefois le député LFI de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel. Cependant, pas question de se ranger derrière une bannière commune qui ne serait pas portée par M. Mélenchon. « Au premier tour, il y aura une candidature de la gauche d’accommodement et une candidature de la gauche de rupture, continue M. Coquerel. Mais il ne faut pas oublier le deuxième tour. Nous ne sommes pas des adversaires. » Pas question, donc, d’insulter l’avenir.

 

Accélérer le calendrier

 

Les « insoumis » espèrent même retourner la réunion de samedi à leur avantage : ils sont persuadés que les écologistes sont divisés et veulent les pousser au bout de leurs contradictions, pour récupérer l’aile la plus à gauche. « A EELV, beaucoup sont plus proches de nous que d’Anne Hidalgo [la maire socialiste de Paris]. On peut attirer ceux qui veulent une rupture », veut encore croire M. Coquerel.

 

Du côté des communistes, on estime « qu’il est toujours utile de se parler », résume Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste. Eux aussi demeurent très circonspects quant à l’éventualité d’un candidat commun : ils sont en plein processus de désignation de leur représentant, qui devrait être leur secrétaire national, Fabien Roussel. Prudence, donc. « On doit dire que la clé pour sortir la gauche de la nasse est de renouer avec les classes populaires et leurs préoccupations. C’est-à-dire le pouvoir d’achat, l’emploi, la désindustrialisation. Mais la question présidentielle ne doit pas nous empêcher d’aborder les législatives », précise M. Brossat.

 

Problème pour M. Jadot : la direction de son propre parti ne se montre pas non plus très allante… « On continue d’avancer dans les discussions, mais on se voit tous [les partis de gauche et écologistes] très souvent. Mais au lieu d’être en bilatéral, là, on sera plusieurs », temporise Sandra Regol, numéro 2 d’EELV. Cependant, plusieurs cadres des Verts ont signé un texte pour se féliciter de l’initiative de M. Jadot. Ils demandent par ailleurs d’accélérer le calendrier pour entrer au plus vite dans la bataille.

 

« Un signal clair »

 

Finalement, ceux qui se montrent les plus enthousiastes sont sans doute les socialistes. Le PS, qui sera représenté, notamment, par son premier secrétaire, Olivier Faure, et sa candidate putative Anne Hidalgo, entend que la réunion soit plus qu’une photo de famille. « Il faut envoyer un signal clair. Montrer que nous sommes prêts à conclure, dès cet automne, un contrat de gouvernement, une coalition et un mode de désignation d’un candidat commun. Nous avons l’obligation d’avancer pour les électeurs qui se désespèrent de voir cette division de la gauche dérouler le tapis rouge au duel Macron-Le Pen », plaide M. Faure. Une position qui n’est pas nouvelle pour lui. Il ne cesse de répéter qu’une alliance autour de la social-écologie est vitale et que les divergences ne justifient pas la présentation de candidats différents.

 

Derrière cette belle façade de l’unité, une sorte de « noyau dur » se dessine entre le PS et EELV. Avec un objectif : parvenir à afficher ensemble la volonté d’union et se mettre d’accord sur un calendrier dans la foulée. Les deux partis veulent tirer dans le même sens pour ficeler un agenda précis afin de parvenir à l’automne à un « accord de gouvernement, un contrat législatif et un mode de désignation d’un candidat commun », selon les vocables socialistes.

 

Depuis l’annonce de la proposition de M. Jadot, des rendez-vous de préparation ont été organisés et les téléphones ont chauffé. La maire de Paris a rencontré les trois candidats à la primaire écologiste – Yannick Jadot, le maire de Grenoble Eric Piolle, l’universitaire Sandrine Rousseau –, le secrétaire national d’EELV Julien Bayou, la présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale Valérie Rabault, le sénateur socialiste Patrick Kanner et les anciens ministres socialistes Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, pour s’assurer que la réunion déboucherait sur un engagement.

 

La date de la rencontre a même été plusieurs fois repoussée pour y parvenir. Le schéma final a été arrêté, mercredi 14 avril, lors d’une visioconférence entre Olivier Faure, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Julien Bayou. Socialistes et écologistes semblent être tombés d’accord sur le fait que le rapprochement devait se faire autour du socle social-écologiste et donc de leurs deux sphères d’influence. L’unité, oui, mais pas trop.

 

Abel Mestre et Sylvia Zappi

 

Portrait de Yannick Jadot réalisé lors de sa visite aux Sables d'Olonne.

Présidentielle . Yannick Jadot propose à toute la gauche de s’unir autour d’un projet en commun

 

Le chef de file des écologistes a proposé lundi une grande réunion de toute la gauche, allant de Jean-Luc Mélenchon à Anne Hidalgo, pour discuter projet et éviter de partir divisée face Emmanuel Macron lors de la prochaine élection présidentielle.

 

« Je veux lancer un appel à Anne Hidalgo, à Olivier Faure, à Julien Bayou, à Christiane Taubira, à Jean-Luc Mélenchon : il faut que dans les jours qui viennent, on se mette autour d’une table et qu’on se mette d’accord pour construire le grand projet d’espérance dont nous avons besoin pour 2022 », a-t-il plaidé sur France Inter, car « si nous y allons divisés, nous n’avons aucune chance de gagner ».

 

« J’invite depuis Cédric Villani à Fabien Roussel, Delphine Batho, Benoît Hamon, Raphaël Glucksmann. Toutes et tous, aujourd’hui, nous devons avoir la responsabilité historique de nous parler. Peut-être qu’on n’y arrivera pas, mais tentons et puis on verra », a-t-il ajouté pour compléter sa liste d’invitation.

 

Objectif : avoir une candidature unique de la gauche en 2022 ?

 

« On définira ensemble peut-être un processus de désignation pour avoir une candidature unique, mais parlons du fond, construisons cette espérance pour les Françaises et les Français » car « il n’y a pas à se résigner à l’extrême droite dans notre pays, il n’y a pas à se résigner à Emmanuel Macron » qui, selon lui, « n’est ni un rempart à l’extrême droite ni un rempart au dérèglement du climat ».

 

« Ce n’est pas possible que dans ce pays on ne puisse plus trouver des compromis, qu’on ne puisse plus débattre en respectant le concurrent ou le contradicteur », a-t-il déploré à propos des vifs échanges à gauche sur l’Unef et les réunions non-mixtes.

 

« Une primaire qui devient une primaire identitaire, qui n’est pas une primaire qui se tourne vers les Françaises et les Français, mais qui se regarde le nombril pour savoir quelle est l’identité de la gauche ou de l’écologie serait une primaire de la défaite, ce serait une machine à perdre », a-t-il mis en garde. « Ce dont nous avons besoin c’est d’un processus de désignation et d’un projet de conquête », a-t-il ajouté.

 

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commentaires

P
Dans la série le Taulier montre Jadot la mouche regarde le doigt cette bête mouche, obsédée devient importune.<br /> Ce pendant pas besoin de coup de main pour l’enlever.<br /> Une mouche se chasse d’un simple geste de la main.<br /> Avec l’or rit ,cul air dressé, voilà cette main fantaisiste laborieusement complétée et apte à accomplir pleinement et efficacement ce geste, hop, plus de commentaire.<br /> <br /> Bzz …Bzz …Bzz…
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