Les honneurs dus à son rang…
La course aux honneurs…
Twitter, réseau social favori de ceux qui ont de la surface médiatique ou qui souhaitent la développer, est le miroir le plus réaliste des vanités.
C’est le bûcher des vanités.
Je n’y Twitte pas mes chroniques y sont publiées automatiquement par mon hébergeur.
Alors qu’y fais-je ?
Je contemple avec ironie et gourmandise le bal des egos.
Il suffit de s’abonner à des comptes de gens connus, le graal des addicts de Twitter c’est le nombre de followers. Je me garde bien d’exprimer une quelconque remarque qui pourrait me valoir d’être bloqué par ces gens qui se pavanent, ils ont l’épiderme fragile.
Parmi ces gens connus, il y a des gens que je croise et, pour certains, j’en apprends chaque jour un peu plus sur eux. Je pourrais embrasser la profession de profiler. Ils se mettent en scène avec un soin extraordinaire, ils osent jusqu’à l’indécence l’exposition de leur statut social, de leur famille, de leurs loisirs…
En parodiant le titre du film d’Ettore Scola : Affreux, sales et méchants ils sont Beaux, propres et gentils… du sucre candi qui agace les dents de ceux qui attendent le faux-pas.
Je n’en suis pas, je me contente de les mettre à la bonne distance, de les ignorer et j’avoue de les mépriser.
J’adore les herminés et les robes noires alignant sur leur vêture réglementaire leurs breloques gagnées par leurs soi-disant mérites.
L'avocat Jean Veil (ici à droite, accompagné de David Koubbi) devra-t-il retirer de sa robe le ruban rouge de sa légion d'honneur? (Reuters)
« C’est avec des hochets que l’on mène les hommes ! »
Napoléon BONAPARTE Déclaration au Conseil d’État, 8 mai 1802
« Si à 50 ans t’as pas la Légion d’Honneur c’est que tu as raté ta vie… »
Merci à Jean Glavany !
11 janvier 2014
Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux là n’est pas la question… ICI
Et puis sont venus les fameux réseaux sociaux : Face de Bouc puis Twitter, l’abomination de la désolation disent certains.
Là encore, se positionner sur FB ou s’abonner à Twitter ne créé aucune obligation de s’épancher, de raconter n’importe quoi, d’insulter, de raconter sa vie…
Pour ma part je me suis porté très vite sur FB car j’y ai vu un nouveau canal de diffusion pour mon blog. Bonne pioche, j’ai pu ainsi toucher un nouveau lectorat. Être sur FB ne créé aucune espèce d’obligation à participer à ces étranges échanges entre « amis » à propos de sujets qui font le buzz. Je laisse ça aux addict et je vire de ma liste d’amis tous ceux qui n’ont que le fiel à la plume. C’est simple. C’est clair.
Pour Twitter j’ai eu beaucoup moins d’appétence car y règne plus encore que sur Face de Bouc le bal des egos et surtout parce que c’est aussi un attrape gogos. J’y suis allé sur le tard lorsque je me suis aperçu que c’était un fil d’informations mondiales simple, pratique et gratuit et pour le chroniqueur que je suis c’est du pain béni.
Mon père m’a légué le virus de l’information. À la maison, à l’heure des infos à la radio c’était grand silence et la lecture du journal, pas les chiens écrasés et les décès, relevait de l’acte premier de la citoyenneté.
J’ai toujours aimé glaner l’info mais je ne m’étais jamais imaginé qu’elle serait pour moi un jour un matériau pour une modeste entreprise installée sur le Net. Je joins maintenant l'utile à l'agréable.
Une brochette de citations :
« Les honneurs, les rangs, les dignités sont comme le safran, qui vient plus abondamment étant foulé aux pieds. Ce n'est plus honneur d'être beau quand ou s'enorgueillit de sa beauté : La science nous déshonore quand elle nous enfle, et qu'elle dégénère en pédanterie. »
Saint François de Sales
« Tandis qu'on court aux honneurs, on abandonne sa liberté. »
Francis Bacon
« Les honneurs sont des échasses qui vous élèvent sans vous grandir. »
Charles Dollfus
« L'honneur commence à refuser les honneurs. »
Malesherbes
TOUT SAVOIR SUR LES GARÇONS D’HONNEUR ICI
Lors d’un mariage traditionnel, qui revient d’ailleurs à la mode ces derniers temps, les mariés s’entourent d’un cortège : enfants d’honneur, demoiselles d’honneur et aussi, même si c’est moins fréquent, Garçons d’honneur.
Je n’ai jamais été garçon d’honneur mais en revanche je fus souvent enfants d’honneur pour marcher devant les mariés.