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25 février 2021 4 25 /02 /février /2021 08:00

 

6 décembre 2016

« Ma grand-mère de Crémone pleura lorsque mon père refusa de manger du gorgonzola » Ugo Tognazzi. Son refus était, au fond, l’affront de l’homme qui vient de la grande ville à la province ICI 

 

 

Ça se passe en 1932

 

 « Ma grand-mère de Crémone pleura lorsque mon père refusa de manger du gorgonzola.

 

 C’était ma grand-mère maternelle, c’est-à-dire la mère de ma mère. Elle vouvoyait mon père parce qu’il était de Milan, qu’il était assureur et qu’il l’intimidait. Son refus du gorgonzola était, au fond, l’affront de l’homme qui vient de la grande ville à la province.

 

 On était en 1932. Mon père disait que Crémone lui portait la poisse. Lorsqu’il se déplaçait à bord de sa Fiat 509 Spider (qui n’était pas du tout adaptée à une famille de 4 personnes, raison pour laquelle je voyageais allongé contre la vitre arrière de celluloïd) et qu’il croisait une voiture immatriculée CR, il se touchait les couilles et conduisait d’une seule main. Et pourtant, c’était à Crémone qu’il avait connu ma mère. Il me vient un doute : et si justement c’était pour ça ?

 

 Je pense  qu’il l’avait rencontrée en permission, vu qu’on l’avait envoyé faire le soldat à Crémone. Il devait l’avoir mise enceinte contre un mur entre huit et neuf heures du soir avant de rentrer à la caserne. Et il devait l’avoir épousée deux mois plus tard. Sinon, pourquoi ma mère me racontait toujours le même bobard de ma naissance au septième mois ?

 

 

31 août 2020

Merci à Akira Mizubayashi de m’avoir, dans son Âme brisée, fait découvrir l’art de la lutherie de Méricourt… ICI 

 

La cité vosgienne, héritière d'une tradition née au XVIe siècle chez les maîtres italiens de Crémone, perpétue ce savoir-faire de fabrication d'instruments du quatuor et d'archets. Un marché aujourd'hui restreint qui incite les artisans à rivaliser d'imagination pour survivre.

 

La ville des violons

L'histoire de Crémone

ICI

 

Crémone est aujourd'hui chef-lieu de province. C'est une ville tranquille surtout consacrée à l'agriculture mais aussi à l'industrie agro-alimentaire et à la construction des violons. Située au centre de la Vallée du Po avec un territoire délimité par les fleuves Po, Adda, Oglio et Serio, Crémone a un climat souvent humide, ce qui veut dire brouillard en hivers et temps lourd en été. Le cours des siècles lui a légué en héritage de nombreux édifices très intéressants, autant sacrés que civils. De plus Crémone peut vanter une toute particulière tradition musicale. Celle - ci s'est exprimée au cours des siècles grâce à de grands musiciens et compositeurs. Cette tradition musicale s'est exprimée dans les années 1500 par de nombreux artistes tels que Claudio Monteverdi, Amilcare Ponchielli. Mais c'est dans l'art de la lutherie que Crémone atteignit son plein épanouissement au XVII siècle avec l'incomparable production d'Andrea et Nicolò Amati, ainsi que Giuseppe Guarneri et du plus célèbre Antonio Stradivari. Cette tradition est encore aujourd'hui bien vivante.

 

 

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commentaires

P
Bougon j'appellerais ça plutôt un syndrome post traumatique, 6 mois pion à CHALLANs je pense que vous me comprenez. (ne faites rien sur Challans, ça pourrait m'être fatal)<br /> De crémone pensez à aller jusqu'à Zibello surtout le jour du marché, vous y trouverez la version paysanne d'un des meilleurs jambons du monde, mais pas dans saversion Ducasse, C'est quasiment sur la route de MANTOVA
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P
Chronique à faire rêver. Mais stop, pax, l’iconoclaste de service, le vandale du jour, le briseur de rêves s’attaque au mythe du Stradivarius. Des études très sérieuses ont été entreprises pour chercher à savoir si les célébrissimes violons avaient ou non une sonorité supérieure aux violons modernes.<br /> Les mêmes virtuoses ont été invités a jouer, pour faire court , derrière un paravent, le même morceau de musique.<br /> Une fois avec un violon moderne une fois avec le stradivarius mis à sa disposition.<br /> Le résultat a, à chaque fois donné une légère préférence au violon moderne . Ces études furent très sérieuses. Les auditeurs étaient les violonistes, des luthiers ou encore musicien s ou chefs d’orchestres. Certaines été menées par le CNRS. Les conclusions présentées furent cependant accompagnées de commentaires pertinents précisant que la perception auditive (mais cela vaut aussi pour la perception visuelle) ne dépend pas uniquement de ce qu'on entend mais aussi de ce que l'on attend)*. Voilà de quoi couper la parole aux snobs.<br /> Il n'en demeure pas moins que le son**exceptionnel des Stradivarius et ses célèbres cousins n’a, malgré toutes les études et investigations menées, jamais pu être reproduit.<br /> Bon, ceci dit, à qui le tour, le Yéti ? Le monstre du Loch Ness ?<br /> <br /> * Voir « L'histoire et le mythe du Stradivarius » sur Interlope<br /> ** Notion plus complexe que ne l’entend le simple mot utilisé dans la langue quotidienne
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