40.500 £ = 47.000€
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Un peu d’Histoire d’abord :
La maison Hardy ICI
Pour expliquer ce cheminement de la maison, Bénédicte Hardy est remontée jusqu’aux sources de sa famille « d’aventuriers », « précurseurs de l’export » : depuis Anthony Hardy, fondateur de la maison en 1863 et de son emblème, le coq, jusqu’à Jacques, son père, « précurseur du luxe, à une époque où le cognac Louis XIII de Rémy-Martin représentait justement le summum du luxe ». Si Bénédicte Hardy n’était pas destinée au cognac (« mon père m’a demandé de mettre mes études de droit et de sciences politiques en parenthèses pendant un an » avoue-t-elle), elle s’est prise au jeu. Celui de la création des carafes notamment, qui va de pair avec un « esprit haute couture », comme le revendique la marque.
Hardy fit partie du groupe Henri Mounier, marque Prince Hubert de Polignac, c’est le bras armé de la coopérative Unicoop, 12 salariés, qui gère les 200 viticulteurs adhérents, l’élevage et le stockage des eaux-de-vie (pendant 4 ans), il est chargé de l’élaboration des cognacs et de leur commercialisation. Hardy cognac, 6 salariés, est une marque du groupe depuis le rachat de cette entreprise familiale par la coopérative.
Lors de ma mission en terres de Cognac, Francis Hardy, était encore maire de Cognac (4 mandats de 1979 à 2001), il était venu en politique en 1968 par fidélité au général de Gaulle.
Une institution :
- député de la 2° circonscription de la Charente le 11 mars 1973, sera réélu le 12 mars 1978 ; battu en 1981, il sera réélu le 16 mars 1986.
- conseiller général de l'ancien canton de Cognac de 1970 à 1973, puis de Cognac-Sud de 1973 à 1976 et de Cognac-Nord de 1985 à 1992.
- conseiller régional de Poitou-Charentes et président de la région de 1978 à 1980.
Cognac, ma vie, ma ville par Francis Hardy ancien député-maire de Cognac (résumé de la communication)
Né en 1923 à Cognac, Francis Hardy a été un acteur majeur de la vie politique charentaise. Dans un livre publié aux éditions Le Croît Vif, il raconte pour la première fois son parcours personnel : sa jeunesse et sa passion pour le sport (rugby surtout mais aussi l’escrime et le vélo), pour le scoutisme aussi, sa vie de jeune père de famille et ses activités dans le négoce familial de cognac, sa volonté de participer aux évènements de son temps et ses engagements en politique qui l’ont conduit à être pendant 22 ans maire de Cognac, 12 ans au Conseil Général de la Charente, 10 ans à l’Assemblée Nationale et 17 ans au Conseil Régional de Poitou-Charentes.
C’est ainsi qu’il a rencontré diverses personnalités ; citons entre autres Félix Gaillard, Georges Chavanes, Pierre-Rémy Houssin, François Mitterrand, Jacques Chirac ou encore la reine-mère d’Angleterre ! Il s’est ainsi livré sans complaisance ni faiblesse à un inventaire de ses années politiques en revenant sur les grands projets qu’il a suscités dans sa ville. Au total un homme ayant réussi à identifier sa vie à sa ville.
En filigrane de son livre et de son exposé, c’est aussi l’histoire de Cognac et plus largement du pays charentais pour ces cinquante dernières années. « Ce fut long et ça s’est fait par petits brins, a-t-il dit dans une interview à la Charente Libre (21 mai 2010).J’avais peur de parler de moi. Quand on écrit sur soi, soit c’est de la fausse modestie et on fait du clown, soit on se vante. Redoutant l’un comme l’autre, il a su pourtant évité les écueils. L’ancien élu aurait pu publier un pavé. Il s’est contenté d’un ouvrage de moins de 200 pages. « Quand l’écriture est presqu’une souffrance, qu’on n’est pas Victor Hugo et qu’on est un peu paresseux, ça suffit. »
« Sans la guerre, il n’y aurait pas eu d’engagement politique. Le reste aussi est venu par hasard. On ne dirige pas toujours sa vie » La suite ICI
Distillé à l’époque de Louis XVI par la propriété Yvon, près de Cognac, en grande champagne (la zone de l’AOC qui produit les eaux-de-vie les plus fines), ce cognac faisait partie de la collection de Jacques Hardy, décédé en 2006 après avoir dirigé la maison Hardy, en Charente, pendant près de 50 ans. « Il faisait partie de la dot de mon arrière-arrière-grand-oncle James Hardy lors de son mariage avec une fille de la maison Yvon de Merpins » explique Bénédicte Hardy, actuelle ambassadrice de la maison fondée en 1863.
Le flacon datant de 1777, soit 12 ans avant la Révolution française, a été adjugée pour 40.500 livres, soit environ 47.000 euros. De quoi en faire l’une des bouteilles de cognac les plus chères au monde. Le cognac avait été distillé à l’époque de Louis XVI par la propriété Yvon de Merpins, près de Cognac, en Grande Champagne.
Ce flacon d'« histoire liquide » a été conservé en fûts de chêne pendant plus de 100 ans puis transféré en dame-jeanne avant d’être embouteillé en 1936.
À l’occasion de cette enchère, 5 autres bouteilles appartenant à la même collection ont aussi été vendues. Datées de 1802, 1812, 1856, 1906 et 1914. Le prix de vente total de ces cinq pièces est de 49.600 livres (environ 56.600 euros).
Le prix de la bouteille de cognac la plus chère de l’histoire appartient toujours à un Gautier 1762, vendue pour 132.000 euros en 2020 à Londres.
Un détail pour les journalistes de Capital : avant d’être du Cognac le fruit de la distillation est une eau-de-vie et non un alcool…
Cette carafe numérotée (1/50) de cognac D’Ussé a été produite par la maison Otard en 2019, pour les 50 ans de l’artiste de hip-hop Jay-Z. Elle sera vendue aux enchères le 13 mars 2021 chez Sotheby’s à New York. © Crédit photo : Otard / Château royal de Cognac / Sotheby’s
Le 13 mars prochain, le rappeur Jay-Z mettra en vente aux enchères une bouteille de Cognac de la marque D'Ussé, estimée entre 25.000 et 75.000 dollars. Les bénéfices de la vente seront reversés à une association caritative.