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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 06:00

 

Toujours des titres à la mort moi le nœud, un double sens pour égarer la mouche du coche qui genre abeille&architecte, Marx-Mitterrand.

 

 

  • QUEUE-DE-VACHE, substantif  féminin « Partie des chevrons d'une toiture qui fait saillie à l'extérieur des façades d'un édifice et qui supporte l'égout du toit »

 

CHOISISSEZ DES DÉBORDS DE TOIT « QUEUE DE VACHE »

 

Dans le cadre de l’installation de vos débords de toit, vous pouvez éventuellement vous tourner vers ceux désignés sous le terme de « Queue de vache ». Fabriquée en bois, une queue de vache est un terme utilisé dans le domaine de la toiture et de la charpente et qui désigne le dépassement de la charpente par rapport au mur. Concrètement, elle est la partie du toit située en bas du versant principal et qui prolonge la pente de ce dernier. Pour la pose de débord de toit, de rive de toit, d’arase de pignon ou d’avancé de toit, vous aurez nécessairement besoin de faire appel à un spécialiste aux savoir-faire variés.

 

 

  • La queue de vache ou de bœuf est, comme son nom l’indique, l’appendice caudal des bovins. Elle est composée de l’os entouré de chair. C’est une viande gélatineuse et très savoureuse qui a fait sa réapparition récemment sur nos tables après avoir été longtemps délaissée

 

Considérée comme un produit tripier, c’est une viande à mijoter qui agrémente particulièrement bien pot-au-feu, ragoût ou daube car son os parfume agréablement ces préparations. Elle est également employée pour faire le fameux potage anglais oxtail. ICI

 

SOUPE DE QUEUE DE BOEUF

 

Le potage oxtail tant apprécié des Anglais est un bouillon à base de queue de bœuf et de légumes, agrémentés d’une brunoise, cuit au four et parfumé de Sherry. Ce potage aurait trouvé ses origines après la révocation de l’Edit de Nantes, sous Louis XIV. Des protestants français émigrés en Angleterre subsistèrent en préparant ainsi les queues de bœuf que les bouchers londoniens laissaient sur les peaux.

 

 

Dès que le thermomètre descend au-dessous  de zéro je fonce à vélo chez Hugo, Hugo Desnoyer le boucher-star de la rue Boulard et je m’achète un pot-au-feu mixte où domine la queue de vache, ensuite j’achète navets-carottes-poireau et je termine à la cave des Papilles rue Daguerre pour le liquide naturiste qui va avec le pot’auf. (sinon je me ferais avoiner par l’architecte du Grand-Est)

 

16 février 2012

 

Il a fait un temps de pot-au-feu : le taulier est plus tendance Desnoyer que Dodin-Bouffant et il fait dans l’Irancy ICI 

 

 

En effet, le pot-au-feu c’est d’abord le plaisir de le composer, de choisir ce que l’on appelait de mon temps les bas-morceaux, c’est un patchwork qu’énumère Hugo Desnoyer dans l’une de ses 8 recettes fondamentales pour les amoureux de la viande. Je vous les énumère, tout en soulignant que pour ma part, le pot-au-feu c’est du bœuf et rien que du bœuf. Si je suis ainsi c’est la faute de mon père qui, à chaque fois que Ratier le boucher – le camionneur marchand de charbon se dénommait Lebœuf – achetait un bœuf gras au pépé Louis il gratifiait mon père, grand-amateur de pot-au-feu avec une prédilection pour la queue de bœuf, de tous les morceaux ad-hoc. Donc, contrairement à maître Desnoyer point de veau dans notre pot-au-feu. Du pur bœuf ! 

 

-    Paleron de bœuf

-    Gîte de bœuf

-    Carotte de bœuf

-    Plat de côte

-    Macreuse

-    Basse côte

-    Jarret de veau

-    Joue de bœuf

-    Queue de bœuf

-    Crosse de veau

-    Crosse de bœuf

-    Os à moelle

 

 

 

 

2 juin 2016

Le pot-au-feu d’Houellebecq dans la carte et le territoire, accompagné de 2 bouteilles de chablis d’Alice&Olivier de Moor et de Thomas Pico… ICI

 

 

Lors de son dernier repas avec Jed c’est un Houellebecq cuisinier qui s’annonce :

 

 

- On va passer à table. … J’ai préparé un pot-au-feu hier, il va être meilleur. Ça se réchauffe très bien le pot-au-feu

 

 

« Cette nouvelle incarnation de l’auteur est un Houellebecq aux fourneaux. Il cuisine et reçoit Jed en parfait maître de maison le repas s’ouvre par un apéritif composé d’olives et de saucisson, accompagnés de chablis. Il n’y a pas d’entrée, mais le pot-au-feu qui suit justifie cette entorse, d’autant que c’est l’auteur qui ‘a préparé.

 

 

En hôte attentionné Houellebecq demande : « Vous prenez un peu plus pot-au-feu ? » mais Jed décline l’offre et le repas se poursuit avec un saint-nectaire et un époisses que Houellebecq sort du réfrigérateur ; il les accompagne de tranches de pain et d’une nouvelle bouteille de chablis. Ensuite, il fait passer son invité dabs la salle de séjour pour servir des macarons et du café, accompagnés d’un alcool de prune. À part le fromage, qui aurait dû être sorti du réfrigérateur au moins une heure avant d’être consommé, le Houellebecq du Loiret connaît son affaire gastronomique et sait recevoir. »

 

 

« Le choix du pot-au-feu témoigne aussi d’une bonne connaissance de l’histoire de la gastronomie française, puisqu’il est vu comme un « plat national » et s’inscrit dans l’entreprise de définition de la cuisine française qui parcourt tout le XIXe siècle. »

 

 

« Lorsque Houellebecq se met en scène heureux, réconcilié avec lui-même et ses origines, il est aux fourneaux. Ce n’est pas qu’une question de retour à l’enfance mais une affaire politique, sociale et même socialiste. »

 

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commentaires

P
Il y a (presque) toujours à boire et à manger dans les chroniques culinaires du Taulier.<br /> C'est pourquoi je les aime bien surtout quand il est complète avec des nourritures spirituelles comme aujourd'hui.<br /> Le pot-au-feu est un des marronniers des chroniques. La mouche du coche y trouve souvent de quoi tacler le rédacteur. Depuis la dernière fois je ne pourrais plus, faussement malicieux disons carrément faux-cul lui demander sa préférence : pot-au-feu, eau froide ou eau chaude ? Car depuis, j'ai appris grâce à la cuisine moléculaire que finalement quelque soit l'option choisie le résultat est le même.<br /> On ne va pas en faire des kilomètres sur la queue sujet principal de la chronique du jour car on n'en finirait pas dans les mots font la queue pour être utilisé. Comme ces habitants des grandes villes, à la queue leu leu pour respecter les gestes barrières. On n'oubliera le chat à neuf queues trop violents et inappropriés pour fustiger amicalement un vaillant Taulier qui s'applique avec soin à sa tâche, qu'il pleuve ou qu'il vente. D'autant que ce n'est pas dans ma nature de pacifiste détestant la violence, autre façon d'avouer qu'on est lâche.<br /> Alors puisque le diable est dans les détails paraît-il pinaillons, pinaillons. Une chronique culinaire en hiver nous prive de la table dressée en terrasse et de la présence toujours l'expliqué de la grenouille et du canard en bonne place. En revanche la table dressée à l'intérieur permet de repérer quelques grigris tel le petit cheval à bascule est curieusement la présence d'une boîte métallique certainement collector renfermant autrefois des aiguilles métalliques pour gramophone : ici « La voix de Son Maître ».<br /> Enfin, le chef du protocole qui, par dessus mon épaule, surveille ce que j'écris me demande de rappeler à qui de droit qu'un tire-bouchon ouvert avec sa proie fichée dans sa pointe se doit d'être remisé à l'office.<br /> M'enfin, pour ce qu'il en dit…<br /> <br /> So long’
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