Pendant qu’Alessandra tout de bleu vêtue, le bleu du ciel de sa Ligurie, oui je n’invente rien, François Régis ose s’extasier avec des trémolos dans la voix sur « la sexualité des pâtes », même s’il ne va pas jusqu’à évoquer comme le font les Inrocks ICI « une recette de penne à la vodka hautement aphrodisiaque, capable de mettre n’importe quel individu dans votre lit pour y passer plusieurs heures de pur bonheur. Pire, cette recette se partagerait dans le plus grand secret des salons huppés des femmes célibataires de Manhattan, depuis une vingtaine d’années. C’est Cole Kadzin qui brisait l’omerta le mois dernier et révélait au monde son secret pour choper, sur le site féminin américain refinery29. Avec la recette détaillée des come fuck me penne, les “penne-viens-me-baiser” en bon français, désolé Alessandra ces étasuniens ne respectent rien !
La recette des come fuck me penne
Une gousse d’ail
Deux échalotes
Quelques feuilles de basilic
Une boite de sauce tomate fraîche
Un peu de poivre rouge
Un verre de vodka
Du parmesan
Du vin rouge pour accompagner
1/Emincer l’ail et l’oignon et les faire revenir doucement à la poële avec de l’huile ou du beurre.
2/Quand ils deviennent transparents, ajouter un tiers de verre de vodka, laisser évaporer. Quand la vodka est évaporée, ajoutez la sauce tomate et le basilic. Remuer doucement, à feu moyen.
3/Quand la sauce est épaisse, ajouter le reste de vodka et laisser mijoter à feu doux.
4/Faire cuire les penne comme indiqué sur le paquet. Une fois les penne cuits et égouttés, ajoutez le parmesan directement dans la passoire.
5/Laissez la sauce reposer dix minutes avant de mélanger aux pâtes
6/Servir avec du vin rouge.
La culture du Citron de Menton voit véritablement le jour entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, et son apogée va durer près d’un siècle. Jusqu’au milieu du XIXème, l’agrumiculture est la première activité économique de Menton. On estime sa production en 1860 à près de 2,8 millions de quintaux de fruits par an. Les maladies, les intempéries et la petite taille des exploitations auront raison de l’âge d’or de cet agrume. Avant qu’il ne renaisse sous l’impulsion de la ville de Menton dans les années 1990, jusqu’à obtenir une IGP des années plus tard !
Le citron d’Amalfi ICI
Le citron d’Amalfi est un ingrédient irremplaçable dans la gastronomie de la côte, en effet, elle utilise du citron le jus, la pulpe, le zeste et aussi, les feuilles...
Le jus est utilisé pour aromatiser les plats de poisson et pour les fruits de mer, ou pour préparer des rafraîchissants citrons pressés et délicats sorbets, qui au Moyen Age venaient préparer en utilisant la neige…
La pulpe, coupée en rondelles, et assaisonnée avec une pincée de sel, du vinaigre, de l’huile et de la menthe, se transforme en une succulente salade de citrons, apprécié dessert, ou comme hors-d’œuvre…
Les feuilles sont utilisées pour préparer des délicieuses "frit telle di cecenielli"(alevins de morue ou d’anchois), ou pour aromatiser le "lapin alla conchese" ou petites "pro vole" cuites à la plaque en feuilles de citron…
Mais l’élément principal du Sfumato amalfitaino est le zeste épais et rugueux, riche d’huiles essentielles et d’alcool, utilisé en cuisine, et surtout en pâtisserie. La Tarte au citron, faite avec du pain de Gênes aromatisé au citron et recouvert de miel, les Délices au citron fourré de crème au citron et enfin le Baba trempé en sirop liquoreux au citron. Mais l’utilisation principale, reste sans aucun doute le fameux "Limoncello"…