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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 08:00

 

Un commentateur masqué sous le pseudo de Séraphin Varga, le genre Séraphin Lampion l’assureur de Tintin combinée  avec  l’admiratrice de Battesti aux mains rouges Fred Vargas, idole des fans de Télérama, me sert du vinaigre :

 

« Des vins nus, aussi nus que quand je vais à la plage nudiste en caleçon ... »

 

https://www.leparisien.fr/resizer/zap7h4lKkR9XMcmdtVve4KDQCSY=/932x582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/EG5UKV6IVLHG3C5HMSBN3JGELY.jpg

 

La France, malade des Parisiens ?

 

Par Marion Messina publié le 14/03/2021 dans Marianne, l’hebdo du marchand de charbon polonais, c’est plus chic que le plombier, drivé par le couple que le monde entier nous envie : Natacha Polony&Périco Légasse.

 

Privilégiés, méprisants et opportunistes, les “Parisiens” cristallisent les névroses d’un pays centralisé qui a longtemps fait de sa capitale son unique étendard pour mieux imposer son rayonnement sur le monde.

 

Fatalité ? (n’étant point abonné à ce torchon, je n’ai pu aller au-delà)

 

En résumé, selon tous les parigots sont des bobos qui ont des goûts de chiottes, ils se shootent au vinaigre, lichent des vins d’évier, parole de l’astre du Sud, le Pousson.

 

Moi je veux bien, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre, parole du grand Jacques qui serait bien triste d’être privé de son salon où il pelotait le cul des vaches, je m’en tamponne le coquillard, je ne demande à qui que ce soit de partager mes goûts indignes.

 

Je n’ai pas fui Paris lors du premier confinement, ni du second, j’y suis, j’y reste comme disait Mac Mahon, et j’y vis, n’en déplaise à ceux qui nous fourrent tous dans le même sac.

 

Peut être une image de Jacques Berthomeau, cheveux, barbe et vêtements d’extérieur

 

Pourquoi y suis-je ?

 

Parce que c’est la capitale, avide de pouvoir j’y suis monté, je m’y suis installé, j’ai piétiné tous ceux qui se plaçaient sur mon chemin, à moi la gloire, surtout ne leur dites pas que je suis vendéen, un ex-plouc crotté du pays du charmant Philippe de Villiers, tel le Pierre de Jésus je renie, le coq pattes dans le fumier chantera 3 fois, bien sûr j’ai gardé les vaches du pépé Louis, suis même allé à l’école d’agriculture chez les bons frères, j’ai commis une thèse sur le cochon, fui par deux fois l’ENA, j’ai sucé la roue d’Hamster érudit qui n’a pas su se hisser jusqu’à l’Élysée, suis tombé un jour dans le vin, la bibine du Christian Bonnet, j’ai fait le bonheur des bordelais en alignant des méchancetés sur leur nectar de château, je me suis même occupé des quotas laitiers qui, comme chacun le sait, sont le soucis des éleveurs parisiens, on m’a placardisé, alors j’ai erré dans Paris, à vélo, et je suis un beau jour tombé amoureux, mais ça c’est une autre histoire qui a beaucoup à voir avec les vins nu, mais seul Pax le sait !

 

Hamster Jovial- Hamster Jovial et ses louveteaux

 

N’étant qu’un graphomane compulsif, j’ai choisi comme porte-parole : CIORAN, qui « avouait au temps béni des trente Glorieuses : « Je ne peux vivre qu’à Paris et j’envie tous ceux qui n’y vivent pas. »

 

 

Je ne vous présente pas Cioran.

 

Emil Cioran (1911-1995) Le plaisir d'en finir

 

Quelques photos seulement.

 

 

 

 

Emil Cioran et Patrice Reytier, « On ne peut vivre qu'à Paris » (Rivages) : Les comprimés du Docteur Cioran

L'illustrateur Patrice Reytier a mis en comic strips quatre-vingts aphorismes inédits d'Emil Cioran.

Par Jean-Claude Perrier,
Créé le 28.02.2021 à 08h00,

C'est Pierre Alechinsky qui, en 1978, avait eu l'idée de demander à son ami Cioran, l'un des grands solitaires du XXe siècle avec Michaux ou Beckett, quatre aphorismes, comme des « petits comprimés », pour un ouvrage de bibliophilie. Ce fut Schismes, paru chez  Maeght. Mais l'écrivain, poète, moraliste, philosophe, avait livré quinze textes, au choix du peintre. Celui-ci, plus tard, les a confiés à l'illustrateur Patrice Reytier, lequel les a mis en comic strips, en ajoutant soixante-cinq autres, inédits, tirés des archives Cioran déposées au CNL ou de deux de ses correspondances. Le résultat a été prépublié en 2017 dans La Nouvelle Quinzaine littéraire, en feuilleton. La ligne claire de Reytier, dans le droit fil d'Hergé, fait merveille avec les phrases de Cioran, ciselées, lapidaires, comme un haïku parfois : « Se figurer... le monologue d'une hyène. »Installé à Paris depuis 1937, écrivant toute son œuvre en français à partir de 1949 et de Précis de décomposition, mais demeuré apatride jamais naturalisé, le Roumain d'origine Cioran (1911-1995) entretenait avec sa ville d'adoption des rapports ambigus. Peu de choses trouvaient grâce aux yeux de ce misanthrope de la rive gauche, que Reytier promène au Luxembourg, le long des quais de la Seine, à Notre-Dame et même, à la fin, à Montmartre, où il lui donne un compagnon. Serait-ce un autoportrait, l'artiste entrant dans son livre ? Mystère.

Emil Cioran, Patrice Reytier
On ne peut vivre qu'à Paris
Rivages
Tirage: 3 500 ex.
Prix: 12 € ; 96 p.
ISBN: 9782743652326
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commentaires

S
Sacré Lampion, toujours au milieu avec ses gros sabots, c'est trop d'honneur de me consacrer une rubrique. Le torchon brûle, on ressert la même soupe.<br /> Comme dirait Philippe Jambon " Les natures moins le quart", ce qui revient à peu près à ce que j'ai écrit. Lire entre les lignes, tant qu'il nous reste encore du temps....
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P
Cioran est le maître de la maxime qui tue, un gars qui ne rigole pas avec la morale, quand on ler egarde en photo on dirait qu'il sort de Gusatve Roussy et qu'on vient de lui annonce.quelque chose. la généralité de la maxime frappe comme extrêmement exacte dès le point final lu. les 3/4 de ses maximes peuvent être retournées et rester vraies, c'est le signe qu'elles sont fausses. Et puis Mitterrand le considérait comme un grad esprit: Bof
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P
Le Taulier s’en donne à cœur-joie. Comme à la quintaine *il touche à tous les coups.<br /> Ca tombe comme à Gravelotte *<br /> Pour moi, Paris est agréable, tant qu’on y travaille pas. Mais c’était surtout valable avant que beaucoup ne soit gâché par un soit disant modernisme. En 2019 j’y étais en formation 3 jours par mois du coté de Maine/Montparnasse, c’est à dire nulle part comme disait Jarry de la Pologne.<br /> Un maelstrom d’agitation. Bus, piétons, voitures particulière, taxis, vtc cyclistes, motards, trottinettes, scooters tous ensemble. Sauf qui peut. <br /> Il y a aussi les quartiers « réhabilités » tel le Marais des bobos qui affichent une esthétique de classe.<br /> Bref aujourd’hui, quel plaisir de retrouver ma vallée de la Bruche et mon Lutzelhouse.<br /> <br /> « Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,<br /> Que des palais Romains le front audacieux,<br /> Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :<br /> <br /> Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,<br /> Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,<br /> Et plus que l’air marin la doulceur angevine. »<br /> <br /> Joachim du Bellay<br /> <br /> P.S. Tu me nargues goguenard Taulier. Dés qu’il y motif à afficher ta tronche tu nous propose d’élégantes photos sachant que tu feras rager la mouche du coche qui ne peut voir la gueule de pirate qui te sert de frontispice pour tes chroniques. Combien de propositions t’ont elles été faite d’en changer. Je suis une voix qui écrie dans le dessert.<br /> Hou ! Oh le vilain pas beau !<br /> <br /> <br /> <br /> * Eh le cuistre, t’en as d’autres comme ça ?
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