Ils se sont pourtant aimé Patrick et Vincent et puis patatras…
Le grand Brel chantait…
Nous étions deux amis et Fanette m'aimait/La plage était déserte et dormait sous juillet/Si elles s'en souviennent les vagues vous diront/Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons (…)/Nous étions deux amis et Fanette l'aimait/La place est déserte et pleure sous juillet/Et le soir quelquefois/Quand les vagues s'arrêtent/J'entends comme une voix/J'entends... c'est la Fanette...
6 août 2014
Il manque quelqu’un sur la photo de famille de la coopé d’Embres&Castelmaure ICI
16 mai 2014
Touche pas à ma coopé ! Vincent Pousson rompt avec Embres&Castelmaure ICI
La coopérative emblématique d’Embres&Castelmaure, tant encensée, couverte de fleurs, pépite des Corbières par Vincent Pousson tombait sous sa plume acerbe dans la géhenne des kolkhozes chers aux Audois, ultime contrefort du socialisme.
Patrick Hoÿm de Marien, tel Staline, voyait sa statue jetée à bas par Pousson…
Sous Staline. Un jour, un politicien pouvait jouir de la bienveillance du pouvoir, mais être proclamé ennemi du peuple et exécuté le lendemain. Ainsi, durant cette période, des personnes, dont voici différents exemples, s’évaporaient littéralement de l’histoire.
C’est le sort réservé à ce pauvre Pousson qui a pourtant tellement œuvré pour la gloire d’Embres&Castelmaure.
Dans la vidéo ci-dessous qui, je lui concède, fait dans le plus pur style propagande soviétique, nulle mention de cet immense érecteur d’étiquettes qui pourtant honni les buveurs d’étiquettes…
3 Questions à Patrick de Hoÿm de Marien, le hobereau révolutionnaire d’Embres&Castelmaure
L’homme est un seigneur, de cette aristocratie qui force le respect car elle tire sa supériorité, non de privilèges, mais de son action. Dans la galaxie post-soviétique des présidents de la coopération audoise, avec son allure à la de Staël, P.H.M jette comme un trait de blanc de kaolin sur leur grisaille. L’homme cultive aussi une forme d’insolence, policée dans ses mots mais luxuriante, provocante, dans ses choix de tagueur pop’art. Osez, osez Joséphine chantait Bashung, dans le scepticisme du Languedoc, dans ce bout du monde des Corbières, Patrick de Hoÿm de Marien et son équipe, au lieu de s’abouser, se sont affanés, « du courage, du courage... » comme le chante la Grande Sophie avec ce qu’il faut de patience, d’intelligence des choses et des gens, de ténacité pour nous offrir des couleurs pleines de bonheur.