C’était trop tentant, je n’ai pas pu résister.
Explications :
- Attendu que Donald Trump se tapait des burgers McDonald en sifflant du Coca-Light
1- Trump a accueilli les joueurs de l'équipe de football des Clemson Tigers autour d'une table de pizzas et hamburgers.
« Nous avons commandé du fast-food américain et c'est moi qui paye. […] Beaucoup de hamburgers, de pizzas, je pense qu'ils vont préférer ça à tout ce que nous aurions pu leur offrir »
McDonald, Wendy's, Burger King etc. « Je les aime tous, que des bonnes choses, de la super nourriture américaine », s'est gargarisé Donald Trump devant les 300 hamburgers et pizzas
2- Attendu que « Le président Biden a retiré le bouton à Coca Light, explique le journaliste Tom Newton Dunn sur Twitter. Lorsque Tim Shipman (un autre journaliste, NDLR) et moi avons interviewé Donald Trump en 2019, nous avons été fascinés par l’utilité de ce petit bouton rouge. Finalement, Trump a appuyé dessus, et un majordome a rapidement amené un Coca Light sur un plateau d’argent. Le bouton n’est plus là. » Selon le New-York Times, le milliardaire en buvait une douzaine par jour.
Mon Mac à moi, si je peux m’exprimer ainsi, c’est le diminutif de macaroni, et c’est le Courrier International qui m’a mis la puce à l’oreille :
Certaines associations de goût sont typiquement américaines : le beurre de cacahuète et la confiture ; la tarte aux pommes et la glace à la vanille ; le pumpkin spice [l’équivalent de notre quatre-épices], qui va à peu près avec tout. Et les macaronis et le fromage, le fameux mac and cheese, qui incarne deux grandes tendances de la cuisine américaine : le joyeux pillage des plats venus d’ailleurs et l’industrialisation de la gastronomie pour gagner plus de temps et d’argent.
Certains disent que ce sont des bergers suisses qui l’ont inventé au XIXe siècle. Les pâtes ne pèsent pas lourd et se conservent longtemps – deux qualités idéales pour arpenter les Alpes –, et les bergers pouvaient faire eux-mêmes leur fromage. D’autres affirment que cette association remonte au XIVe siècle en Italie, puisqu’un ouvrage intitulé Liber de coquina (tout simplement “Livre de cuisine”) présentait un plat appelé makerouns, à base de pâtes, de fromage et de beurre.
Dès 1769, dans l’ouvrage The Experienced English Housekeeper, écrit par l’Anglaise Elizabeth Raffald, on trouve quand même ce qui pourrait être l’une des premières recettes de gratin de macaronis au fromage: il s’agit de faire cuire des pâtes, puis de les mettre dans une casserole avec de la «bonne crème, un morceau de beurre roulé dans la farine». Le tout sera versé dans un plat et recouvert de parmesan… D’après la légende, le président américain Thomas Jefferson aurait découvert les riches plats de pâtes au fromage en Europe, avant de les introduire à la Maison-Blanche en 1802.
Aujourd’hui, Kraft a même un site web dédié à ce produit phare, avec deux slogans évocateurs: «La partie de la vie de parent qu’il est impossible de rater». Ou: «Ils vont se rappeler combien ils vous aiment au moment du dîner». Autrement dit, vous ne louperez jamais la préparation d’un mac and cheese Kraft, un dîner qui plus est «sans conservateurs, arômes et colorants artificiels»… Ce qui n’empêche pas la liste d’ingrédients d’être longue comme un bras.
«Je dois avouer que j’ai beaucoup mangé de mac and cheese Kraft. Mais, d’une part j’étais une enfant très difficile, et d’autre part c’était l’époque où l’efficacité et la rapidité primaient sur tout. Si cela pouvait être fait au micro-onde, pourquoi faire des préparations plus chronophages? L’approche en cuisine a beaucoup changé, et l’obésité est devenu un vrai sujet préoccupant», raconte Lindsey Tramuta.
Traditionnellement, le «vrai» mac and cheese fait maison est servi sur les tables de Thanksgiving, et notamment dans le sud des États-Unis. Et peut-être, de plus en plus dans les familles à la recherche du bien manger? «Pour beaucoup de parents qui travaillent et ont des enfants, j’imagine que le Kraft mac and cheese reste un choix incontournable, car cela se prépare vite. Parmi les gens de ma génération, nous étions nombreux à le consommer. Mais une fois que nous avons goûté le VRAI –fait maison, avec du bon fromage– c’est difficile de retourner vers l’industriel!, poursuit la journaliste américaine. Je ne peux et ne veux pas généraliser, mais la mouvance autour du 100% fait maison/ slow food doit avoir un impact sur les familles d’aujourd’hui… Et peut-être que cela les motive à préparer le mac and cheese maison (ce qui n’est ni compliqué, ni très long).» ICI
Macaroni au fromage: Un plat provenant de la classe ouvrière et destiné aux invités
Caroline Lévesque 7 mars 2016
Longtemps considéré comme un symbole de la classe populaire au Québec, le macaroni au fromage s’est raffiné et est devenu un plat important au Québec.
À l’occasion de la Semaine du Mac and Cheese, jusqu’au 13 mars, le célèbre plat de pâtes et fromage sera honoré dans des restaurants de Montréal, de Québec et de Toronto.
Les origines de ce mets remontent au milieu du XIXe siècle. À la base, il était un met spécial, qu’on offrait à la visite, peu après l’importation des pâtes macaronis par les Italiens.
Ce sont les ouvriers québécois qui travaillaient avec les immigrants italiens dans la construction des chemins de fer du pays qui ont intégré les macaronis dans leur cuisine, vers 1860.
«Les Québécois ont gouté à cela, ont demandé aux Italiens de leur en vendre, et ont amené cela dans les maisons, indique Michel Lambert, chef et historien, qui a écrit les cinq imposants volumes «Histoire de la cuisine familiale du Québec». C’est comme cela que ça s’est installé partout au Québec, avant même d’arriver à Montréal [les chemins de fer étant principalement construits en milieu rural].»